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NEW YORK (NATIONS UNIES) CORRESPONDANT - LE MONDE
vendredi 8 décembre 2006
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En dépit d’un embargo sur les armes décrété par la résolution 1701 du Conseil de sécurité, le 11 août, pour mettre fin au conflit avec Israël, le Hezbollah libanais est accusé, par des sources onusiennes et diplomatiques, de continuer à se procurer des armes en provenance de Syrie et d’Iran, ses principaux « parrains ». Dans un rapport transmis le 1er décembre au Conseil de sécurité de l’ONU, Kofi Annan affirme que « les Nations unies continuent à recevoir des rapports sur la contrebande illégale d’armes à travers la frontière libano-syrienne, mais n’ont pas été en mesure de vérifier ces rapports ».
Un haut responsable proche du dossier, contacté par Le Monde, évoque toutefois un « réarmement constant et massif du Hezbollah ». Selon lui, par crainte d’attiser le conflit, le premier ministre libanais, Fouad Siniora, refuse de divulguer ces informations « alarmantes ». Les données auraient été confirmées par les services de renseignement français, américains et israéliens.