« Pendant des années, j’ai vagabondé à l’étranger. Maintenant, je pars errer à la maison. » C’est Itzik Manger, le prince des poètes yiddish, le troubadour, « l’oiseau privé de nid », qui annonce de la sorte son installation en Israël, à la fin des années 1950. Vous vous rappelez peut-être, chers lecteurs, ma première chronique pour K., dans laquelle je donnais des nouvelles de la florissante presse yiddish hassidique d’aujourd’hui.
À l’occasion de cette deuxième adresse, je voudrais réfléchir à ce que le yiddish offre à ceux qui l’utilisent. Est-il une langue de l’entre-soi ou de l’échange, ou bien les deux à la fois ?
Nouvelles du monde yiddish : Quel entre-soi ?
Macha Fogel
Article mis en ligne le 14 septembre 2021