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Image de guerre ou guerre des images ?
Mohamed Al Doura et le Parti des Médias
par Elisabeth Lévy et Gil Mihael | Le Causeur
Article mis en ligne le 18 avril 2008
dernière modification le 11 novembre 2008

Le 30 septembre 2000, France 2 diffusait un reportage sur la mort d’un petit garçon palestinien tombé sous des balles israéliennes à Gaza. Le visage de Mohamed Al Doura est devenu une icône. Image de guerre ou guerre des images ? “A quoi bon ressortir cette vieille histoire ?” “De toute façon, le mal est fait”. Telle a été la première réaction de ceux à qui nous avons confié notre intention de revenir sur “l’affaire Al Doura”.

Mohammed Al Dura, pour ceux qui l’auraient oublié, est ce petit garçon palestinien dont France 2 a présenté, le 30 septembre 2000, la mort dans les bras de son père, dans des affrontements entre Palestiniens et soldats israéliens au carrefour de Netzarim à Gaza. Monté et commenté par Charles Enderlin, le correspondant de France 2 à Jérusalem à partir d’images tournées par son cameraman palestinien Talal Abu Rahma, ce reportage a fait le tour du monde [1]. L’enfant est devenu une icône dans le monde arabe et au-delà 1. On a donné son nom à des rues, à des écoles, des timbres [2] à son effigie ont été édités, des chansons et poèmes ont célébré sa mémoire. Bref, le petit Mohammed est, pour des millions de personnes à travers le monde, un symbole, un symbole de la barbarie israélienne, voire, pour certains, de la bestialité juive.

C’est vrai, le mal est fait. L’impact de cette image ne sera pas effacé. La “Place de l’Enfant martyr palestinien” à Bamako [3] ne sera pas débaptisée. Du point de vue du conflit israélo-palestinien, l’épisode est clos. D’autres visages, d’autres morts, d’autres souffrances sont venus, depuis huit ans, peupler les vies et les imaginaires.

Restent les questions posées au journalisme télévisé et au journalisme tout court. Questions d’autant plus pressantes que voilà presque huit ans qu’elles demeurent sans réponse. Aux doutes et interrogations suscités par son reportage, France 2 a répondu par le silence ou le mépris – en fonction de la surface sociale de ceux qui l’interrogeaient 2. Et quand ces doutes se sont transformés en polémiques, la profession a fait corps autour de l’un des siens, odieusement attaqué, contribuant au passage à transformer l’affaire Al-Dura en affaire Enderlin.

Morale de l’histoire : un journaliste ne peut pas se tromper. Le critiquer revient nécessairement à attenter à son honneur, et donc, à celui de toute la profession. Circulez, rien à voir. Comme la terre autrefois, la télé ne ment pas. S’interroger sur la réalité de ce qui nous est montré, c’est céder aux sirènes du complotisme. A l’ère de l’incrédulité érigée en principe, le Parti des Médias exige une foi aveugle. Telle est en effet la conclusion qui s’impose : il existe un Parti des Médias qui évoque furieusement les Partis communistes d’antan. Les intérêts supérieurs du Parti passent avant tout. Ceux qui se posent des questions sont des irresponsables, des salauds ou des traîtres.

Afin de résumer un dossier qui, en huit ans, s’est considérablement alourdi, il n’est pas inutile de revenir sur les différentes interprétations de ce qui s’est passé, ce jour-là, au carrefour de Netzarim à Gaza.

1. Mohammed est mort, tué volontairement par des soldats israéliens. C’est ce qui ressort du commentaire de Charles Enderlin au soir du 30 septembre.

"Les Palestiniens ont tiré à balles réelles, les Israéliens ripostent. Les cameramen, les passants, les ambulanciers sont pris entre deux feux. Jamal et son fils Mohammed sont la cible de tirs venus de la position israélienne. (…) Mohammed est mort. Son père gravement blessé."

La déclaration sous serment faite le 3 octobre 2000 par Talal Abu Rahma au Centre palestinien des Droits de l’homme [4] est encore plus nette :

"Je peux confirmer que l’armée israélienne a tué l’enfant et blessé le père intentionnellement et de sang-froid."

Consciemment ou pas, la plupart des observateurs (y compris en Israël) ont, à l’époque, intégré l’idée que l’enfant avait été assassiné. Le surlendemain de la diffusion du reportage, le chargé d’affaires israélien à Paris, invité de France Inter, est cueilli à froid par une question sans équivoque :

"Sincèrement, la mort de ce gosse est injustifiable, quelles que soient les raisons pour lesquelles il a été tué. On ne peut pas tuer les enfants comme ça."

Le 7 octobre, au cours de l’émission du médiateur de France 2, Jean-Claude Allanic, celui-ci affirme :

"L’horreur absolue, c’est l’assassinat d’un enfant."

2. Mohammed est mort, victime de balles israéliennes dans des circonstances non élucidées. C’est la version de Charles Enderlin, quelques jours après les faits. Interrogé par le médiateur de France 2, il répète que, selon son caméraman en qui il a pleinement confiance, les balles étaient israéliennes. En revanche, il admet n’avoir pas de certitude sur les circonstances du drame, c’est-à-dire sur ce que les soldats pouvaient voir de leur fortin. Cette version est proche de celle qui, dans un premier temps, a été validée par l’armée israélienne.

3. Mohammed est mort, tué par des balles dont il est impossible de connaître l’origine. C’est finalement ce que soutient Arlette Chabot dans un entretien accordé à Radio J, en novembre 2004.

"Est-ce que Mohammed, le petit Mohammed (et) son père ont été blessés et tués par des Israéliens ou les Palestiniens. Je ne suis pas sûre que l’on ait un jour la réponse exacte à cette interrogation (…). Mais ce jour-là l’idée la plus évidente, c’était que les tirs venant de la position israélienne, c’étaient des Israéliens ; bon voilà. Y a polémique, y a discussion, d’ailleurs je constate qu’aujourd’hui personne n’a de vérité absolue sur ce sujet et qu’y a toujours un doute."

Cette version prudente est confirmée par Talal Abu Rahma, dans une déclaration faxée à France 2 le 30 septembre 2002 (deux ans après les événements).

"Je n’ai jamais dit à l’Organisation Palestinienne des Droits de l’Homme à Gaza que les soldats israéliens avaient tué intentionnellement et en connaissance de cause Mohammed Al Dura et blessé son père, écrit-il. Tout ce que j’ai toujours dit dans les interviews que j’ai données est que d’où j’étais, j’ai vu que les tirs venaient de la position israélienne" 3.

En quatre ans, France 2 est donc passé de la certitude au doute. Sans en tirer d’autres conclusions.

4. Mohammed n’est pas mort, et le reportage est une mise en scène [5]. Cette thèse apparemment radicale est d’abord soutenue par la Mena (<?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /> Metula News Agency , agence de presse francophone israélienne). Luc Rozensweig, ancien journaliste au Monde, qui a enquêté en Israël, a également la conviction qu’il s’agit d’une manipulation. De son côté, Philippe Karsenty, qui a fondé en France un site de "surveillance des médias" [veille médiatique. NDLR d’upjf.org], Média-Ratings, pense que France 2 a couvert après coup une "imposture médiatique". Ce qui lui vaut d’être poursuivi pour diffamation devant la XVIIe Chambre du Tribunal de Paris 4.

 

Amende honorable


Depuis 2002, Philippe Karsenty a tenté, documents à l’appui, d’exposer sa version de l’affaire à plusieurs journalistes et à diverses personnalités (parmi lesquelles figure l’actuel président du Conseil représentatif des Institutions juives de France, Richard Prasquier). La plupart ont refusé non seulement de l’écouter mais aussi d’examiner ses documents, comme s’ils redoutaient que ce visionnage les mette en danger en entamant leurs certitudes. Pourquoi ? Parce que les médias façonnent non seulement notre “vision du monde” mais notre regard tout court. Même ceux des plus avertis.

La thèse de Karsenty paraissait tellement folle qu’on a préféré (sans en avoir vraiment conscience) récuser celui qui la défendait. "C’est un dingue", voilà ce que nous nous répétions les uns aux autres sans jamais nous demander quelle était l’origine de cette affirmation. (N’était-il pas, horresco referens, "de droite" 5 ?)

Surtout, il y avait l’onde de choc suscitée par les images. Validée par l’émotion planétaire, la mort du petit garçon nous paraissait incontestable. La nier, c’était manquer de cœur, ajouter le mensonge au deuil, conjuguer complotisme et cynisme. La peur de prêter le flanc à des thèses conspirationnistes fait que l’on s’arrête au seuil du vraisemblable ou, en tout cas, de ce que la majorité considère comme vraisemblable. Un mensonge répété devient vérité, dit l’adage. Un mensonge partagé aussi. A partir du moment où le monde entier avait vu un petit garçon mourir dans les bras de son père, cela ne pouvait être que vrai. Envisager le contraire revenait à quitter le monde commun. Et nous appartenons au monde commun. Aujourd’hui comme hier.

Autant dire que, dès le début, le débat a dérivé sur un terrain peu favorable à la pensée critique. De plus, l’hostilité de certains milieux juifs en France envers Charles Enderlin, le caractère outrancier des accusations parfois proférées contre lui l’ont en quelque sorte dédouané, le dispensant de répondre de sa légèreté. Ses propres explications avaient pourtant de quoi semer le trouble.

"Pour moi, écrit-il début 2005 dans Le Figaro, l’image correspondait à la réalité de la situation non seulement à Gaza, mais aussi en Cisjordanie. L’armée israélienne ripostait au soulèvement palestinien par l’utilisation massive de tirs à balles réelles (…) Du 29 septembre à la fin octobre 2000, 118 Palestiniens sont morts, parmi eux 33 avaient moins de 18 ans. Onze Israéliens ont été tués, tous adultes."

L’image correspondait à la réalité. L’ennui, c’est qu’Enderlin n’est pas cinéaste mais journaliste. Il est supposé rapporter des faits, pas orner ses opinions d’images.

J’ai revu par hasard Philippe Karsenty à Nice, où je me suis rendue en mars dernier, à l’invitation de Jacqueline Quehen, déléguée à l’éducation aux médias du Rectorat, qui organise chaque année une "Journée du journaliste junior".

J’ai bien dû reconnaître qu’il ne semblait pas particulièrement "cinglé" – habité, certainement, mais quand un chercheur est habité par son sujet, nul n’y trouve rien à redire. Il m’est apparu que refuser de voir ses documents était intenable. De plus, la répugnance de France 2 à montrer ses rushes et la susceptibilité voire l’énervement de nombreux journalistes, dès que le nom de Mohammed Al-Dura était prononcé, finissaient par être suspects (et par éveiller mon esprit de contradiction).

J’ai donc assisté à son exposé (qui était peu ou prou le même que celui qu’il avait présenté au tribunal le 27 février 2008), fruit d’une enquête de plusieurs années. Outre les rushes de France 2 dans leur intégralité, Karsenty a récupéré plusieurs films tournés le même jour et au même endroit par d’autres journalistes, ainsi que de nombreux entretiens portant sur l’affaire. Tout comme Ivan Levaï, patron de Tribune Juive et chroniqueur à France Inter, qui était également invité à manifestation, j’en suis sortie très secouée.

"J’ai vu les documents et je suis convaincu d’avoir assisté à une manipulation grossière",

affirme-t-il, plusieurs semaines après, visiblement hanté par ce qu’il a vu. Et comment ne le serait-on pas ? J’ai donc demandé à Gil Mihaely, qui a été officier dans l’armée israélienne, de visionner les documents. Après avoir vu les images ensemble plusieurs fois, notre conclusion est que France 2 ne disposait pas, au soir du 30 septembre - et ne dispose toujours pas - de preuves visuelles lui permettant d’étayer son récit, à savoir la mort du petit garçon dans les bras de son père. Tout repose sur les déclarations de deux témoins oculaires, Talal Abu Rahma et Jamal Al-Dura. Or, les versions contradictoires successivement fournies par le caméraman permettent de douter de sa fiabilité [celle de ce récit. NDLR d’upjf.org]. Bref, nous n’avons pas assisté à la mort d’un enfant mais au récit de cette mort.


Sans être exhaustifs, recensons les éléments les plus probants :

1. Dans les images diffusées par France 2, le 30 septembre, on ne voit pas la moindre goutte de sang. En examinant les images une par une, on peut clairement constater que ni le père ni l’enfant - qui est supposé avoir reçu plusieurs balles (dont une au genou et une à l’abdomen) - ne présentent de trace de blessures ; or, une "entrée de balle" ne peut pas être invisible. Une soi-disant tache de sang sur le ventre de l’enfant se révèle être un simple chiffon rouge, clairement identifiable sur une photo publiée par la revue Médias (qui prend par ailleurs la défense de Charles Enderlin). Enfin, dans l’image qui suit l’évacuation, alors que la "scène du crime" est vide, on ne voit pas de trace de sang, même la plus infime, ni sur le sol, ni sur le mur qui se trouvait derrière les Al-Dura.

2. Les versions successives de Talal Abu Rahma, notamment sur la durée des incidents, le temps durant lequel il a filmé et le nombre de cameramen présents sont totalement contradictoires. Il parle d’abord de quarante-cinq minutes de tir et de centaines de balles, puis en 2001 ne se souvient plus que de six minutes, s’embrouille sur les balles qu’il prétend avoir récupérées sur le terrain, avant de se rétracter [6]. Il évoque la présence sur le terrain ce jour-là de dizaines de confrères qui ne sont plus aujourd’hui que deux. Par ailleurs, ce caméraman expérimenté, qui jouit de la confiance totale de Charles Enderlin, a malencontreusement raté tous les moments où les quinze balles qui auraient touché le père et l’enfant atteignaient leurs "cibles", et manqué de batterie pour filmer l’évacuation des Al Dura. Autant dire qu’il est particulièrement malchanceux [7].

3. Il est assez peu vraisemblable que des soldats entraînés aient eu besoin de quarante-cinq minutes et de centaines de balles pour abattre deux hommes terrifiés. Il est carrément incroyable que cet acharnement ait laissé pour toute trace sur le mur qui se trouvait derrière eux sept impacts de balles. De plus, ces impacts sont parfaitement circulaires, ce qui indique des tirs venus d’en face. Des tirs venus de la position israélienne, qui se trouve à 35 degrés auraient laissé des impacts ovoïdes.

4. L’agonie manquante. Dans le reportage, on ne voit pas le moment fatal. Moins de deux semaines après les faits, Charles Enderlin est interrogé pour une enquête de Télérama intitulée "Les images de la haine" :

"J’ai coupé les images de l’agonie de l’enfant, déclare-t-il. C’était trop insupportable. L’histoire était racontée, l’information donnée, ça n’aurait rien ajouté. Quant au moment où le gamin reçoit des balles, il n’a même pas été filmé."

Soucieuse, sans doute, de ménager la sensibilité de ses interlocuteurs, la chaîne n’a jamais montré ces images à qui que ce soit. Et elle s’est gardée de les produire au tribunal, ce qui n’a pas laissé d’étonner la présidente de la Cour. En revanche, la séquence manquante de dix secondes, que France 2 a donnée (par erreur ?) à la BBC et que Karsenty projette au Tribunal (à la stupéfaction d’Arlette Chabot), intervient juste après la prétendue rafale fatale. On voit clairement l’enfant, qui est censé être mort à ce moment-là, bouger et couvrir ses yeux de la main, alors qu’il est supposé avoir été blessé au ventre et au genou. (Un réflexe naturel aurait dû lui faire serrer les parties blessées.)

5. Plusieurs équipes de télévision (notamment celles de Reuters et AP) présentes au même endroit au même moment n’ont pas filmé la mort du gamin. En effet, le seul film disponible est celui de France 2.

6. Sur les rushes de Talal Abu Rahma, dans les moments qui précèdent la scène Al-Dura, on voit des éléments de mise en scène évidents, notamment des gens marcher nonchalamment en tournant le dos aux positions israéliennes, d’où sont supposés venir des tirs nourris.

Soyons clairs. Nous ne pensons nullement que Charles Enderlin s’est prêté à une mise en scène, puisqu’il se trouvait à Ramallah quand son caméraman filmait à Gaza. D’ailleurs, nous ne pensons rien. Nous n’avons aucune thèse. Nous constatons simplement que nous ne voyons pas sur ces images ce qu’on nous dit qu’elles montrent.

Par ailleurs, jamais France 2 et Enderlin n’ont accepté de répondre sur les points précis qui sont mentionnés ici et qu’a soulevés Philippe Karsenty, se contentant de récuser ceux qui posaient des questions. Ils ont certainement des explications. Ils doivent les donner. L’heure n’est plus aux grandes proclamations sur le thème : comment osez-vous ? Les arguments d’autorité ne répondent pas à des questions factuelles simples.

Il me faut, pour finir, faire amende honorable. Quand on prétend accepter le débat, le refus d’entendre les arguments de ceux qui ne pensent pas comme nous est un aveu de faiblesse. Nous nous sommes trompés. Quelle que soit l’estime que mérite Charles Enderlin, il a pu se tromper aussi. Et peut-être est-il la première victime d’un dogme de l’infaillibilité médiatique qui dépasse sa personne. A refuser avec constance d’envisager cette possibilité, il ne fait que renforcer les soupçons.

Jusque-là, nous avons vu ce que nous croyions. Maintenant, nous ne croyons rien. Nous ne savons pas. Et nous voulons savoir.

 

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Notes

1 Rappelons que Catherine Nay a cru bon d’affirmer que l’image de Mohammed effaçait celle de l’enfant juif du ghetto tenu en joue par des SS. [8]

2 Denis Jeambar qui était alors patron de L’Express et Daniel Lecomte, producteur de télévision, ont eu droit à un traitement de faveur lorsqu’ils ont enquêté sur l’affaire en octobre 2004. En effet ils ont été invités par la direction de France 2 à visionner les vingt-sept minutes de rushes réalisées par Talal Abu Rahma, ce qui a été refusé à beaucoup d’autres, notamment Elisabeth Lévy pour l’édition du Premier Pouvoir sur France Culture consacrée à l’affaire le 26 février 2005.

3 Au moment où nous écrivons, cette déclaration se trouve toujours sur le site du Centre.

4 En revanche, France 2 n’a pas poursuivi Gérard Huber, ancien collaborateur de la Mena et auteur d’un livre sur l’affaire. Condamné en première instance en octobre 2006, Karsenty fait appel. En octobre 2007, la présidente de la XIe Chambre de la Cour d’Appel de Paris somme France 2 de produire les rushes. Ceux-ci, ainsi que la présentation de Karsenty sont visionnés en février 2008 par la Cour. Le jugement (qui portera sur le caractère diffamatoire ou non d’un article et non pas sur la véracité des faits) est mis en délibéré au 21 mai 2008.

5 La preuve est désormais faite : Philippe Karsenty vient d’être élu à Neuilly sur la liste de Jean-Christophe Fromentin (celle qui a évacué David Martinon).  



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