La fin de l’année 2010 devait tout changer pour le monde arabe. Un Printemps, disait-on, qui a débuté en décembre 2010 en Tunisie avant de se propager. Mais la marche de l’histoire s’est grippée une nouvelle fois. L’imprévu s’est invité. Ces révolutions prenaient leur source dans le mécontentement général de populations spoliées et réprimées par des pouvoirs autoritaires. Très souvent, elles ont été récupérées dans les urnes par les Frères musulmans et leurs alliés. Ça a été le cas en Égypte avec Mohammed Morsi.
Dix ans après ces soulèvements en série, la confrérie islamiste et ses soutiens qataris et turcs ont majoritairement échoué dans leur quête du pouvoir.
États-Unis, Israël, monarchies du Golfe : qui est le vainqueur des Printemps arabes ?
sputniknews
Article mis en ligne le 19 décembre 2020