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Mythes de l’Holocauste selon Ahmadinejad
Par Alan M. Dershowitz, FrontPageMagazine.com, 28 Septembre, 2007 | Adaptation française de Simon Pilczer, volontaire de l’IHC
Article mis en ligne le 7 octobre 2007

Dans ses discours, en particulier celui de l’Université Columbia, Mahmoud Ahmadinejad répète deux mythes au sujet de l’Holocauste. Le premier, toute personne raisonnable sait que c’est un mensonge complet : à savoir que l’holocauste n’est pas advenu. Le second mythe, cependant, échappe à l’attention critique pour sa plus grande part, parce que beaucoup de gens ne sont pas prévenus de sa fausseté.

Le mythe est que le peuple palestinien et ses chefs n’ont absolument rien à voir avec l’Holocauste. La conclusion supposée découler de ce « fait » est que l’établissement d’Israël à la suite du génocide nazi du Peuple juif était une injustice pour les Palestiniens. C’est la façon dont Ahmadinejad l’a formulé dans son intervention à Columbia.

« ...[Etant donné cet évènement historique, l’Holocauste], s’il est une réalité, nous devons nous demander si le peuple palestinien doit payer pour lui... « Le peuple palestinien n’a commis aucun crime. Ils n’ont joué aucun rôle dans les Seconde Guerre Mondiale ».

Ces déclarations sur le rôle des Palestiniens sont manifestement fausses. La vérité est que la direction palestinienne, soutenue par les masses palestiniennes, a joué un rôle significatif dans l’Holocauste hitlérien. Le chef palestinien à l’époque était Hadj Amin Al-Husseini, le Grand Mufti de Jérusalem. Comme le Pr. Edward Saïd l’a reconnu :
« Hadj Amin al-Husseini représentait le consensus palestinien arabe, il avait le soutien des partis politiques arabes qui fonctionnaient en Palestine, et était reconnu d’une certaine manière par des gouvernements arabes comme la voix du peuple palestinien ».

Husseini était « le chef national de la Palestine » et c’est dans cette position qu’il passa son alliance notoire avec Hitler et joua un rôle actif dans la promotion de l’Holocauste. Voilà la véritable histoire que Ahmadinejad s’est efforcé de transformer en mythe.

Peu après l’arrivée d’Hitler au pouvoir, le grand Mufti décida de l’imiter. Il informa le consul allemand à Jérusalem que :
« Les Musulmans à l’intérieur et à l’extérieur de la Palestine accueillent favorablement le nouveau régime en Allemagne et espèrent l’extension du système gouvernemental fasciste, antidémocratique à d’autres pays ».

Pour y parvenir dans son propre pays, Husseini organisa les « scouts nazis », fondés sur les « jeunesses hitlériennes ». La swastika devint un symbole bienvenu chez beaucoup de Palestiniens.

De 1935 à la fin des années 1930, les Arabes s’efforcèrent d’entraver l’immigration juive et les tentatives pour secourir autant de Juifs que possible dans l’Allemagne hitlérienne. Ces années furent aussi marquées par l’escalade de la violence islamique orchestrée par Husseini et d’autres chefs musulmans. En 1936, le terrorisme arabe prit une nouvelle dimension.

Au début, les cibles furent de nouveau les civils juifs sans défense dans les hôpitaux, les cinémas, les foyers et les magasins. Puis vinrent les grèves et les fermetures de commerces, puis les attentats à la bombe des bureaux britanniques.

Le régime nazi en Allemagne et les fascistes italiens soutenaient la violence, en procurant des « millions » au mufti. Les SS, sous la direction de Heinrich Himmler, fournissaient aussi bien un support financier et logistique aux pogromes antisémites en Palestine. Adolf Eichmann visita Husseini en Palestine et maintint ensuite un contact régulier avec lui.

Le soutien fut mutuel, comme un commentateur arabe le formule :
« Sentant le fouet de la pression et de l’influence juives, les arabes sympathisèrent avec les nazis et les fascistes dans les horreurs et les procès dues aux intrigues juives et aux pressions financières internationales ».

Les Palestiniens et leurs alliés arabes furent tout sauf neutres dans la destinée des communautés juives d’Europe. Le chef officiel des Palestiniens, Haj Amin al-Husseini, passa les années de la guerre à Berlin avec Hitler, y servant de consultant sur la question juive.

Il fut emmené en tournée à Auschwitz par Himmler et exprima son soutien à l’assassinat de masse des Juifs européens. Il chercha aussi à « résoudre le problème des éléments juifs en Palestine et d’autres pays arabes » en employant la « même méthode » utilisée dans les ‘pays de l’Axe’. Il ne serait pas satisfait avec les résidents juifs en Palestine - dont beaucoup étaient des descendants de Juifs séfarades y ayant vécu depuis des centaines, voire des milliers d’années - restant une minorité dans un Etat musulman.

Comme Hitler, il voulait être débarrassé du « moindre dernier Juif ».

Comme Husseini l’a écrit dans ses mémoires :
« Notre condition fondamentale pour coopérer avec l’Allemagne était d’avoir carte blanche pour éradiquer le moindre dernier Juif de Palestine et du monde arabe. Je demandais à Hitler une garantie explicite pour nous permettre de résoudre le problème juif d’une manière appropriée à nos aspirations nationales et raciales, et selon les méthodes scientifiques innovées par l’Allemagne dans sa prise en charge des Juifs. La réponse que j’obtins fut : « Les Juifs sont à vous ».

Le mufti prévoyait apparemment de retourner en Palestine en cas de victoire allemande et de construire un camp de la mort, d’après le modèle d’Auschwitz, près de Naplouse. Husseini incita ses partisans pro-nazis par ses mots :
« Levez-vous, fils d’Arabie. Combattez pour vos droits sacrés. Massacrez les Juifs où que vous les trouviez. Leur sang répandu plaît à Allah, à notre religion et à notre histoire. Cela sauvera notre honneur ».

En 1944, une unité de commando germano-arabe, sous le commandement de Husseini, fut parachutée en Palestine et empoisonna les puits de Tel Aviv.
Husseini contribua aussi à un coup d’Etat pro-nazi en Irak, et aida des milliers de Musulmans à s’organiser dans les Balkans en unités militaires, connues sous le nom de divisions Handlebars, qui exécutèrent des atrocités contre des Juifs , des Serbes, et des Tsiganes yougoslaves.

Après une rencontre avec Hitler, il nota ce qui suit dans son agenda :
Le mufti :
« Les Arabes étaient les amis naturels de l’Allemagne... Ils étaient donc préparés à coopérer avec l’Allemagne de tout leur cœur et se tenaient prêts à participer à une guerre, non seulement négativement en commettant des actes de sabotage et l’instigation de révolutions, mais aussi positivement par la formation d’une légion arabe. Dans cette lutte, les Arabes se battaient pour l’indépendance et l’Unité de la Palestine, de la Syrie et de l’Irak...

Hitler :
“L’Allemagne était résolue, à chaque étape, à demander à chaque nation européenne après l’autre de résoudre son problème juif, et en temps opportun, d’adresser un appel semblable aux nations non européennes aussi. Hitler. L’objectif de l’Allemagne serait alors seulement la destruction de l’élément juif résidant dans la sphère arabe sous la protection de la puissance britannique. Au moment où les divisions de tanks allemands et les escadres aériennes seraient apparues au Sud du Caucase, l’appel publique requis par le grand mufti pourrait être lancé dans le monde arabe ».

Il est juste de conclure que le chef officiel des Musulmans en Palestine, Hadj Amin al-Husseini était un criminel de guerre nazi à part entière, et fut reconnu comme tel à Nüremberg et recherché par la Yougoslavie comme criminel de guerre après la guerre. Il s’échappa en Egypte où il reçut l’asile, et contribua à organiser beaucoup d’anciens nazis et de sympathisants nazis contre Israël.

Il est aussi juste de dire que les sympathies pro-nazies et le soutien à Husseini étaient répandues parmi ses partisans palestiniens, qui le considéraient comme un héros y compris après la guerre, et la révélation de son rôle dans les atrocités nazies.

Selon son biographe, « la popularité de Hadj Amin parmi les Arabes palestiniens et au sein des Etats arabes augmenta vraiment plus que jamais pendant sa période avec les nazis.... [parce que] de larges fractions du monde arabe partageaient cette sympathie avec l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre Mondiale ».

Ce n’était pas davantage la haine du sionisme qui animait ce soutien à l’idéologie nazie. La « haine des Juifs du grand mufti... était insondable, et il la déchargea totalement pendant sa période d’activité avec les nazis (d’octobre 1941 à mai 1945) ».

Ses discours sur « Radio Berlin » étaient antisémites jusqu’à la moëlle :
« Tuez les juifs où que vous les trouviez, cela plaît à Dieu, à l’histoire et à la religion ».

En 1948, le Conseil National Palestinien élit Husseini comme président, bien qu’il fût encore un criminel de guerre recherché vivant en exil en Egypte. De fait, Husseini est encore révéré de nos jours chez beaucoup de Palestiniens comme un héros national. Yasser Arafat, dans un entretien conduit en 2002, repris dans le quotidien palestinien Al-Qods le 2 août 2002, appelle Hadj Amin al-Husseini « notre héros », en se référant au peuple palestinien. Arafat se vanta aussi d’être « l’un de ses soldats », même s’il savait qu’il était « considéré comme un allié des nazis ». (Si un Allemand d’aujourd’hui appelait Hitler « notre héros », il serait convenablement qualifié de néo-nazi !).

C’est donc un mythe, un autre mythe perpétré par le fabricant en chef de mythes de l’Iran - que les Palestiniens ne jouèrent « aucun rôle » dans l’Holocauste. Si l’on considère le soutien actif de la direction et des masses palestiniennes à la partie perdante de la guerre génocidaire, il était plus qu’équitable que les Nations Unies leur offrent leur propre Etat sur plus de la moitié de la terre arable du Mandat britannique ; Les Allemands des Sudètes en obtinrent beaucoup moins !


http://www.frontpagemag.com/Articles/Read.aspx?GUID=E36120C9-D999-4CE1-B285-A838B7D316A2



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