L’espérance d’une alternance après les premiers jours de la démission d’Idit Silman est retombée comme un soufflet. L’imminence de la chute du gouvernement ne semble plus être d’actualité, avant la fin de l’année au moins. D’abord la reprise du parti Yamina par son chef a refroidi les ardeurs de ceux qui voulaient faire sécession. En décidant de qualifier Amichai Chikli de « transfuge », Naftali Bennett lui interdit de voter la censure et de se présenter aux prochaines élections sur une liste de l’un des partis actuels de la Knesset sauf à en créer un nouveau. Tous ceux avant lui qui avaient sauté ce pas, n’ont pas retrouvé leur mandat à la Knesset. Le calme est donc revenu à Yamina et la coalition se maintient donc à 59 ou 60 sièges. Dans l’opposition le Likoud peut compter sur 54 sièges, loin des 61 exigés pour changer de gouvernement.
Les députés israéliens peu pressés de renverser le gouvernement
Par Jacques BENILLOUCHE - Temps et Contretemps
Article mis en ligne le 15 avril 2022