Les Arabes ne veulent toujours pas renoncer à commémorer la Nakba, le 15 mai. On comprend la ferveur des commémorations des victoires, mais on explique mal la persistance à vouloir se souvenir de la Nakba, la catastrophe, la défaite arabe de 1948 et la création de l’État d’Israël, une défaite politique et non pas un génocide. D’année en année, l’esprit de revanche s’amplifie et se transmet de génération en génération parmi les Arabes israéliens qui se parent d’un sentiment national jusqu’à rejeter leur citoyenneté israélienne et privilégier l’identité palestinienne. Ils sont encouragés par les politiciens et les universitaires arabes qui les poussent à maintenir la flamme d’un passé révolu qu’ils n’ont aucune chance de voir refleurir.
Les Arabes persistent à commémorer la Nakba
Par Jacques BENILLOUCHE © Temps et Contretemps
Article mis en ligne le 15 mai 2021