GVOUL גבול
Les mots « frontière » (gvoul) et « limite » (guévoula) sont proches de guiboul(« malaxage » ou « pétrissage »), c’est-à-dire ce qui réunit ou uniformise un ensemble d’éléments disparates. Gvoulapparaît pour la première fois dans la Tora (Genèse 10,19) au moment où est évoquée la naissance des différents peuples, cultures et langues, correspondant à des territoires précis
Il y est question des frontières du Cananéen qui s’étendent « en direction de Sodome et Gomorrhe » (villes réputées, dans la littérature midrashique, pour leur xénophobie), comme si, d’entrée de jeu, la Tora associait la frontière à quelque chose de potentiellement négatif.
Les mots pour le dire
L’éclaireur
Article mis en ligne le 9 mars 2020