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Un ambassadeur français s’oppose à l’Iran à propos d’Israël
Le flash info du Jerusalem Post édition française
Article mis en ligne le 5 février 2008

Un ambassadeur français convoqué par le ministère des Affaires étrangères iranien a condamné les propos récents du président iranien Mahmoud Ahmedinedjad déclarant qu’Israël serait détruit, a annoncé l’un des portes-parole du Quai d’Orsay lundi 4 février.

Pascale Andreani a confirmé que l’ambassadeur français en Iran avait été convoqué à la suite d’une dispute entre les deux pays - largement causée par la question du nucléaire iranien. Les médias iraniens avaient rapporté dimanche que l’ambassadeur Bernard Poletti avait été convoqué, les autorités iraniennes souhaitant protester contre la politique de la France vis à vis des activités nucléaires iraniennes.

La France a soutenu vivement un nouveau cycle de sanctions contre l’Iran suite à son refus de suspendre ses activités d’enrichissement d’uranium.

Andreani a déclaré que Poletti avait profité de l’occasion de la convocation pour protester contre les commentaires “inacceptables” qu’Ahmedinedjad avait fait la semaine dernière lors d’un discours prononcé à Bushehr, où les leaders iraniens avaient annoncé qu’Israël serait détruit.

Poletti a rappelé la position française selon laquelle “le conflit israélo-palestinien et les relations entre Israël et le Liban ne peuvent pas servir de prétexte pour remettre en question le droit d’Israël à exister”, a répété Andreani.

ISRAËL - AUTORITE PALESTINIENNE

La police se déploie après l’attentat de Dimona

La police d’Israël a augmenté sa présence dans les villes principales et les lieux publics après l’attentat qui a visé un centre commercial à Dimona lundi 4 février.

Un terroriste a activé sa ceinture d’explosifs, tuant une femme et blessant des dizaines de personnes. L’autre terroriste, qui était également pourvu d’une ceinture d’explosifs, n’est pas parvenu à l’activer et a été abattu par un officier de la police. des frontières avant qu’il puisse renouveller sa tentative de se faire exploser au milieu du public

Selon la radio israélienne, le niveau d’alerte de la police est monté à “C”, le niveau le plus élevé au dessous de celui qui indique un état d’urgence.

La police a annoncé que davantage d’officiers de police patrouilleront dans le sud, et dans les districts de Jérusalem et Tel-Aviv.

Les forces de sécurité ont annoncé que le nombre d’alertes indiquées par les sources des services de renseignements avait augmenté depuis l’attaque d’hier.

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Enterrement de la victime de l’attentat de Dimona

Liouvov Rodolskaya, 73 ans, a été tuée hier lors de l’attentat-suicide qui a visé le centre commercial de Dimona. Elle sera enterrée cet après-midi à 16h au nouveau cimetière de Beersheva.

Son mari, qui a été grièvement blessé par l’explosion, est toujours dans un état critique à l’hôpital Soroka de Beersheva.

Deux hommes du Hamas tués par l’armée

Deux hommes armés du Hamas ont été tués mardi 5 février dans la matinée au cours d’un affrontement avec l’armée le long de la frontière entre Israël et la bande de Gaza, ont déclaré le Hamas et des responsables médicaux.

L’armée a annoncé que deux hommes supects se sont approchés des forces israéliennes tandis qu’elles conduisaient une opération de routine dans le sud de Gaza contre des tireurs de Kassam. Les troupes ont ouvert le feu, l’un des hommes leur a répliqué, a commenté l’armée.

L’affrontement s’est déroulé dans une zone fréquemment utilisée par les lanceurs de roquettes, qui visent les passages de Kerem Shalom et Soufa.

Deux roquettes tirées contre Sderot

Des terroristes palestiniens ont lancé deux roquettes depuis la bande de Gaza contre Sderot mardi 5 février dans la matinée.

Il n’y a aucun blessé mais l’une des roquettes a provoqué des dommages à une usine de la zone industrielle.

La seconde roquette est tombée dans une zone ouverte.

L’Egypte ne veut pas du Hamas à Rafiah, selon une source du Caire

L’Egypte ouvrira de nouveau le passage de Rafiah seulement quand l’Autorité palestinienne reprendra son contrôle. Elle ne tolèrera pas “une présence symbolique” du Hamas, a déclaré une source égyptienne mardi 5 février.

D’après la source, citées par la radio israélienne, l’Egypte a demandé qu’Israël continue à garder l’accord de 2005 signé après le retrait de Gaza, lequel confiait la frontière de Rafiah à l’Autorité palestinienne sous la supervision d’observateurs européens.

La source a expliqué que l’Egypte n’envisageait pas de mettre au point un nouvel accord pour permettre la réouverture de la frontière.

Les Etats-Unis, l’Union européenne, et l’ONU avaient déclaré être favorables au déploiement des forces de l’Autorité palestinienne à la frontière. Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a de son côté expliqué les raisons pour lesquelles il était hostile à un partage de la frontière avec les hommes du Hamas.

Affrontements à Rafiah

Des tirs ont éclaté lundi 4 février à la frontière entre l’Egypte et la Bande de Gaza, après que des jeunes ont jeté des pierres sur des gardes égyptiens.

Un Palestinien a été tué et des membres de la police des frontières égyptienne ont été blessés.

Les affrontements ont éclaté quand les policiers égyptiens ont tenté de fermer de nouveau la frontière, repoussant des habitants de Gaza qui ont alors commencé à protester.

Il s’agit des accrochages les plus graves survenus à la frontière depuis l’ouverture de brèches dans le mur séparant le territoire palestinien de l’Egypte le 23 janvier dernier. Les forces égyptiennes avaient commencé à refermer la frontière dimanche.

Olmert bousculé par les familles endeuillées

Le Premier ministre Ehoud Olmert s’est adressé à la Knesset lundi 4 février pour la première fois depuis que le rapport Winograd a rendu ses conclusions. Son discours a été interrompu par les protestations d’un père de famille ayant perdu son fils pendant la guerre du Liban.

Olmert venait juste de dire que les décisions prises pendant la guerre étaient « inévitables et réalistes », quand Eliphaz Baeloha - dont le fils de 21 ans a été tué le 20 juillet 2006 - s’est levé du banc des visiteurs pour crier : « Tu n’es pas mon Premier ministre ! Je reconce à ma citoyenneté ! ».

« En tant que résident de Carmiel et père qui a perdu son fils pendant la guerre, ce pays et ses dirigeants me rendent malade », a expliqué Baelhoa au Jerusalem Post. « Comment Olmert a-t-il osé se tenir debout et dire ce qu’il a dit ? Quel droit a-t-il de nous diriger ? »

L’adresse de Baeloha a conduit les autres familles endeuillées présentes à la Knesset à se lever à son exemple et à interpeller le Premier ministre. Mirta Szajbrum, dont le fils de 24 ans a été tué dans la phase finale de la guerre, a crié : « Mon fils est mort pendant la guerre ! Où sont tes fils ? »

Baeloha a été évacué de la Knesset par la sécurité, tandis que les autres familles endeuillées l’ont suivi par solidarité et en signe de protestation contre Olmert. Les députés Arieh Eldad et Ouri Ariel, de l’Union nationale - Parti national religieux, ont également quitté l’assemblée. Ils se sont joints à une manifestation organisée par les soldats réservistes et les familles endeuillées au Parc des roses proche de la Knesset.

Olmert a mis un certain temps à se reprendre, le visage apparemment bouleversé.

Ce matin, certains journalistes ont exprimé leur malaise sur la manièr dont les familles endeuillées intervenaient dans le débat public, sans remettre en cause la légitimité de leur souffrance et le poids de leur perte.


Olmert bousculé par les députés

« Winograd oblige le peuple israélien, et d’abord ses dirigeants, à se livrer à une espèce d’examen de conscience, non pas uniquement dirigé sur la question des échecs de la guerre, mais aussi sur les valeurs de base », a déclaré Olmert devant la Knesset lundi 4 février. « J’assume la pleine responsabilité des échecs. Il n’y a pas de vraie démocratie sans responsabilité et je l’accepte. J’utiliserai cette responsabilité pour réparer les fautes, mettre en oeuvre les recommandations et démarrer les changements. J’ai commencé ainsi un jour après la guerre, et je continuerai ».

Olmert avait commencé son discours en défendant sa décision d’entrer en guerre, rappelant aux députés qu’il avait reçu le soutien écrasant de la Knesset de lancer la seconde guerre du Liban après l’enlèvement des deux soldats Ehoud Goldwasser et Eldad Reguev le long de la frontière le 12 juillet 2006.

Il a également pris à parti le leader de l’opposition Benyamin Netanyahou, le président du Likoud, lui rappelant qu’il avait été consulté à chaque étape de la guerre et qu’à chaque fois il avait soutenu les décisions du cabinet. Olmert lui a fait remarquer qu’il était maintenant malvenu de sa part de se désolidariser des résultats de la guerre, dans la mesure où il en avait cautionné chaque mouvement. Un député a crié depuis sa chaise, en riant, se référant aux demandes répétée de Benyamin Netanyahou appelant à la démission d’Olmert : « Bibi démission ! »

La Knesset a soutenu le discours d’Olmert sur le rapport Winograd à 59 voix contre 53, six députés de la coalition votant dans l’opposition (les travaillistes Ophir Pines-Paz, Shelly Yachimowitch, Eitan Cabel, Danny Yatom, les membres de Kadima Avigdor Yitzhaki et Marina Solodkin). Le vote était purement symbolique.

Les députés de l’opposition ont continuellement sifflé Olmert, appelant à sa démission immédiate.

« Le Premier ministre fuit sa responsabilité. Je ne l’aiderai pas à reporter la responsabilité sur le peuple, l’opposition et moi personnellement. Nous avons tous soutenu la guerre, et même aujourd’hui nous la soutenons ... mais nous n’avons pas soutenu la conduite erronnée de la guerre », a répliqué Netanyahou. Il a également rappelé, s’adressant à des députés présents dans l’assemblée, qu’il s’était battu sur le terrain, avec certains d’entre eux, et qu’il avait commandé des unités et des bataillons, faisant implicitement référence à l’absence d’expérience militaire d’Olmert. Elle lui avait déjà été reprochée après la guerre par l’opposition.

La député Zehava Gal-On (Meretz) a ouvert son intervention en évoquant les familles endeuillées : « Le sang des fils crie depuis les entrailles de la terre », a-t-elle commencé, empruntant un verset des Prophètes. « Vous continuerez à l’entendre jusqu’à ce que vous tombiez. Vous avez gagné votre guerre de survie, mais l’Etat d’Israël a perdu. Un Etat n’est pas un plan de survie, et vous devez donc démissionner ».

Dimanche, le président du Parti travailliste Ehoud Barak avait annoncé qu’il ne pousserait pas son parti hors de la coalition, malgré la promesse qu’il avait faite de démissionner si les conclusions de la commission Winograd accusaient durement le gouvernement. De nombreuses voix se sont levées contre sa décision de rester.

Nouveau scandale de maltraitance contre des personnes âgées

La police de Tel-Aviv a rendu public ce matin un nouveau cas de maltraitance contre des personnes âgées qui est l’objet d’une enquête.

Deux habitants de Hod ha-Sharon sont soupçonnés de s’être livrés à des actes de cruauté contre des personnes âgées handicapées pour leur soustraire de l’argent et s’approprier leurs biens.

L’une d’elles aurait été expropriée de sa maison pour être placée dans un appartement détruit et brûlé. La radio a également évoqué la possibilité de maltraitance sexuelle.

Ce scandale vient s’ajouter à une longue liste de cas d’agressions contre des personnes âgées.

La commission pour les rescapés de la Shoah se réunit

La commission chargée d’enquêter sur la situation des rescapés de la Shoah se réunit pour la première fois mardi 5 février. Elle est présidée par un ancien juge de la cour suprême - Dalia Dorner.

La commission doit examiner les raisons du retard dans le versement des allocations qui avaient été votées par une commission précédente. Le contrôleur de l’Etat Micha Lindenstrauss avait publié un rapport très critique envers le gouvernement accusé de retarder l’exécution des recommandations visant à améliorer le sort des rescapés de la Shoah.

Nouvelle lecture d’un sceau datant du premier Temple

Le Dr Eilat Mazar, qui avait découvert un sceau de l’époque du premier Temple il y a trois semaines, a déclaré lundi 4 février qu’elle avait revu la lecture du nom qu’il portait. Le sceau avait été découvert au cours de fouilles archéologiques dans la Ville de David à Jérusalem.

Mazar avait originellement lû le nom comme indiquant “Temech”, suggérant qu’il faisait référence à une famille servant le Temple dont le nom est mentionné dans le livre de Néhémie.

Mais suite à l’article paru dans le Jerusalem Post, de nombreux spécialistes se sont penchés sur la découverte, concluant que Mazar avait fait une erreur en lisant l’inscription à l’envers. Plutôt que de la lire de la droite vers la gauche, il fallait la lire de la gauche vers la droite, le sceau étant gravé à l’envers à la manière d’un tampon.

Le nom qu’il porte fait maintenant référence à une “Shlomit”, nom assez courant à l’époque. Il ouvre également d’autres perspectives dans les rapports possibles avec la Bible.

INTERNATIONAL

La Syrie s’arme, selon le Mossad

Malgré la censure qui entourait la réunion de la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset lundi 4 février, des sources ont indiqué que le chef du Mossad, Meir Dagan, avait déclaré à la commission que la Syrie accélérait ses acquisitations d’armement ces derniers temps. Il a également indiqué qu’Israël n’avait pas remarqué d’intentions agressives de la part de la Syrie.

De députés ont affirmé, avant de se rétracter, que Dagan avait rejeté le rapport américain sur le nucléaire iranien. Le rapport indiquait que l’Iran avait interrompu son programme nucléaire depuis 2003.

Aucun député n’a souhaité s’exprimer sur les déclarations de Dagan.

Nouvelle baisse de Sarkozy dans les sondages

Nouvelle baisse du président français Nicolas Sarkozy dans les sondages. La cote de confiance du président de la République enregistre en février un recul de sept points par rapport au mois dernier, à 46% d’opinions positives, selon une enquête IFOP paraissant jeudi 7 février dans « Paris Match ».

53% des personnes interrogées disent « désapprouver l’action de Nicolas Sarkozy », chiffre en hausse de sept points par rapport à janvier.

Le Premier ministre François Fillon, avec 57% d’opinions positives (+5), est désormais plus populaire que le président. 42% des sondés n’approuvent pas l’action du chef du gouvernement (-5).

  • sondage réalisé par téléphone du 31 janvier au 1er février auprès d’un échantillon représentatif de 1.005 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

France : le Tchad sera t-il une nouvelle Côte d’Ivoire ?

« Si la France doit faire son devoir, elle le fera. Que personne n’en doute », a averti mardi 5 février le président français Nicolas Sarkozy à propos de la situation au Tchad, où des forces rebelles tentent de renverser le régime du président Idriss Déby.

« Maintenant qu’il y a la décision du Conseil de sécurité (des Nations unies), il faut laisser le Tchad tranquille » et « arrêter maintenant avec ces actions rebelles », a lancé le président français, en déplacement à La Rochelle.

« Si le Tchad était victime d’une agression, la France aurait -au conditionnel- les moyens de s’opposer à cette action » et « chacun doit bien y réfléchir », a insisté Nicolas Sarkozy, qui était interrogé sur une éventuelle intervention militaire française contre les rebelles tchadiens. « Chacun est averti et doit prendre ses responsabilités. »

« L’armée française n’est pas là pour s’opposer par les armes à qui que ce soit, mais maintenant il y a une décision juridique du Conseil de sécurité, prise à l’unanimité », a-t-il rappelé, en référence à la déclaration présidentielle adoptée la veille au siège de l’ONU, qui condamne « fermement » les attaques et « toutes les tentatives de destabilisation par la force » du Tchad.

« C’est par les élections qu’on prend le pouvoir et pas autrement », a relevé M. Sarkozy.

La déclaration présidentielle du Conseil de sécurité « soutient sans ambiguïté le gouvernement légitime du Tchad. Elle condamne sans ambiguïté l’action des rebelles » et « elle donne un cadre juridique en cas d’éventuelle agression contre le régime du président Déby pour que chaque pays aide le gouvernement légitime », a encore souligné le président français.

Aux rebelles qui accusent la France d’avoir participé aux combats et tué des civils, Nicolas Sarkozy a répondu : « ce n’est absolument pas exact ». « Il n’y a eu aucun tir de l’armée française, si ce n’est pour protéger nos compatriotes lorsque nous avons été amenés à les exfiltrer (...) C’est une décision que j’ai prise dans la nuit de vendredi à samedi. Ils (les soldats français) étaient donc en état de légitime défense », a souligné Sarkozy.

Interrogé sur Europe-1, le général Mahamat Nouri, principal chef de la rébellion tchadienne, a pour sa part affirmé que l’aviation française a bombardé les positions rebelles. « Depuis avant-hier soir, c’est l’aviation française qui nous pilonnait. L’aviation nous a bombardés depuis hier matin (lundi) jusqu’à ce matin (mardi) une heure du matin. »

« Je n’ai pas voulu qu’il y ait d’intervention directe (...) avant qu’il y ait un cadre juridique bien précis », a précisé Nicolas Sarkozy. « On n’est plus dans ce qu’on appelait la Françafrique (...) Il y a des règles internationales et je veux m’y conformer. »



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