« Sur les fleuves de Babylone » théorie du grand déplacement
David Lemler
Article mis en ligne le 3 mai 2020
Pour quitter l’Égypte, il aura fallu trouver une idée directrice, une ligne droite au sein de l’océan de la confusion idolâtre. Pour entrer dans la terre d’Israël, il aura fallu interrompre le cours du fleuve, opposer un arrêt au flux de l’errance nomade, dont le mouvement hypnotise et fascine, mais empêche de trouver un point d’appui pour agir et construire.
À l’autre bout de l’histoire biblique d’Israël, on retrouve des fleuves mais qui ne sont pas traversés, dans un texte essentiel à propos de l’exil :