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Par Jacques BENILLOUCHE - Temps et Contretemps
mardi 25 janvier 2022
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Par dépit, par écœurement et par lassitude, l’ancien premier ministre libanais Saad Hariri, leader de la communauté sunnite, vient d’annoncer son retrait de la vie politique. Il ne supporte plus les magouilles politiques, les trahisons, les blocages politiques et le comportement aberrant de ceux qui jouent contre le Liban. Il était le seul à pouvoir fédérer autour de lui une population lasse de cette « libanisation » permanente et surtout du poids du Hezbollah, État dans l’État, qui a vassalisé le président chrétien Aoun. Sans troupes et ni miliciens, Hariri a cependant réussi à imposer une certaine dynamique d’opposition aux islamistes et à maintenir la paix avec l’aide de l’armée restée fidèle.