Il est aujourd’hui éloquent de vous donner à lire des papiers écrits si avant. “Si nous parvenions à qualifier cette guerre sainte de « crime contre l’humanité », la lutte contre le djihadisme serait plus efficace et la solidarité internationale encore plus forte”, écrivait déjà en 2016 Jacques Tarnero, chercheur et documentariste.
« Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. » Jamais ces mots d’Albert Camus n’ont été aussi pertinents. Jamais ils n’ont été, hélas, en aussi parfaite résonance avec l’actualité. Comment peut-on continuer à nommer du seul mot de « terroriste » les tueurs islamistes ? Quelle est cette prudence qui refuse de qualifier le « terroriste » ? De quelle couleur politique est-il, de quelle appartenance ? Quelle idéologie l’inspire ? Les tueurs nazis n’étaient-ils que des « assassins », des « criminels » ou bien étaient-ils des assassins parce que nazis ?
Jacques Tarnero. Le djihad est un projet de crime contre l’humanité
Tribune Juive
Article mis en ligne le 1er novembre 2020