Rançonner les otages ? Une affaire qui marche
par Michèle MAZEL | TEMPS et CONTRETEMPS
Article mis en ligne le 19 décembre 2020
Cette année l’Iran a démontré avec brio qu’elle savait manipuler les pays occidentaux pour arriver à ses fins. Un de ses agents est pris en flagrant délit d’espionnage ou sur le point de commettre un attentat ? Pour le faire remettre en liberté, rien de plus simple. Il suffit d’arrêter un chercheur ou un touriste qui a eu la mauvaise idée de se rendre au royaume des Ayatollahs. Il est souhaitable, mais pas indispensable, qu’il s’agisse d’un ressortissant du pays qui détient l’agent. Les protestations d’innocence du malheureux, accusé d’un crime imaginaire, seront vaines, comme sera l’indignation des médias.