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L’Europe veut diviser Jérusalem en deux pour la donner aux Arabes
Fiamma Nirenstein - Le Giornale | adapté par DEG
Article mis en ligne le 3 décembre 2009

Voici la proposition de la Suède, qui assure la Présidence de l’Union Européenne : « une ville, deux capitales ». C’est une façon de reconnaître l’État palestinien et de déchaîner la guerre. Les risques - il est difficile d’imaginer que ceux qui adoptent la charia pourront administrer ces lieux de manière libérale. Étant donné que son mandat à la Présidence de l’Union Européenne se termine le 1er janvier, la Suède est très pressée d’aboutir à des résultats éclatants en poussant l’UE dans la voie du « palestinisme » le plus exacerbé.

Le Ministre suédois des Affaires Etrangères, Carl Bildt, celui qui a refusé de condamner l’article du quotidien Aftonbladet accusant les soldats israéliens de tuer des Palestiniens pour faire le commerce de leurs organes, a maintenant préparé un document révélé hier par le journal israélien Haaretz. Il sera présenté la semaine prochaine à la réunion des Ministres des Affaires Etrangères des 27 pays de l’UE : l’Union Européenne va proposer que Jérusalem soit divisée en deux, avec une capitale israélienne et une capitale palestinienne.

Voici comment l’Europe résout une des questions les plus délicates du monde : un document qui une épine pour Israël mais fait plaisir aux palestiniens et n’apporte rien de concret. Il semble que l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne s’y opposent alors que la France et l’Angleterre l’approuvent. C’est à cause de ce style habituel que l’Europe n’a pas de poids politique au Moyen-Orient. Il s’agit de la conclusion hâtive d’une négociation qui n’a pas encore débuté et qui a déjà avorté mille fois.

Comme vous le savez, deux jours auparavant, Netanyahu avait justement déclaré que les constructions dans les implantations seraient gelées pendant 10 mois pour montrer aux Palestiniens la volonté d’Israël de s’asseoir à la table des négociations. Ce document de l’UE est un geste méprisant, un peu comme l’attitude de la nomenclature arabe qui dit qu’elle espère que cette initiative mènera à des mesures plus significatives pour la paix. Voici que l’Union Européenne promet Jérusalem à une Autorité divisée entre le Fatah et le Hamas sans que les Palestiniens n’aient même accepté de revenir à la table des négociations ; demande que les Palestiniens puissent à nouveau utiliser des sites qui ont servi, comme l’Orient House, à des organisations politiques ayant eu un rôle très violent ; elle oublie que la gestion jordano-palestinienne de la ville n’a jamais garanti la liberté religieuse à tous, à la différence de la gestion juive. Elle ignore que le choix de diviser Jérusalem, s’il n’est pas accompagné d’une quantité de précautions, de garanties de sécurité et de garanties religieuses, de la délicate gestion du Mont du Temple et de toute une série d’autres sites, déclencherait un grand désastre et une guerre permanente.

En un mot, il est difficile d’imaginer une gestion libérale d’une ville multiculturelle comme Jérusalem de la part d’un État avec la charia. Les Israéliens disent qu’un pas inconsidéré empêcherait, pour qui sait combien de temps, la reprise de sérieux pourparlers de paix. Ils pensent que la Suède agi ainsi pour provoquer une polémique. On n’a pas le droit d’être naïf sur des problèmes aussi graves : il ne faut pas oublier qu’Ehoud Barak à camp David avait déjà divisé Jérusalem avec Arafat et que cela, non seulement n’a pas apporté la paix, mais au contraire a déclenché les pires affrontements entre Israéliens et Palestiniens : l’Intifada des attentats suicide. Arafat a dit alors, qu’il était impossible d’accepter une quelconque division de Jérusalem parce que le monde arabe ne l’accepterait pas. « Ce serait ma fin », avait-il ajouté.

La division de Jérusalem créerait une excitation meurtrière dans le monde islamiste extrémiste qui y verrait une référence à la bataille finale. Le document que la Suède a l’intention de soumettre à l’approbation de l’UE est le choix de Salam Fayyad d’une déclaration unilatérale d’un État palestinien, alors qu’il est évident et également statué dans la résolution 242 de l’ONU, que sans accord définitif sur les frontières, sur la sécurité et sur l’économie, sur la fin de l’incitation à la violence et sur l’abandon de la volonté d’effacer l’État d’Israël de la carte, le futur État n’a pas de futur. Sans négociations, Israël n’acceptera jamais de partager Jérusalem avec les Palestiniens, qui en se mettant à tirer [des roquettes] depuis chaque centimètre de terre libéré à Gaza ont trahi l’idée d’un retrait territorial unilatéral.

Les deux tiers des 750 000 habitants de Jérusalem sont Juifs : ils n’ont pas envie de se retrouver sous le feu ennemi dans une rue voisine sans garanties. Qu’ils soient de droite ou de gauche d’ailleurs, la capitale reconnue ou non du reste du monde représente l’identité des Israéliens, leur identification à la Bible, à la grande histoire du roi David, à la gloire du 1er et du 2ème Temple, et au fait d’avoir réussi à survivre aux guerres qui se sont succédés depuis 1948. Les Arabes avaient toujours reconnu ce droit d’aînesse, malgré l’importance pour l’Islam de la ville et des belles mosquées qui se dressent sur le Mont du Temple qui est dans la religion musulmane l’endroit depuis lequel Mahomet s’est envolé vers le ciel. Puis est venu Arafat qui, avec des inventions médiatiques qui survivent jusqu’à aujourd’hui, a nié les racines juives de Jérusalem.

Maintenant, jusqu’à ce que les Palestiniens reconnaissent que les Juifs sont nés à Jérusalem, il est inutile que Bildt se donne tant de mal : Israël n’acceptera pas ceux qui nient son identité. L’accord aura lieu seulement à une table de négociations. Peut-être. Et si cela arrive, même sans l’accord des Européens.


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