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Par Manfred Gerstenfeld
mercredi 4 mai 2016
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Le jour proche de Yom Hashoah est une occasion tout-à -fait approriée pour recenser les multiples mutations de l’antisémitisme depuis la Shoah. Identifier les formes actuelles d’antisémitisme est plus important que jamais, puisqu’elles sont dans le prolongement de la haine des Juifs en Europe, qui a fourni toute l’infrastructure pour le génocide de six millions de Juifs.
Une telle analyse reste un sujet complexe. Les motifs fondamentaux d’antisémitisme sont demeurés inchangés durant environ deux millénaires, pour tant leurs manifestations ont muté et continuent de le faire. L’idée scandaleuse selon laquelle les Juifs représentent le mal absolu a été introduite par les Chrétiens, il y a de nombreux siècles et tient encore le haut du pavé dans certains cercles jusqu’à aujourd’hui. Cette diabolisation est fondée sur la fausse accusation attribuée à tous les Juifs, passés, présents et futurs, pour la « mort de Jésus ».