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Dérapage sur Internet
Article mis en ligne le 27 février 2007

Dans son édition du lundi 26 février 2006, La Dépêche du Midi revient sur les « textes d’extrémistes ou d’illuminés qui circulent librement (sur le Net), des appels racistes qui vont parfois jusqu’à l’appel au meurtre. »

Selon la Dépêche, « Internet est devenu le terrain privilégié d’une nouvelle délinquance » et « le fléau c’est le message : attaques racistes, antisémites ou islamophobes, révisionnistes, ciblages de personnes, appels au meurtre... »

La Dépêche du Midi rappelle que Marc Knobel, chercheur au CRIF a mené un certain nombre de procédures pour le compte d’associations qui ont permis par exemple de faire condamner le portail Yahoo sur lequel des objets nazis étaient en vente libre. Mais la surveillance du net est selon lui trop souvent laissée aux associations.

« L’État se défile trop, regrette-t-il. Il faut qu’il prenne ses responsabilités, sans cela les lois ne pourront pas être appliquées. C’est aussi à l’État, à la police d’exercer sa vigilance et de faire son travail ».

Mais le problème essentiel est l’absence de règles communes suivant les pays. « Aux USA, mais aussi en Russie, en Angleterre ou dans les pays scandinaves, les hébergeurs font ce qu’ils veulent. Même en Europe, le droit n’est pas harmonisé » se plaint Marc Knobel. « Rien ne sera possible si les États ne réagissent pas », prévient Marc Knobel, très inquiet du développement de forums de plus en plus violents.

Pourtant en France l’arsenal législatif et répressif s’est progressivement mis en place en France, rappelle La Dépêche.

Créé en 2000, l’office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC) centralise la surveillance du net. Cette plateforme de signalement fonctionne d’abord grâce au « civisme » des usagers.

Qu’il s’agisse d’incitation à la haine raciale, de pédophilie ou de pornographie. « Nous sommes le plus souvent saisis par des internautes ou des fournisseurs d’accès d’ailleurs tenus de le faire », explique le commissionnaire divisionnaire Christian Aghroum, suivant un principe simple : « En se protégeant soi-même, on protège les autres ». Une fois le repérage effectué, il faut agir vite. « La loi nous permet de saisir le juge des référés pour faire fermer le site incriminé (raciste) indique Marc Knobel, chercheur au Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).

À condition d’avoir identifié les auteurs où à défaut de se retourner contre l’hébergeur. Nous avons ainsi fait condamner et interdire le site de la Tribu K ».



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