Remarquez le contraste : lorsque Matteo Salvini, le ministre italien de l’Intérieur, s’est récemment rendu à Jérusalem, qu’il a saluée comme la capitale d’Israël, le Premier ministre Benjamin Netanyahu l’a qualifié de « grand ami d’Israël ».
De retour chez eux, cependant, les Juifs libéraux italiens dénonçaient Salvini pour, entre autres, sa politique tsigane et son prétendu « racisme contre les étrangers et les migrants ».
Une bataille similaire, opposant le puissant Etat d’Israël à de petites communautés juives en voie de disparition (1), se déroule dans de nombreux pays européens, débattant invariablement sur le même sujet : ce que la presse appelle les partis d’extrême droite, populistes, nativistes ou nationalistes – et que j’appelle les « partis civilisationnels » (car ils visent principalement à maintenir une civilisation occidentale).
Opposition frontale entre l’Etat d’Israël et l’establishment juif européen
Daniel Pipes
Article mis en ligne le 29 janvier 2019