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Le ministre des Affaires stratégiques Israélien Lieberman : ‘‘L’union fait la force !’’
Yael Ancri | Arouts 7
Article mis en ligne le 22 juillet 2007

Le ministre des Affaires stratégiques, Avigdor Lieberman (Israël Béteinou), a affirmé que le renforcement des liens entre le président syrien, Bachar El-Assad, et son homologue iranien, Mahmoud Ahmanidejad, ‘‘contraignait Israël à se préparer différemment sur les plans diplomatique, militaire et politique.’’ Selon Lieberman, ‘‘la menace iranienne est extérieure à toute dispute politique. Ainsi, appelle-t-il le Premier ministre et le leader de l’opposition à peser de nouveau l’option d’un gouvernement national d’urgence.’’

D’après l’accord conclu entre les présidents iranien et syrien, l’Iran financera pour la Syrie l’acquisition d’armement moderne pour des sommes énormes et Damas s’engagera en contrepartie à ne pas négocier avec Israël.

D’après un rapport publié samedi matin dans le journal A-Shark al-Awsat et fondé sur une source iranienne, les dirigeants des deux Etats de l’axe du mal ont signé un document résumant l’accord, lequel comprend le financement iranien de l’achat de centaines de tanks, de dizaines d’avions de chasse ultramodernes, le financement d’une usine de production de missiles, de missiles sol-mer et une aide iranienne dans le domaine de la recherche nucléaire et de l’armement chimique. Assad, rappelons-le, s’est engagé à ne pas entreprendre de pourparlers avec Israël.

Lieberman n’est pas le seul à avoir réagi au rapport. Le président de la commission parlementaire des Affaires étrangères et de la Défense, Tsahi HaNéguebi (Kadima) ; a affirmé : « Assad prend des risques exagérés et met l’existence même de son régime en question. » Le député Arié Eldad (Ihoud Léoumi-Mafdal) a, pour sa part, déclaré : « Pour une raison ou pour une autre, le gouvernement israélien ignore non pas des informations provenant des services de sécurité, mais des processus parfaitement visibles. » Selon lui, cette façon de faire ressemble aux alliances conclues la veille des guerres des Six Jours et de Kippour. « Israël peut s’attendre, d’après la décision prise par l’Iran, à des attaques à partir de la bande de Gaza, de Judée Samarie, du Liban, de la Syrie et de l’Iran même, » a-t-il ajouté.

La gauche, toujours prête à foncer la tête en avant, a quant à elle appelé à renouveler les pourparlers avec la Syrie. Le président du parti d’extrême gauche, Meretz, Yossi Beilin, a affirmé : « Un danger de plus en plus grand se développe devant nos yeux en provenance du nord. Le seul moyen pour le gouvernement israélien de réagir est de s’opposer aux déclarations du président syrien. Quiconque s’oppose aujourd’hui à des négociations directes ou non avec la Syrie et au lieu d’agir selon les intérêts israéliens se plie aux préférences américaines, risque de se retrouver responsable d’un autre round sanglant et inutile dans la région. »

Le député Yitshak Ben-Israël (Kadima) a pour sa part affirmé qu’Israël ne pourrait pas rester indifférent au renforcement de l’axe du mal et devait fonder un gouvernement national d’urgence pour pouvoir lutter contre cette menace. « Le silence israélien encouragera l’Iran à devenir de plus en plus extrémiste jusqu’à transmettre la technologie nucléaire à la Syrie, » a-t-il ajouté.

Les services du Premier ministre, Ehoud Olmert, n’ont pas été particulièrement étonnés par le rapport publié ce matin dans le journal A-Shark al-Awsat. « On ne peut ignorer le fait qu’Assad a rencontré le président iranien et Khaled Mash’al, ce qui prouve qu’il est encore profondément enfoncé dans l’axe du mal, » a affirmé samedi soir un représentant du bureau d’Olmert.



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