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Monde arabe et rejet d’Israël, cécité de la communauté internationale : la preuve par le feu...
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 5 décembre 2016

Plus de mille habitations détruites ou endommagées, quelque quatre-vingt mille personnes évacuées dont plus de deux cents blessés, plus de trente-mille acres de forêts ou de terrains brûlés, de la faune et de la flore détruites. Il faudra une trentaine d’années pour que soient effacées les traces des dommages causés par les incendies qui ont fait rage dans une partie du nord d’Israël et de la région de Jérusalem fin novembre 2016. Nombre de ces incendies étaient criminels, une nouvelle forme de terrorisme. Les réactions dans le monde arabo-musulman, notamment sur les réseaux sociaux, ont été effarantes. La France et le monde se taisent. Nombreux persistent dans leur acharnement contre l’État hébreu...

Joie sordide et terrorisme par le feu

Le post sur Facebook est terrible : SN, ancienne déléguée médicale tunisienne, autrefois accorte, mais dûment voilée depuis la radicalisation islamique qui a débuté avec ce siècle, affiche la photo d’un cadavre calciné, se réjouissant de manière obscène de voir que « les Juifs brûlent »...Elle anticipe, car il n’y avait eu alors aucun mort victime des incendies violents de la fin novembre 2016 en Israël et il n’y en a pas eu depuis. Même s’il y a eu nombre de blessés et des milliers de personnes déplacées dont certaines ont tout perdu dans leur habitation dévastée. Il n’y a pas eu de morts grâce à l’efficacité des services de secours israéliens, repensée depuis d’autres incendies et leurs ravages sur le Mont Carmel en 2010 avec un lourd bilan de quarante-quatre morts. Grâce aussi à l’aide apportée par de nombreux pays, allant de la Turquie à la Russie, qui ont envoyé des avions pour combattre le feu. Certains avaient bénéficié par le passé de l’aide israélienne pour lutter contre des catastrophes naturelles. On aura même vu l’Autorité palestinienne, pompier pyromane par excellence, envoyer quatre équipes de pompiers. L’Observatoire Palestinian Media Watch – PMW- dressait ensuite un bilan mitigé concernant la façon dont cette aide avait été perçue, côté palestinien, sur fond de réjouissances devant le drame vécu en Israël ou de revendications sur la totalité de « la Palestine d’avant 48 », soit Israël, avec des remarques telles que « ce sont nos arbres qui brûlent », etc. -.

Itamar Marcus, directeur de PMW, rappelant le 1er décembre dans le Jerusalem Post que l’Autorité palestinienne verse des « salaires » à tout terroriste palestinien ou terroriste condamné pour avoir perpétré des crimes au nom de « la cause palestinienne », souligne que si cet envoi de pompiers par Mahmoud Abbas n’était pas qu’une simple opération de publicité, alors, il devrait interdire à ses services de verser le moindre « salaire » à ces terroristes incendiaires. Une occasion unique, dit-il, de démontrer qu’il aurait renoncé à être un chef terroriste. Le versement de tels « salaires » progressifs – plus grave le crime, plus élevés la condamnation et les versements - étant une incitation particulièrement efficace sur fond de chômage important chez les Palestiniens...

Ces incendies, provoqués en partie par des négligences, ont pris une ampleur particulière du fait des conditions climatiques, sécheresse, manque de pluies, vents. Ils ne sont pas restés localisés dans le nord d’Israël et les alentours de Jérusalem mais se sont étendus « à des colonies de Cisjordanie occupée », rapporte le média marocain Atlas Info. Qui ne trouve guère étrange que ces incendies n’aient pas touché des villages ou villes palestiniennes où les conditions climatiques étaient les mêmes – on rappelle le caractère exigu d’Israël dans cette zone- .

C’est que ces incendies dévastateurs en Israël ont pour un grand nombre été des incendies criminels. Sur les mille sept cents incendies quelque 50 % ont été d’origine criminelle, selon le ministre israélien de la sécurité intérieure. D’origine terroriste, plus exactement. Vingt-trois suspects ont été arrêtés, dix-huit Arabes israéliens et des Palestiniens.

Cette nouvelle forme de terrorisme n’a rien de surprenant compte tenu de l’incitation à la haine et la violence permanentes de la part des dirigeants palestiniens, du Hamas ou de l’Autorité palestinienne. Une incitation qui avait provoqué la vague de terreur qualifiée d’intifada au couteau, remplacée fin novembre par ces mises à feu de pyromanes. Elle a suscité aussitôt une approbation de milliers de musulmans se manifestant avec une grande violence et une joie indécente, notamment sur les réseaux sociaux. Avec, sur Twitter, deux hashtags par exemple : #israelburn ou #انظروا_اليها_تحترق. On y retrouve les thèmes et clichés habituels : vengeance pour Mohamed al-Dura – un mythe pourtant aujourd’hui déconstruit, comme dans « L’enfant, la mort et la vérité » -, pour ce qui est qualifié de vol de terres, de maltraitances alléguées des Palestiniens, etc. S’ajoute un dernier grief en date : le débat actuel en Israël sur une loi fixant un niveau raisonnable pour l’appel des muezzins. Grief invoqué bien que ce type de législation est appliqué dans de nombreux pays, y compris des pays arabes, sans avoir provoqué quoi que ce soit..

Des imams et prédicateurs très populaires se réjouissent...

Des responsables religieux musulmans se réjouissent bruyamment aussi, comme le rapporte, entre autres Times of Israel qui cite le prédicateur koweïtien Mishary Rashid Alafasy, suivi par 11 millions de personnes sur Twitter, ou des imams très popuaires des pays du Golfe, comme le Saoudien Mohamad Al Arefe, suivi par plus de 16 millions de personnes et avait twitté : « l’incendie continue à brûler dans l’entité sioniste ! » espérant que Dieu allait « débarrasser Al-Aqsa – la mosquée sur le Mont du Temple – de la saleté -d’Israël-. » Ce terme de « saleté » pour décrire les Juifs est souvent utilisé par l’Autorité palestinienne.

CIJNews rapporte que depuis l’Ontario au Canada, un imam renommé, Mazin AbdulAdhim, affilié au mouvement radical islamique Hizb ut-Tahrir, se réjouissait dans un post sur Facebook et demandait à Allah de faire souffler le vent plus fort pour « brûler et réduire en cendres leur propriétés et tous leurs biens chéris... ». Il se répandait en invectives contre l’État hébreu

On trouvera d’autres exemples de ce type de comportement et de joie devant ce terrorisme ou y incitant ici.

Pour mémoire on citera les condamnations israéliennes, aux antipodes de ces réactions arabes citées plus haut, lors de l’incendie criminel, qualifié de terroriste par un Benyamin Netanyahu horrifié, perpétré par Amiram Ben-Uliel, dans le village de Duma en juillet 2015, qui avait fait trois morts dans la famille Dawabsheh. Lors du procès de cet extrémiste juif on apprit que cet incendie criminel avait été planifié en réponse au meurtre d’un jeune Israélien, Malachi Rosenfeld, non loin de là, un mois plus tôt, l’une des nombreuses victimes du terrorisme palestinien. La famille du jeune homme assassiné avait condamné cet acte criminel, qualifiant les explications données d’inacceptables et étant « une insulte à la mémoire » de leur fils.
Cet acte criminel perpétré contre des Palestiniens a été un cas isolé très largement condamné.

Silence édifiant de la communauté internationale, le mauvais exemple de la France de 2016

Les réactions de la communauté internationale face à cette nouvelle forme de terrorisme sont édifiantes...la France ne dit mot...Une France pourtant si prompte à réagir à la moindre construction israélienne aussitôt vigoureusement, toujours dans les mêmes termes, comme fin novembre 2016, justement, avec cette déclaration du ministère des Affaires étrangères : « La poursuite ininterrompue de la politique de colonisation ne fait qu’attiser les tensions sur le terrain et compromet les perspectives d’une paix juste et durable fondée sur la solution des deux États ». Le terme « attiser » semblant justifier ce terrorisme par le feu...Une France toujours bien déterminée en cette fin novembre à vouloir organiser une grand messe anti-israélienne pour tenter d’imposer une paix dont les conditions – un retour aux lignes d’armistice de 1949 – sont, bien évidemment, fermement rejetées par l’une des parties concernées, à savoir Israël !. Une France qui s’est discréditée en ne votant pas contre de récentes résolutions illettrées à l’UNESCO, niant tout lien entre l’État hébreu, le peuple juif et Jérusalem. Des résolutions si imbéciles que la directrice de l’UNESCO les a récusées....

Et une France qui, pour couronner le tout, alors que sévissait un terrorisme incendiaire en Israël, annonce au Journal Officiel « l’étiquetage des produits alimentaires issus des colonies », spécifiant, « marchandises issues des territoires occupés par Israël depuis juin 1967 ». Ce qui est d’autant plus incohérent que la justice française condamne clairement toute forme de boycott !

L’intention est limpide : cette France-là considère, sans autre forme de discussion ou accord, que les frontières d’Israël sont celles de 1967, autrement dit de l’armistice de 1949. Ce qui fait de sa « conférence pour la paix », aux conclusions tirées d’avance, une vaste fumisterie. C’est aussi là une forme de boycott des produits israéliens se voulant préjudiciable aux Israéliens implantés dans des territoires disputés, ou même le plateau du Golan, mais qui touchera aussi les nombreux Palestiniens qu’ils emploient alors que leurs dirigeants sont incapables de leur fournir un emploi, sauf à les inciter à commettre des attentats terroristes rétribués...Mais la France de Hollande n’a que faire du Palestinien lambda, se souciant de plaire à ceux qui initient des résolutions onusiennes analphabètes comme le Qatar, l’Algérie, le Maroc, le Sultanat d’Oman, le Liban ou le Soudan...

Pendant ce temps l’ONU scélérat fidèle à lui-même et aux votes automatiques anti-israéliens

Le 29 novembre dernier Peter Thomson, Président de la 71ème Assemblée générale des Nations unies arborait un foulard palestinien à la tribune de l’ONU, mentionnait les lignes de 1967, et ne dit mot du terrorisme palestinien dans son discours, se bornant à ne faire allusion qu’à « une violence des deux côtés », dressant une équivalence inique de plus. Mais pas un mot de ce terrorisme par le feu....

L’Observatoire UN Watch soulignait, pour sa part, l’absurdité des dix résolutions anti-israéliennes votées par l’ONU en novembre, alors que les massacres en Syrie par Bashar Al-Assad sont ignorées, entre autre violations graves passées sous silence. Son directeur, Hillel Neuer déclarait que « la majorité automatique à l’ONU ne souhaite pas réellement aider les Palestiniens, ni protéger les droits de l’homme de qui que ce soit ; l’objectif de ces résolutions unilatérales traditionnelles demeure la stigmatisation d’Israël. » On notera, sans surprise, dans le tableau des votes que la France a voté ces résolutions, n’a voté contre aucune et ne s’est abstenue que pour l’une d’entre elles....

Mondo Cane...



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