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L’Autorité palestinienne sème la zizanie dans le gouvernement : « Jérusalem est l’objet de négociations »
Le Flash info du Jerusalem Post édition française
Article mis en ligne le 13 février 2008
dernière modification le 6 décembre 2017

Hatem Abdel Qader, le conseiller du Premier ministre de l’Autorité palestinienne Salaam Fayad sur les affaires de Jérusalem, a confirmé mardi 12 février que Jérusalem était l’un des sujets discutés par les négociateurs israéliens et palestiniens

Dans une interview accordée au Jerusalem Post, Abdel Qader a déclaré que Jérusalem « n’est pas seulement sur la table mais aussi sous la table ». Interrogé sur le sens de la seconde partie de la déclaration, il a répliqué : « Ceci signifie que les négociations avec les Israéliens se déroulent ouvertement et secrètement ».

Les Palestiniens ont rappelé leur position selon laquelle Israël doit totalement se retirer de l’est de Jérusalem qui a été repris aux Jordaniens pendant la guerre de 1967.

« Jérusalem est l’une des questions clé », a poursuivi Abdel Qader qui est également un dirigeant central du Fatah. « Quoique nous ne soyions pas encore arrivés à une percée sur Jérusalem, nous pouvons dire que les discussions continuent. Le gouvernement israélien sait qu’il n’y aura pas de solution tant que le problème de Jérusalem ne sera pas réglé ».

Abdel Qader a rejeté l’idée selon laquelle Israël garderait la souveraineté sur certains territoires de Jérusalem Est. « Notre position est »tout ou rien« [retrait total de Jérusalem ou pas d’accord de paix] ». « Nous avons aussi expliqué aux Israéliens que nous n’accepterons aucune solution partielle sur Jérusalem. En ce qui nous concerne, Jérusalem doit être une unité géographique, politique et religieuse ».

A propos des menaces du parti orthodoxe sépharade Shas de quitter la coalition à cause des négociations sur Jérusalem, Abdel Qader explique ne pas comprendre l’inquiétude du parti orthodoxe. « Shas n’est pas nouveau dans la politique israélienne. Je ne comprends pas pourquoi ils sont aussi inquiets. Que pensaient-ils ? Que nous arriverions à la paix sans diviser Jérusalem ? Ont-ils oublié que le Premier ministre d’alors [Ehoud Barak] nous a déjà offert de grandes parties de Jérusalem au sommet de Camp David [en 2000] ? »

La seconde Intifada avait éclaté quelques semaines plus tard.

Les déclarations d’Abdel Qader interviennent au pire moment pour le Shas et le gouvernement d’Olmert. Alors que l’opposition appelle le Shas à quitter la coalition depuis des semaines - accusant le parti religieux de « vendre » Jérusalem et de dépouiller Israël de la Judée et de la Samarie - de manière à provoquer de nouvelles élections ; Olmert doit faire face à la colère des habitants de Sderot qui se sentent abandonnés par le gouvernement. Déclarer que le Shas participe à un gouvernement qui négocie sur Jérusalem affaiblit donc le parti qui arriverait dans une mauvaise position au cas où des élections seraient organisées prochainement.

D’autre part, rappeler que Barak a été à l’initiative du sommet de Camp David II - lequel a été un échec - porte également un coup à la gauche israélienne en donnant à l’opposition de nouveaux arguments pour lutter contre la coalition d’Olmert.

Un officiel israélien a nié mardi que la question de Jérusalem était l’objet de négociations. Il a déclaré que Jérusalem était l’un des sujets les plus polémiques et sensibles, remettant à la fin des pourparlers la discussion de ce sujet.

Le fils du rav Ovadia Yossef veut que le Shas quitte le gouvernement

Le fils du rav Ovadia Yossef, Yaakov Yossef, a déclaré dans une interview à “Notre pays Israël” que le parti orthodoxe Shas devait immédiatement quitter la coalition.

Le rav Ovadia Yossef est le chef spirituel du Shas dont le conseil des sages avait déclaré que le parti quitterait la coalition si jamais des négociations devaient s’ouvrir sur la question de Jérusalem.

Selon les révélations d’officiels palestiniens, la question de Jérusalem serait déjà en discussion, Israël se montrant prêt à faire des concessions.

Les officiels israéliens ont nié que Jérusalem soit discutée à cette étape précoce des pourparlers.

Yaakov Yossef a déclaré que le Shas trahissait le conseil des sages en restant dans le gouvernement. Il a expliqué qu’à son sens il était évident que la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice et la ministre des Affaires étrangères Tsipi Livni discutaient d’un partage de Jérusalem. Yossef s’est également montré très inquiet de la future visite du président George Bush, redoutant qu’il ne fasse pression sur Israël pour que celui-ci renonce à Jérusalem. Yossef a confié que si le Shas restait dans le gouvernement, cette trahison ne lui serait jamais pardonnée.

Des officiels du Shas ont répliqué en indiquant que les propos de Yaakov Yossef ne représentaient que son opinion personnelle - ni celle du rav Ovadia Yossef ni celle du parti.

Le Shas est agité par des tensions entre ses deux figures politiques dirigeantes, le président et ministre du Commerce et de l’Industrie Eli Yishaï et le ministre des Communications Ariel Attias.

Nouvelle montée record du shekel face au dollar

Nouvelle montée du shekel pour le troisième jour consécutif face au dollar mardi 12 février. Le shekel a atteint 3,53, son plus haut niveau depuis janvier 1998, avant de s’échanger 3,58 à 13h23 à Tel-Aviv, contre 3,6257 lundi dernier.

Le shekel a enregistré la meilleure performance parmi les 11 monnaies leader d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique.

C’est son meilleur record depuis 10 ans.

Visite du ministre des Affaires étrangères brésilien en Israël

Le ministre des Affaires étrangères du Brésil Celso Amorim est attendu en Israël mercredi 13 février dans le cadre d’une tournée au Moyen-Orient.

Amorim, qui est venu en Israël en 2005, doit s’entretenir avec le président Shimon Peres, le Premier ministre Ehoud Olmert, la ministre des Affaires étrangères Tsipi Livni, le leader de l’opposition Benyamin Netanyahou et l’écrivain Amos Oz.

Le Brésil a proposé d’apporter son soutien au processus de paix israélo-palestinien. Il avait participé à la conférence d’Annapolis et à la conférence des donateurs de Paris.

Le Brésil est également le partenaire commercial le plus important d’Israël en Amérique latine.

Amorim poursuivra sa tournée par une visite en Syrie, en Jordanie, et dans les Territoires palestiniens.

Un responsable de l’Agence juive mêlé à de fausses conversions pour permettre l’Aliah

Les autorités de l’immigration israéliennes ont arrêté mercredi 13 février au matin un employé de l’Agence juive à l’aéroport Ben Gourion.

L’homme est soupçonné d’avoir fourni des autorisations frauduleuses d’Aliah à des dizaines de citoyens du Vénezuéla, leur permettant d’émigrer en Israël en tant que Juifs. Les personnes avaient suivi un programme de conversion fictif.

Un article officiel des autorités israéliennes publié pour la première fois en Indonésie

Un article écrit par Majalli Whbee, du ministère des Affaires étrangères, a été publié mardi 12 février dans le journal le plus diffusé en Indonésie, Tempo.

C’est la première fois qu’un article écrit par un officiel israélien est publié dans le plus important journal indonésien.

L’article expliquait l’importance du rôle de l’Indonésie, en tant que pays musulman modéré, dans le processus de paix au Moyen-Orient.

Israël n’a pas de liens diplomatiques avec l’Indonésie, quoiqu’ils entretiennent des relations commerciales et touristiques. Deux délégations indonésiennes ont visité Israël l’année dernière.

Roquette sur Sderot

La radio militaire annonce qu’une roquette vient de frapper de front une maison à Sderot.

Si des dégâts importants ont été causés au bâtiment, il n’y a pas de blessés.

Colère sociale dans le sud

« J’ai toujours pensé que les Israéliens étaient des personnes qui étaient nées pour souffrir, mais il me semble aujourd’hui qu’Israël est un Etat binational. Certains profitent de la belle vie à Tel-Aviv tandis que les autres doivent supporter les attaques de roquettes pendant 7 ans, leurs frères assis aux terrasses de café et regardant les informations comme s’il s’agissait du Kenya », a confié le maire de Dimona Meïr Cohen au Jerusalem Post mardi 12 février.

Mercredi, les dirigeants des communautés du sud d’Israël ont prévu de protester, accusant le gouvernement de négliger leur sécurité. Ils annonçaient une grève dans plus de 30 villes et conseils locaux. La grève incluera tous les services publics, y compris les écoles.

« Un Etat normal ne tolèrerait pas la situation à laquelle les habitants de Sderot sont confrontés depuis 7 ans. Nous voulons exprimer notre opinion et nous tenir à côté des gens de Sderot », explique le maire de Beersheva Yaakov Turner.

Turner a qualifié la situation actuelle - l’absence de barrière de sécurité dans la région des collines de Hébron et la brêche à la frontière entre l’Egypte et Israël à Rafiah - de bombe à retardement.
« La police et l’armée ignorent les trafics de drogue et de femmes empruntant cette frontière depuis tellement longtemps, que ce n’était qu’une question de temps avant qu’un terroriste n’utilise cette même voie pour s’infiltrer en Israël et commettre un attentat », explique Turner.

Les maires du Néguev et les présidents des conseils locaux ne demandent pas la démission d’Olmert mais exigent plutôt qu’il leur donne l’agenda de la fin de la construction de la barrière de sécurité. Ils veulent aussi que l’armée leur soumette les solutions qui sont envisagées pour mettre fin aux attaques de roquettes contre Sderot et que le gouvernement tranfère les fonds qui ont été prévus pour le développement.

L’organisateur de la protestation, Nissim Nir, qui était impliqué dans la promotion des lois du Néguev - lesquelles prévoyaient des réductions d’impôts pour les résidents et les entrepreneurs du Néguev ; ces réductions ont été annulées en 2001 - a déclaré que le gouvernement avait négligé le sud.

Le Libéria, Israël et l’industrie du diamant

Le ministre des Terres, des mines et de l’énergie du Libéria Eugène H.Shannon visite Israël cette semaine. La visite intervient seulement deux mois après que le memorandum d’une entente a été signé - sous les auspices de la présidente du Libéria Ellen Johnson-Sirleaf - par Shannon et le président de l’Institut du diamant en Israël. Le memorandum de l’accord pose les fondations d’une coopération stratégique entre le gouvernement du Libéria et l’industrie israélienne du diamant.

Cette coopération fait suite à des années de combats au Liberia, pendant lesquelles la guerre civile et une mauvaise gestion de l’Etat ont détruit la plus grande partie de son économie. De nombreux hommes d’affaires ont fui le pays, emportant avec eux leur expertise et leurs capitaux. Mais avec la fin des combats et l’installation d’un gouvernement élu démocratiquement en 2006, certains d’entre eux sont revenus.

Pourvu de diamants, d’or de minerai et de forêts, le Libéria est producteur et exportateur de produits de base - principalement de caoutchouc et de bois. Johnson-Sirleaf a pris des mesures pour réduire la corruption, construire des relations avec des donateurs internationaux et encourager l’investissement privé.

L’embargo sur l’exportation du diamant a été récemment levé, ouvrant de nouvelles sources de revenus pour le gouvernement. La reconstruction des infrastructures et l’augmentation des entrées dans cette économie ravagée dépendront largement de la générosité financière et de l’assistance technique des pays donateurs et des investissements dans les secteurs clé, tels que les infrastructures et l’énergie.

Le Libéria a pris des mesures pour forger des liens plus étroits avec les pays occidentaux, particulièrement les Etats-Unis. Johnson-Sirleaf a visité ces derniers mois des pays occidentaux tels que le Royaume-Uni, la Suède, la Norvège, l’Espagne, la France et l’Allemagne. Elle a aussi visité la Chine et la Libye, avec lesquelles le Libéria entretient des relations étroites.

Chetrit veut fonder de nouvelles villes arabes en Galilée

Le ministère de l’Intérieur a commencé à planifier la construction d’une nouvelle ville arabe en Galilée, a déclaré le ministre de l’Intérieur Meïr Chetrit mardi 12 février.

Le ministre s’exprimait dans le cadre d’une tournée dans les villes du nord. Il a annoncé depuis la ville d’Umm el-Fahm qu’il avait l’intention de donner un statut de ville au village de Kafr Kassem et qu’il avait donné l’instruction à son ministère d’étudier la création d’une nouvelle ville arabe en Galilée.

Il a également indiqué au maire d’Umm el-Fahm - qui lui demandait de faire cesser les démolitions de bâtiments construits sans permis - qu’il n’était pas autorisé à s’opposer aux ordres de la justice.

Chetrit a indiqué que son ministère allait autoriser la création de conseils locaux pour chaque ville de plus de 15 000 habitants.

INTERNATIONAL

Obama en route pour la victoire

Barack Obama a largement remporté mardi 12 février les trois primaires démocrates en Virginie, dans le Maryland et à Washington D.C., effaçant l’avance de sa rivale Hillary Clinton dans la course à la nomination du parti pour la présidentielle américaine.

Obama, qui avait déjà raflé la mise lors de cinq consultations électorales le week-end dernier, enregistre ainsi huit succès consécutifs face à l’ex-First Lady, désormais en difficulté après avoir été grande favorite avant le début des primaires.

Ajoutant aux soucis de la sénatrice de New York, son directeur adjoint de campagne a annoncé sa démission mardi.

Côté républicain, John McCain a renforcé son avance sur ses concurrents en remportant les trois « primaires du Potomac ».

Elimination d’un terroriste en plein Damas

L’un des 20 hommes les plus recherchés par le FBI a été tué mardi 12 février dans la soirée à Damas, capitale de la Syrie.

Imad Mughniyeh était responsable de la branche militaire du Hezbollah et chargé des relations avec l’Iran.

Proche de Hassan Nasrallah, il avait été à l’origine de l’attentat de Buenos Aires perpétré en 1994 et du détournement de l’avion de la TWA en 1985.

Mughniyeh était également responsable de la mort de plusieurs citoyens américains qu’il prenait pour cibles. Il avait organisé les attentats dirigés contre l’ambassade des Etats-Unis et l’état-major de ses forces militaires à Beyrouth pendant la guerre civile qui avait déchiré le Liban dans les années 80.

Mughniyeh est mort dans l’explosion d’une voiture.

Le ministère de l’Intérieur syrien n’a pas commenté l’évenement. Damas héberge de nombreuses organisations terroristes dont la plupart sont reliées à l’Iran.

Le Hezbollah a immédiatement accusé Israël d’être derrière l’élimination de Mughniyeh.

Le Bureau du Premier ministre a rejeté toute implication d’Israël dans l’élimination.

Les journaux danois publient de nouveau les caricatures du prophète Mahomet

Les journaux danois ont de nouveau imprimé dans leurs colonnes l’une des caricatures du prophète Mahomet. La caricature décrit le prophète la tête couverte d’un turban en forme de bombe.

Les journaux ont déclaré vouloir ainsi manifester leur engagement total en faveur de la liberté de parole après que trois hommes ont été arrêtés mardi 12 février. Ils sont soupçonnés d’avoir comploté pour assassiner l’un des dessinateurs des caricatures.

Les caricatures dessinées par Kurt Westergaard et 11 autres caricaturistes avaient provoqué la colère des musulmans il y a 2 ans.

Le Jyllands-Posten, qui avait publié le premier les caricatures en septembre 2005, les a de nouveau imprimées dans on édition de mercredi, rejoint par d’autres journaux danois.

“Nous faisons ceci pour témoigner de ce qui est en jeu derrière ce cas et pour soutenir d’une manière totale la liberté de parole que nous défendrons toujours en tant que journal”, a expliqué le journal Berlingske Tidende de Copenhague.

Italie : un forcené se barricade dans une garderie avec une vingtaine d’enfants

Un homme armé d’un cutter s’est retranché mercredi 13 février avec une vingtaine d’enfants et deux employés, dans une garderie de Reggio de Calabre, dans le sud de l’Italie, ont rapporté les agences italiennes.

Les policiers sont sur place et tentent de convaincre l’homme de quitter le bâtiment, a confirmé un responsable de la police à Reggio de Calabre qui a requis l’anonymat.

Selon l’agence ANSA, le père et un frère du forcené seraient également présents sur place pour tenter de lui parler.

Selon les premiers éléments, l’homme présentait des signes visibles d’agitation. Il a demandé à parler à des journalistes en faisant référence à des questions d’argent et de justice.



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