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La France « ne transigera pas avec la sécurité d’Israël », affirme Nicolas Sarkozy à Tunis
AP
Article mis en ligne le 30 avril 2008

La France « ne transigera pas avec la sécurité d’Israël », a affirmé mercredi à Tunis le président Nicolas Sarkozy, tout en se faisant l’avocat d’un futur Etat palestinien « moderne, démocratique et viable ».

« Il n’y a pas de raisons d’attendre (...) il faut un Etat moderne, démocratique, viable pour les Palestiniens et jamais on ne trouvera la solution si on ne reconnaît pas cela », a-t-il déclaré dans un discours à l’Institut national des sciences appliquées et de la technologie (INSAT) sur son projet d’Union pour la Méditerranée (UPM).

« J’irai le dire en Israël au mois de juin prochain », a lancé le président français, pour qui « la garantie de la sécurité d’Israël, c’est qu’Israël ait à ses frontières un Etat viable, un Etat démocratique, un Etat moderne, un Etat où il y aura la Cisjordanie et Gaza ».

Nicolas Sarkozy assure pour cela soutenir « de toutes ses forces le président de l’Autorité palestinienne Abou Mazen », notamment dans son action pour le développement des Territoires et la formation des jeunes.

« En même temps, je le dis ici dans un pays arabe, la France ne transigera pas avec la sécurité d’Israël, parce qu’il y a la Shoah, parce qu’il y a l’histoire du XXe siècle et parce que c’est un fait politique majeur », a-t-il souligné avec gravité. « De la même façon, j’ai dit à nos amis israéliens qu’il fallait mettre un terme à la colonisation, qui ne renforçait pas l’intérêt d’Israël. »

Si la question israélo-palestinienne ne s’inscrit qu’« en arrière plan » du projet d’UPM, « cela ne doit pas nous empêcher d’agir », a insisté M. Sarkozy en clôture de sa visite d’Etat en Tunisie.

« Cela doit nous encourager à agir parce que tous ceux qui nous ont précédés ont échoué à faire la paix et que tous ceux qui nous disent qu’il faut attendre sont des fatalistes », a-t-il insisté. « Parce que le temps travaille contre la paix et parce qu’il y a eu trop de souffrances et qu’il est temps de mettre un terme à toute cette souffrance. »



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