Juifs spoliés sous Vichy : une loi de 1945 au crible de la Cour de cassation
Times of Israel en français | AFP
Article mis en ligne le 12 septembre 2019
Le texte stipule que « l’acquéreur ou les acquéreurs successifs sont considérés comme possesseurs de mauvaise foi au regard du propriétaire dépossédé », sans limite dans le temps
L’an dernier, la justice française avait sommé deux Américains de rendre aux héritiers d’un collectionneur juif spolié sous l’Occupation une gouache de Pissarro qu’ils avaient dit avoir acheté légalement aux enchères. Saisie par ce couple, la Cour de cassation s’est penchée mardi sur un texte vieux de 74 ans, au coeur du litige.