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Où l’on voit que les États-Unis et Israël ont fort bien fait de se retirer de l’UNESCO - La preuve par Madame Azoulay
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 25 décembre 2017

Le 12 octobre 2017 les États-Unis annonçaient qu’ils se retiraient de l’UNESCO. Le 24 décembre le Premier ministre israélien annonçait avoir instruit son ministère des Affaires étrangères d’en faire de même. L’UNESCO ayant failli gravement à sa mission affichée et n’œuvrant guère pour « construire la paix dans l’esprit des hommes et des femmes », bien au contraire. Ce que l’on a vu dans ses résolutions absurdes, notamment en 2016, donnant crédit à une réécriture éhontée de l’Histoire d’Israël et des Juifs. Le 18 décembre la nouvelle directrice de l’organisme onusien enfonçait le clou...

L’Administration Trump et Israël

12 octobre 2017 : le Département d’État américain annonce se retirer de l’UNESCO pour sa gestion calamiteuse et son parti-pris anti-israélien systématique

Le 24 décembre 2017 Benyamin Netanyahu annonçait avoir instruit son ministère des Affaires étrangères d’en faire de même « compte tenu de l’attitude biaisée, de parti-pris et absurde » contre Israël. Ceci dans le contexte de « la position forte des États-Unis à l’ONU », position « bienvenue ».

Un message on ne peut plus clair de la directrice de l’UNESCO

Le 18 décembre 2017, directrice de l’UNESCO depuis novembre 2017, Madame Azoulay, ancienne conseillère culturelle, puis ministre de la Culture et de la Communication du président Hollande, leur donnait raison.

Elle publiait un message dithyrambique sur « la langue arabe...pilier de la diversité culturelle de l’humanité », dit-elle, « qui a assuré le dialogue des cultures », « qui a donné naissance à une esthétique fascinante » et « donne accès à une incroyable variété d’identités et de croyances ». Entres autres. Du politiquement correct et au-delà. Alors que, hélas, nombre de ses affirmations pourraient être démontrées fausses...À voir la Syrie, les femmes Yezidis vendues en esclavage « sexuel », une tragédie oubliée, ou le massacre des Chrétiens d’Orient, autre tragédie oubliée.

De plus, Madame Azoulay choisit pour illuster son panégyrique deux femmes, deux chanteuses, l’une qui fut vénérée dans le monde arabo-musulman, l’Égyptienne Oum Khlatoum, l’autre, la Tunisienne Emel Mathlouthi. Choix révélateur...
Dans une chanson qui enflama ses auditeurs, d’une voix formidable, Oum Khaltoum enjoignait : « égorge les Juifs », ce qui devint une véritable incantation, note Véronique Chemla.
Emel, Mathlouthi, l’une des voix du Printemps arabe, se retirait d’un Festival à Berlin après avoir appris que l’ambassade d’Israël en était cosponsor, vilipendait Israël, l’accusant de « génocide »...

Les réticences qu’on a pu avoir lors de son élection s’avèrent avoir été justifiées...

Le 24 décembre 2017 l’Ambassade des États-Unis auprès des Nations unies, dans un communiqué de son Ambassadrice, Nikki Haley, annoncent qu’ils réduisent leur participation financière de 285 millions de dollars pour le budget onusien de 2018-2019, se félicitant d’avoir « réduit la gestion pléthorique de l’ONU » mais aussi d’avoir « renforcé notre soutien pour les priorités principales des États-Unis dans le monde » et « instillé plus de discipline et de responsabilisation dans tout le système onusien. »

Une Nikki Haley dont le bref mais remarquable discours le 21 décembre 2017 devant l’assemblée générale des Nations Unies convoquée en urgence pour condamner la reconnaissance de Jérusalem, capitale d’Israël par le Président D. J. Trump le 6 décembre dernier, dénonçant son « hositilté envers l’État d’Israël …. un tort, qui est préjudiciable à l’ensemble du monde » n’a pas fini de résonner.



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