« La question ne sera pas posée » et pour Sarah Halimi, le procès n’aura pas lieu
Times of Israel en français | Édith Ochs
Article mis en ligne le 29 avril 2021
Au procès d’Émile Zola, en pleine affaire Dreyfus, le président du tribunal, qui refusait obstinément toute mention de l’ « Affaire », répéta des dizaines de fois : « La question ne sera pas posée. » On a oublié son nom, mais pas la formule.
Et de même, pour Sarah Halimi, aucune question ne sera posée puisqu’il n’y aura pas de procès.
Du moins pas en France, son pays et celui de l’assassin.
Bientôt vingt ans que les assassinats antisémites se succèdent en France.