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Assassinés dans une maison de D.ieu
Editorial THE JERUSALEM POST | Adaptation française de Sentinelle 5768 ©
Article mis en ligne le 9 mars 2008

Près d’Amman ce week-end, les autorités jordaniennes ont ordonné à la famille de l’assassin qui a abattu jeudi soir huit étudiants à la Yeshiva Mercaz Harav de Jérusalem, de démonter la tente de deuil installée en son honneur.L’oncle de l’assassin était à la fois horrifié et visiblement perplexe. « La décision des autorités jordaniennes est injustifiée et n’a pas de sens » se plaignait Muhammad Abu Dhiam.

« Mon neveu a réalisé une opération héroïque contre un collège sioniste extrémiste qui appelle à tuer des Palestiniens... Nous espérions que les gens viendraient nous féliciter pour le martyr de mon neveu. C’est une opération héroïque qui doit être fêtée par tous ici ».

Que le parent du bandit armé ait pu considérer « héroïque » de la part de son neveu d’avoir tué de sang-froid des jeunes gens dont le crime était d’étudier dans un institut éducatif religieux à Jérusalem, de les avoir indistinctement abattus à bout portant, est assez horrible. Que cette attaque vicieuse ait été largement rapportée et comprise ce week-end comme le dernier épisode d’un « cycle de violence » est la preuve d’une incapacité de reconnaître ce qui est vraiment en jeu ici.

On a suggéré de façon répétée dans la couverture internationale de l’attaque, qu’Israël devait savoir que quelque chose de ce style allait arriver à la suite de l’opération de Tsahal à Gaza au début de la semaine. Une attaque, disait-on, engendre une contre-attaque, qui engendre des représailles, qui engendre une revanche, et ainsi de suite.

En vérité cependant, il n’y a pas de cycle de la violence. Il n’y a pas de spirale d’attaque et de contre-attaque se déployant sans cesse ici.

Ce qui se passe plutôt d’un côté, c’est l’effort désespéré d’une nation souveraine de vivre dans sa patrie, de rechercher la paix avec ses voisins qui veulent en être les partenaires, et se défendre contre ceux qui cherchent sa destruction. Et de l’autre côté, nous avons les forces de l’islam militant, tirant des roquettes par-dessus les frontières souveraines d’Israël, assassinant des Israéliens partout ils sont vulnérables, endoctrinant leur peuple par une intolérance vicieuse des droits historiques juifs sur cette région, et disséminant dans le même temps une interprétation pervertie de l’islam qui prétend requérir de chaque croyant de réaliser le jihad personnel au nom de Dieu contre les infidèles - que ce soient les juifs, les chrétiens ou les musulmans non croyants.

Le maire de Jérusalem Uri Lupolianski a déclaré lors d’un service à la mémoire des victimes de la folie meurtrière de jeudi : « L’assassin n’a pas seulement voulu les viser, mais bien plutôt chacun d’entre nous, chaque résident de la ville sainte de Jérusalem ». L’Etat d’Israël souverain remarquablement ressuscité, dont l’emblème est sa capitale Jérusalem, est en effet anathème pour cette façon de penser. Et les chefs du Hamas, toujours engagés par leur charte impitoyable déniant Israël, n’en font pas mystère.

Fidèle à l’engagement de sa déclaration d’indépendance, Israël s’est préparé à atteindre y compris ceux, comme le Hamas, qui ont cherché sa destruction. Ses uniques conditions pour un tel dialogue, pour l’ouverture d’un chemin de réconciliation, sont que le Hamas reconnaisse le droit à l’existence d’Israël, accepte les accords israélo-palestiniens précédents, et abandonne le terrorisme. Une direction plus intéressée par le bien-être de son propre peuple que par la culture de la haine contre nous accepterait comme une évidence allant de soi ces conditions, et chercherait un chemin de progrès qui bénéficierait aux deux parties. Le Hamas refus catégoriquement de suivre une telle évolution. Au lieu de cela, il envoie des tueurs en Israël, orchestre des attentats suicides à la bombe, et place les civils palestiniens sur la ligne de front en tirant des roquettes contre des foyers israéliens à partir de zones résidentielles.

Seule une évaluation superficielle ou délibérément déformée de cette réalité pourrait conclure que cela constitue une espèce de cycle de la violence. Car tout simplement, si le Hamas et ses principaux suppôts et facilitateurs, l’Iran et la Syrie, cessaient leur incitation génocidaire contre Israël, et l’orchestration incessante de la violence contre lui, il n’y aurait pas de bain de sang.

Loin d’avoir le moindre intérêt à perpétrer un conflit, Israël a sans cesse cherché la réconciliation, poursuivi ardemment même les voies plus improbables pour progresser. Ceux qui partagent l’objectif d’une région tranquille, d’un monde plus sûr, et la défaite du radicalisme islamiste produisant des meurtriers dont l’humanité instinctive a été si écrasée par l’endoctrinement de la haine qu’elle les rend capables d’abattre des adolescents innocents dans une maison de D.ieu.


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