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yad vashem.org
mardi 8 novembre 2022
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Le matin du 17 juin 1944, un homme en civil a frappé à la porte… Il avait un mandat d’arrêt contre moi… Ils m’ont interrogée… Ils ont posé des questions sur les enfants, en particulier sur Hannah. L’enquêteur m’a demandé où elle se trouvait, alors en souriant, j’ai répondu qu’elle était dans une implantation agricole près de Haïfa. Il a secoué la tête et dit : « Elle est ici, dans la pièce voisine ». La porte s’est ouverte. J’étais stupéfaite. Aniko [Hannah] se tenait dans l’embrasure de la porte, tenue par quatre hommes. Ses cheveux ébouriffés ne cachaient pas les contusions bleues au-dessus de ses yeux. Elle a échappé à leur prise et sauté sur moi en sanglotant : « Mère, pardonne-moi ».