Le ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, s’est déclaré, le 17 mars, prêt recourir à « tous les moyens » y compris la nationalisation pour « protéger » les entreprises françaises menacées par la crise du coronavirus. En Israël, personne ne pense à une renationalisation de grandes firmes. Mais la rumeur va bon train : et si Israël, pour sauver El Al, qui est en train de plonger dramatiquement, rachète la compagnie aérienne ? Ce n’est pas l’hypothèse la plus réaliste. Les israéliens n’aiment pas la culture de la nationalisation, sauf dans le cas d’une situation vraiment catastrophique (cela a été le cas dans les années 80 avec les banques). De nombreux milliardaires juifs américains où canadiens peuvent probablement acquérir, pour une bouchée de pain, cette firme emblématique. Le sionisme économique fait partie de l’ADN d’Israël.
Et si Israël, pour sauver El Al, rachète la compagnie aérienne ?
Israel valley
Article mis en ligne le 20 mars 2020