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Quand le pouvoir socialiste nous refait le coup d’Hamouri avec son BDS poisson d’avril 2017
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 1er avril 2017

Insensé : un Préfet autorise une manifestation BDS, illégale aux yeux de la justice, en plein Paris et en plein état d’urgence ! Un Préfet qui représente l’État et donc le pouvoir socialiste. Il collabore ainsi à une formidable opération anti-sioniste, antisémite, illégale à la veille d’élections présidentielles, faisant de cette ’forfaiture’ une ignoble pèche aux voix. Comme l’avait été la promotion réussie sur le sol français du petit terroriste franco-palestinien du FPLP, Hamouri, avant les présidentielles qui avaient porté François Hollande au pouvoir. Date choisie : le 1er avril 2017, mais ce n’est pas un canular !

Escroqueries diverses

Dans leur annonce pour un rassemblement anti-israélien, pro-BDS, aux relents antisémites, l’organisation CAPJPO et les organisations cosignataires, salissent la mémoire de Nelson Mandela en utilisant sa photo pour ce racolage, prétendant s’inscrire dans son sillage, car le dirigeant sud-africain, s’il critiquait Israël et appelait de ses vœux la création d’un État palestinien – concept accepté par le gouvernement israélien -, n’a jamais appelé à la destruction, de l’État hébreu, qui devait pouvoir vivre en toute sécurité, disait-il, ni fait preuve d’antisémitisme, bien au contraire. Escroquerie donc que cette utilisation.
On ne parlera pas de la somme de vils mensonges, autant d’incitations à la haine, proférés dans cet appel et dont sont coutumières ce genre d’organisations, leur seul but, loin de tenter de rechercher la paix, étant de tenter de détruire l’État hébreu. Autre escroquerie...

Quant au caractère antisémite de ce rassemblement sous couvert d’antisionisme, entre autres évidences, l’un de ses mots d’ordre l’illustre parfaitement : « séparation du Crif et de l’État ». Ce que relevait Francis Kalifat, président du Conseil représentatif des Juifs de France, dans sa lettre adressée au Premier ministre. Escroquerie encore.

Le boycott d’Israël est illégal en France

Sur le plan légal le Préfet de police, représentant de l’État, responsable de la sécurité intérieure, n’aurait jamais dû autoriser une telle manifestation, la campagne BDS étant illégale en France. En effet : « Le boycott d’Israël est illégal en France.
Le 20 octobre 2015 la Cour de cassation rejetait le pourvoi formé par neuf personnes « contre l’arrêt n° 01129 de la cour d’appel de COLMAR, chambre correctionnelle, en date du 27 novembre 2013, qui, pour provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence envers un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une race, une religion ou une nation déterminée, les a condamnés, chacun, à 1 000 euros d’amende avec sursis, et a prononcé sur les intérêts civils » Toute action entreprise pour mettre en place toute forme de boycott d’Israël est donc illégale ».
Cette autorisation ressemble fort à une ’forfaiture’. D’autant que la France est toujours en état d’urgence, que le bilan des victimes du terrorisme y est lourd avec ses deux cents cinquante personnes assassinées à ce jour, et que certains des manifestants qui répondront à l’appel de ces organisations ont souvent causé des troubles graves, comme le rappelle le député Meyer Habib dans sa lettre ouverte adressée au ministre de l’Intérieur. Avec, entre autres, « le 13 juillet 2014, en marge d’une manifestation prétendument pro-palestinienne, la Synagogue de la rue de la Roquette a été chargée par des dizaines d’individus au cri de « mort aux juifs » et des commerces tenus par des Français juifs ont été mis à sac à Sarcelles ».
La manifestation initiale devait avoir lieu Place Edmond Michelet à Paris mais la Préfecture l’a déplacée non loin de là, Place du Châtelet, car, affirme la CAPJPO, « la police estime pouvoir sécuriser plus facilement la Place du Châtelet contre toute attaque éventuelle de la part des supporters de la colonisation israélienne. Le gouvernement n’ayant toujours pas interdit la LDJ et ses acolytes qui menacent, agressent et harcèlent des défenseurs pacifistes des droits de l’Homme, la police se verra obligée de déployer un dispositif adapté pour les empêcher de nuire ».
Or, une contre-manifestation était prévue Place du Châtelet, justement. Aura-t-elle lieu ?

Comment expliquer une telle autorisation au mépris de la loi, en plein état d’urgence ?

On s’interroge sur cette autorisation par le représentant de l’État d’un tel rassemblement illégal. Étant donné qu’il va avoir lieu le 1er avril 2017, sans que cela soit un canular, soit moins d’un mois avant le premier tour des élections présidentielles, la manœuvre semble évidente : une scandaleuse pêche aux voix dans le marigot antisioniste, antisémite, après l’ignominie des votes de la France socialiste à l’UNESCO pour réécrire l’histoire juive ou celui de la Résolution 2334 du Conseil de sécurité qui fait de la Vielle Ville de Jérusalem, du Mont du Temple ou du Mur des Lamentations des lieux « palestiniens » .
D’ailleurs le candidat soutenu de fait par l’Élysée, Emmanuel Macron, n’a-t-il pas pour « bras droit » un soutien avéré de la « cause antisioniste ». Ce que soulignait dans sa chronique du 31 mars sur Radio J Maître Goldnadel, interrogé par Michel Zerbib. Allant plus loin, il rappelait aussi quelques vérités à propos du ministre de l’Intérieur, de Benoît Hamon, candidat officiel du PS, ou de médias convenus. Un terrain miné de longe date où est « accepté inacceptable », avec les conséquences funestes à prévoir. Une chronique à écouter pour comprendre ce qui se trame...

Le PS nous refait le coup d’Hamouri

On se souvient que lors des élections présidentielles précédentes le PS et ses alliés avaient déjà monté une opération pêche aux voix « islamo-gauchistes » en faisant faire à un petit terroriste franco-palestinien, dûment jugé et condamné en Israël, admirateur de Nassrallah, une tournée triomphale de villes de gauche, avec remise des clefs de certaines de ces villes, entre autre « honneurs ». Le Maire de Paris l’avait reçu, le président du Sénat aussi. Une opération Hamouri réussie au vu du pourcentage de voix recueillies par François Hollande dans certains quartiers Hamouri qui a ses entrées au Quai d’Orsay et fait commerce de son soutien au BDS, justement, comme encore récemment à Anvers.

Même type de manœuvre politicienne aujourd’hui avec cette invraisemblable autorisation de manifestation antisémite au cœur de la capitale française, cette fois..



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