La chambre de l’instruction a déclaré pénalement irresponsable Kobili Traoré. Les avocats de la famille de Sarah Halimi se pourvoient en cassation.
... S’il a reconnu les faits, il est apparu que la nuit du drame – le 3 avril 2017 –, Kobili Traoré était sous l’emprise d’une « bouffée délirante » due à une forte consommation de cannabis.
Trois expertises psychiatriques s’étaient en effet accordées sur ce point, sans toutefois se mettre d’accord sur la question de l’abolition ou de l’altération du discernement du suspect. « Le doute a profité à l’assassin », a lancé Me Francis Szpiner, l’avocat des enfants de la victime, à l’issue du délibéré.
Sarah Halimi : « Monsieur Traoré est judiciairement libre »
par Valentine Arama | Le Point.fr
Article mis en ligne le 4 janvier 2020