Naguère, un président français pouvait dire, comme le fit le Général de Gaulle, « Israël, notre ami notre allié ». Ce temps est révolu. Dans le conflit israélo-arabe, la France a choisi d’adopter le narratif palestinien de façon inconditionnelle. Cela se traduit par des prises de position unilatérales. S’il est bien évident que la politique israélienne est loin d’être à l’abri des critiques, les décisions de Ramallah ne le sont pas moins. On aurait voulu entendre des condamnations fermes sur l’antisémitisme virulent qui se manifeste dans les livres scolaires de l’Autorité palestinienne et des condamnations non moins fermes du soutien de Ramallah aux terroristes coupables d’avoir assassiné des civils israéliens – hommes femmes et enfants.
Ah les ingrats
par Michèle MAZEL | TEMPS et CONTRETEMPS.
Article mis en ligne le 25 octobre 2020