La patronne du Front National, malgré les distances prises avec son père, sait puiser dans la soupe des clichés antisémites les plus anciens pour attaquer son adversaire : « banquier », et pire « banquier d’affaires », et pire encore, « insensible ». Et plus personne ne réagit, ou presque.
Marine Le Pen affronte avec rudesse Emmanuel Macron. C’est la règle d’une élection démocratique où s’opposent deux conceptions de la France, deux visions de la république et de ses valeurs, deux lectures de notre roman national. Il n’en faut pas moins rester attentif au vocabulaire, aux mots, aux formules que l’un applique sur le compte de l’autre.
Cet antisémitisme recyclé de Marine Le Pen contre Macron que l’on ne condamne plus
Maurice Szafran | Challenges.fr
Article mis en ligne le 3 mai 2017