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Séminaire franco-palestinien à Paris : gros sous et concertations pour un diktat onusien
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 21 septembre 2015

Ils étaient une flopée de “ministres” palestiniens venus chercher leurs 40 millions et se concerter avec Paris avant l’intervention de Mahmoud Abbas à l’ONU le 30 septembre prochain. Il nous promet « une bombe ». Se tiendra alors la réunion d’un Quartet + imaginé par Laurent Fabius. A Paris le 10 septembre il y a eu rencontre « d’homologues » divers, grandes déclarations d’amitié et de soutien, sourires ravis des Palestiniens ou de la pro-palestinienne Najat Vallaud-Belkacem. Shukri Bishara allait jusqu’à embrasser son « homologue » Michel Sapin. Il est vrai que le chèque était beau. Sans ironie, Manuel Valls saluait “la probité” d’une Autorité palestinienne au pouvoir à Ramallah, sans mandat, que l’on sait corrompue et qui incite à la violence.

Un Séminaire franco-palestinien surréaliste : la France couvre les « ministres » palestiniens de cadeaux

La photo officielle pour marquer le “séminaire franco-palestinien” qui s’est tenu à Paris le 10 septembre dernier a des allures de fête tant les mines sont réjouies.
Au premier rang Laurent Fabius, Manuel Vals, Rami Hamdallah, « Premier ministre » d’un gouvernement palestinien non élu – les dernières élections présidentielles palestiniennes datant de 2005 et les législatives de 2006, les mandats des élus ont expiré il y a des lustres-
Riyad Al-Malki, ministre des Affaires étrangères
Sabri Saidam et son homologue Najat Valaud-Belkacem.
Au second plan Shukri Bishara, ministre des Finances, Abeer Odeh, ministre palestinienne de l’Économie nationale ou Hussein Al-A’araj, ministre de la Gouvernance locale.
.
Un “Séminaire franco-palestinien” passé relativement inaperçu mais à l’issue duquel les Palestiniens, venus en force à Paris, sont repartis avec en poche plus de 40 millions d’euros pour 2015. « La Palestine sera à nouveau le premier bénéficiaire au monde de l’aide budgétaire française en 2015 » soulignait Manuel Vals en recevant son “homologue” palestinien et une flopée de “ministres” de l’Autorité palestinienne. Il précisait qu’une “convention d’aide budgétaire vient d’être signée par le ministre”. Pour illustrer une séquence de la vidéo officielle montrant Shukri Bishara se jetant au cou de Michel ( 0.41). On note en arrière-plan les sourires attendris de Riyad Al-Malki et Najat Valaud-Belkacem..

Le ministre de l’Éducation français étant particulièrement mis en avant et pas uniquement sur la photo. Manuel Valls évoquait, en effet, la « coopération dans le domaine de l’Éducation » (01.00) – on y reviendra- devant une Najat Vallaud-Belkacem radieuse. Qui tweetait des photos de sa rencontre très chaleureuse avec son « homologue » avec, entre autres, la promesse de construire un Lycée français à Ramallah, de facto capitale palestinienne...

« Séminaire » galop d’essai pour une déclaration fracassante d’Abbas à l’ONU ?

Mais les Palestiniens sont repartis aussi avec des assurances politiques. Le Premier ministre Manuel Valls leur déclarant : « nous savons les difficultés qui sont les vôtres mais nous savons aussi votre engagement, votre courage, votre probité » - alors que l’ampleur de la corruption au sein de l’Autorité palestinienne est un secret de Polichinelle ou que l’Autorité palestinienne comme le Hamas foulent aux pieds liberté d’expression et droits de l’homme de leurs administrés -. Manuel Valls se disant « convaincu » qu’ils repartiraient « de la France avec le sentiment qu’ils « ont ici non seulement des alliés mais des amis qui soutiennent la cause de la paix et la cause du peuple palestinien » (01.40 – fin).

Par ailleurs Laurent Fabius a reçu son « homologue » sans que rien ne filtre.... Toutefois l’agence de presse palestinienne Maan News rappelait que lors d’une rencontre précédente avec Laurent Fabius avec son « homologue » Abbas avait souligné une identité de vues avec la France.

Or, Mahmoud Abbas a annoncé que lors de sa prise de parole à l’AG de l’ONU le 30 septembre prochain il lâcherait « une véritable bombe ».... A quoi s’attendre, donc, alors que « le Président » et son entourage encouragent très explicitement leurs sujets à la violence, de façon constante et notamment actuellement. Alors que cette fois les émeutiers sont allés jusqu’à amener des explosifs dans la mosquée Al-Aqsa changeant ainsi le statut quo maintenu par Israël pour que l’accès au Mont du Temple soit assuré pour tous. Dans un paroxysme de haine le dirigeant palestinien allait jusqu’à utiliser le terme « dégoutant » pour parler des Juifs et inciter les Palestiniens à mourir pour Al-Aqsa que eux seuls menacent en transformant la mosquée et l’esplanade en champ de bataille...Cela n’étant pas la première fois...Voir cette vidéo diffusée par la télévision officielle palestinienne il y a un an...

ou le 7 juillet dernier une déclaration équivalente d’un proche conseiller d’Abbas. Même accusation de « saleté » juive en août 2013 avec cette fois un déni total de l’histoire juive, un autre thème favori d’Abbas et de l’Autorité palestinienne.

La France prend des vessies pour des lanternes et l’Autorité palestinienne pour un partenaire pour la paix

Lors de ce « Séminaire » parisien, pas un mot de l’incitation quotidienne à la haine ou la violence anti-israéliennes et antisémites, une constante de l’Autorité palestinienne et constitue un obstacle majeur à la paix. La Chambre des Représentants des États-Unis proposait en juin dernier une résolution très détaillée et documentée pour examiner cette incitation, justement. Il paraît tout à fait surprenant que la France ne soit pas au courant...A moins qu’elle se borne à prendre pour argent comptant la très probable désinformation venant de son Consulat de Jérusalem, de fait Ambassade de France auprès des Palestiniens. Le Consul a d’ailleurs assisté à ce « Séminaire » parisien, avec nombre de « responsables et diplomates palestiniens », hôtes de la France#.

Peut-être la France choisit-elle de croire le « Premier ministre palestinien » lorsqu’il déclare à Paris : « le soutien français et l’investissement dans l’économie palestinienne est un investissement dans la démocratie, la paix et la stabilité régionale ». L’agence de presse officielle palestinienne Wafa précisant que Rami Hamdallah affirme sans rire « que la Palestine est une porte vers la démocratie et la paix dans le monde arabe et un modèle pour la coexistence entre les religions ».

Autre élément : on notera la réponse du porte-parole du ministère des Affaires étrangères le 15 septembre à une question – très orientée – sur les émeutes du Mont du Temple « La France condamne les affrontements violents qui ont lieu depuis le 13 septembre sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem.
Nous rappelons notre attachement au respect des lieux saints de Jérusalem”. La terminologie musulmane étant adoptée, ce qui n’a rien d’anodin et conforte les Palestiniens dans leur récriture de l’histoire. L’occasion pour le porte-parole de redire que “Ces événements soulignent la nécessité de relancer les pourparlers de paix pour progresser vers une résolution du conflit. La France, qui a proposé la mise en place d’un nouvel accompagnement international du processus de paix, est prête à y prendre toute sa part”. Et doit sans doute s’y employer en sous-main avec ses interlocuteurs privilégiés.
Une réunion sous les auspices de l’ONU, avec la France en chef d’orchestre, à suivre le 30 septembre prochain...

La France, en effet, mettant en avant ce qui serait l’impérative nécessité d’une reprise de négociations entre Israël et les Palestiniens, entendrait en réalité pousser à la reconnaissance d’un État palestinien et contraindre Israël d’accepter son projet dans le cadre de l’Assemblée générale des Nations unies de septembre et de la réunion spéciale du 30 du mois, dans la foulée de « la bombe » d’Abbas. Le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, réunira alors le Quartet pour le Moyen-Orient, les ministres des Affaires étrangères d’Égypte, de Jordanie et d’Arabie saoudite ainsi que le Secrétaire général de la Ligue Arabe. Un Quartet « plus » imaginé par Laurent Fabius, parrain de l’initiative.

Ce jour-là un drapeau palestinien d’un “État” fantoche, sans représentation légale, coupé en deux, la Bande de Gaza étant [gouvernée de facto par le mouvement terroriste du Hamas, corrompu, violant les droits de l’homme urgence de la reprise de négociations, conflit israélo-palestinien père de tous les conflits – analyse géopolitique surprenante au regard de ce qui se passe dans la région...oubliés les Assad, Houthis, État islamique et autres nombreux fauteurs de trouble, le bain de sang dans la région et les milliers de réfugiés -. Il ajoutait : “Ayons le courage et la lucidité de le constater, chaque jour supplémentaire nous éloigne malheureusement de la solution à deux États. La poursuite de la colonisation, illégale, la menace directement. Cette absence de perspective politique est non seulement injuste pour le peuple palestinien, elle est dangereuse pour Israël, pour les autres États de la région, pour l’Union européenne et pour le monde. Elle nourrit le désespoir et engendre la violence ”.

On voit comment le Représentant absout les auteurs des très nombreuses violences palestiniennes en les occultant. Avec en moyenne plus de cent-dix attaques terroristes par mois.... L’Agence de Sécurité israélienne en recensant 171 en août, dont 117 en Judée-Samarie, contre 107 en juillet, le nombre de victimes passant de 3 en juillet à 12 en août. Les chiffres pour septembre seront bien plus élevés les attaques palestiniennes s’étant multipliées... Le Représentant de la France poursuit d’une manière assez surréaliste : “Nous devons par conséquent être lucides. L’engrenage négatif et dangereux qui se déroule sous nos yeux ne peut servir les intérêts des parties. Il ne peut qu’attiser la haine et l’extrémisme dont se nourrissent les terroristes, au premier rang desquels se trouve Daech. Dans ce contexte inquiétant, chaque opportunité doit donc être saisie pour rappeler l’espoir que représente la solution à deux États”. Pourtant il ne semble pas que l’État Islamique ait motivé ses campagnes meurtrières par ce conflit à qui la France donne une importance démesurée...Il est vrai que tenter de gérer ce qui se passe en Syrie, au Yemen, en Irak, au Liban, dans le Sinaï, en Libye, ou la crise des réfugiés, est autrement plus difficile que de contraindre l’État hébreu à accepter des frontières indéfendables tout en prétendant vouloir assurer sa sécurité...

Selon le ministère des Affaires étrangères français les paramètres de cette paix devront être les suivants :
“des frontières basées sur les lignes de 1967 avec des échanges agréés ( sic ) de territoires équivalents ;
des arrangements de sécurité préservant la souveraineté de l’État palestinien et garantissant la sécurité d’Israël ;
une solution juste, équitable et agréée au problème des réfugiés ;
un arrangement faisant de Jérusalem la capitale des deux États.
Ce dernier point étant en totale contradiction avec la position israélienne. Le 18 mai dernier, devant la Knesset, Benyamin Netanyahu marquait le quarante-huitième anniversaire de la réunification de Jérusalem en rappelant qu’avant cette guerre défensive Jérusalem avait été divisée et en piteux état du côté jordanien, mais qu’elle était réunifiée depuis et le resterait, évoquant un attachement qui dure depuis les temps bibliques. Rappel parmi de nombreux autres d’une position israélienne non négociable. On voit donc là que la France entend bien faire imposer un diktat à l’État hébreu...Les autres points du Quai d’Orsay restant flous pour l’heure.
Les participants palestiniens du “Séminaire franco-palestinien” du 10 septembre 2015 en quelques citations

Rami Hamdallah
Poignée de mains chaleureuse entre Manuel Valls et son « homologue » palestinien. Le Premier ministre français chantant les louanges de Rami Hamdallah comme on l’a vu.
Or, Rami Hamdallah encourage fréquemment le terrorisme. En voici quelques exemples : Al-Hayat Al-Jadida, quotidien officiel palestinien, rapportait le 13 mars 2014 qu’il rendait hommage à deux Palestiniens, « des terroristes ayant commis des attentats suicides ayant assassiné seize personnes en 2001 » et fait de très nombreux blessés, notait Palestinian Media Watch détaillant leurs attentats et citant le « Premier ministre » palestinien qui : « a exprimé le souhait de voir Dieu leur accorder le Paradis et apporter patience et réconfort à leurs familles »
Le 17 janvier 2015, la télévision officielle palestinienne rapportait que Rami Hamdallah assistait à une cérémonie en l’honneur des « martyrs » palestiniens, c’est-à-dire des terroristes palestiniens morts lors d’attentats suicides ou lors d’attaques anti-israéliennes, « méritant d’être honorés par la nation ». Il parlait des « crimes de l’occupation colonisatrice » et menaçait d’adresser des dossiers sur ce point à « toutes les instances internationales »...
Le 7 mai 2014 ce sont les « prisonniers » palestiniens que défendait Rami Hamdallah, réclamant que tous soient libérés. Prisonniers qui sont de fait des terroristes qui, assistés par des avocats, ont été jugés et condamnés . A ce propos on rappellera que ces prisonniers, quelle que soit leur affiliation, perçoivent des salaires qui augmentent avec la gravité de leurs crimes. [Le contribuable français, entre autres, payant ces salaires Mahmoud Abbas, lui-même, encourage les attaques à coups de pierres qu’il qualifie de « résistance pacifique », donnant en exemple la famille Al-Tamimi connue pour ses agressions anti-israéliennes « mineures » mais virulentes

Riyad Al-Malki

En août 2012, depuis Téhéran et une Conférence des pays non alignés Riyad Al-Malki accusait Israël de « crimes contre l’humanité et de crimes de guerre contre la nation palestinienne » appelant à des sanctions économiques....

Le 17 novembre 2012 Riyad Al-Malki demandait une réunion d’urgence du Sommet Arabe au Caire et commentait les frappes israéliennes sur la Bande de Gaza en réponse à des tirs de roquettes en ces termes « Israël estime qu’il est admissible de faire couler le sans palestinien et de détruire ce qu’il lui plaît dans la Bande de Gaza, tout comme il tue, détruit, confisque – des terres- arrête – des Palestiniens – et construit des colonies quotidiennement en Cisjordanie et dans Jérusalem occupée... »Al-Hayat Al-Jadida » etc..
Le 12 novembre 2013 lors de la Conférence générale de l’UNESCO, Riyad Al-Malki affirmait que « l’occupation israélienne viole gravement la loi internationale... et vole des vestiges – archéologiques-, des objet culturels et essaie de falsifier l’histoire de la région et des faits historiques en continuant à faire des fouilles illégales dans la Vielle Ville de Jérusalem et d’autres lieux dans les territoires palestiniens occupés, Y compris Jérusalem Est ».
Dès lors, on s’étonnera que la France ait fait visiter Le Louvre à la délégation palestinienne qui ne semble rien connaître à l’histoire... http://www.palwatch.org/site/compon...
Hussein Al-A’araj

Alors directeur du Bureau de Mahmoud Abbas, Hussein Al-A’araj, aujourd’hui « ministre de la Gouvernance locale », déclarait en avril 2012 lors du lancement de la chaîne satellite pour les « prisonniers » : « Il y a deux jours, nous avons commémoré la Journée de la Terre, pour l’amour de qui des héros ont été pris en captivité ( emprisonnés en Israël), et avant eux des martyrs (shahid) qui ont sacrifié ce qui leur était cher pour le bien de leur seul pays unifié, la Palestine, dont la seule capitale est Jérusalem seule ». Il tenait des propos similaires en représentant Mahmoud Abbas lors de l’inauguration d’un « village des prisonniers » destiné à accueillir les familles des détenus condamnés à de lourdes peines – ayant donc commis des attentats particulièrement sanglants – ainsi que ceux-ci lorsqu’ils seraient relâchés.
En janvier 2013 Hussein Al-A’araj renchérissait sur les propos tenus par le Mufti de Jérusalem – nommé par l’Autorité palestinienne – à l’occasion de Noël. Il se réjouissait de « la naissance de Jésus, le Palestinien, fils de Marie, la Palestinienne, qu’elle repose en paix... ».
C’est avec le représentant de l’Union européenne que Hussein Al-A’araj avait pourtant signé un accord octroyant aux Palestiniens huit millions d’Euros pour les besoins du secteur palestinien notamment dans le domaine de l’éducation…. Une éducation revue et corrigée à la sauce palestinienne.
Shukri Bishara

Ce grand ami de Michel Sapin a de quoi aimer la France...En 2013 le ministre des Finances palestinien Shukri Bishara déclarait « qu’au cours d’une période précédente la France avait donné plus de 750 millions de $ US, dont deux cent-cinquante pour le budget.. ». Al-Hayat Al-Jadida rapporte que Pierre Moscovivi, ministre de l’Économie et des Finances de l’époque avait précisé : « L’aide française pour le budget – palestinien – depuis 2007 a été de 133 millions d’€ et nous avons signé récemment un accord pour 9 millions d’€ soit un total de 18 millions d’€ pour l’aide de la France au budget ».

En août 2014 nouvel accord portant cette fois sur huit millions d’€ entre Shukri Bishara et le Consul de France à Jérusalem Hervé Magro. On lit dans Al-Hayat Al-Jadida que si le « ministre » palestinien exprimait sa gratitude, le Consul « remerciait l’État de Palestine pour ses efforts faits pour gérer les fonds publics de manière transparente et professionnalisme »...On croit rêver...

Même l’Europe déplore que plus de trois milliards d’€ soient « disparus » entre 2018 et 2012. Ce Consul était d’ailleurs présent lors de ce Séminaire parisien.

En dépit de ces aides généreuses l’Autorité palestinienne peine parfois à boucler ses fins de mois. Il est vrai que les « ministres » palestiniens se déplacent beaucoup, passant plus de temps à l’extérieur qu’en « Palestine » et que des officiels ne peuvent se déplacer en classe économie. Réponse de Saaeb Erekat, négociateur è vie palestinien : Vrai mais nous parcourons le monde pour la cause.
Or, en mars 2015 Shukri Bishara rassurait les familles des « martyrs » et des blessés palestiniens, pour faits de terrorisme, les assurant que les coupes budgétaires ne leur seraient pas appliquées, alors que les salaires des fonctionnaires étaient amputés de 60%. On voit ici qu’il est plus lucratif pour sa famille de commettre des attentats, ce qui garantira des « salaires » à vie aux familles...

On notera que ces « salaires » versés aux « prisonniers », à leur famille ou à celles des « martyrs » représentent 65% des dépenses du gouvernement que paie donc en partie le contribuable français. Contribuant de ce fait à la promotion du terrorisme !

Sabri Saidam

En août 2015 le « ministre » de l’Éducation et de l’Éducation supérieure palestinien, Sabri Saidam, faisait savoir que seul son ministère était habilité à donner un nom aux écoles et qu’il s’opposerait à ce que l’on change le nom d’écoles rendant hommage à des « symboles nationaux qui ne doivent être dénigrés en rien » tels Ghassan Kanafani un dirigeant du FPLP. Le Hamas ayant débaptisé une école portant son nom. Il s’opposait aussi à ce qu’une rue portant le nom de Sheik Yassine – fondateur et dirigeant du Hamas- soit débaptisée. Palestinian Media Watch note que vingt-cinq écoles palestiniennes portent le nom de terroristes.....

En juillet 2015 PMW publiait un rapport capital intitulé « l’Éducation de l’Autorité palestinienne, une recette pour la haine et le terrorisme ». Préfacé par le Syndicat des enseignants israéliens du secondaire, ce rapport montre « que l’Autorité palestinienne apprend à ses enfants à rejeter le droit à l’existence d’Israël, les encourage à considérer que les Juifs sont mauvais et les pousse à prendre des terroristes assassins comme modèles. Ce rapport expose un monde de diabolisation, d’incitation à la haine que les enfants palestiniens sont invités à adopter. Les enfants méritent d’être éduqués à la paix, mais les enfants palestiniens sont privés d’un avenir de paix et sont les victimes de leurs propres dirigeants ». Un programme que va donc encourager la France en coopérant avec ce ministère.

Dans ce rapport on apprend qu’en 2012 Sabri Saidam qui était alors conseiller de Mahmoud Abbas avait déclaré que l’École « doit implanter et soutenir la mémoire palestinienne et soutenir notre idéologie collective », citant en exemple Abu Ali Iyad, un terroriste ayant perpétré plusieurs attaques terroristes...Il faut, dit-il, « que chaque lionceau – jeune Palestinien – se souvienne de lui ».

Une méthode d’enseignement qui marche. Un exemple : dans la nuit du 20 au 21 septembre 2015 ce sont 136 attaques avec jets de pierre qui ont été recensées à Jérusalem et aux alentours. Des pierres qui blessent et peuvent tuer...

C’est ce personnage que Najat Vallaud-Belkacem recevait à bras ouverts lors du « Séminaire ». Il faut dire qu’elle-même a montré par le passé qu’elle est pro-palestinienne et n’épargne pas Israël, comme on le voit dans un blog tenu en 2009 et des commentaires odieux qui n’ont pas été censurés. Ou lors d’un débat avec Bernard-Henry Levy dans lequel elle ne brilla pas par ses raisonnements et disait son admiration pour des manifestations où l’on avait crié « mort aux Juifs » en France, se rattrapant ensuite aux branches et qualifiait la riposte israélienne à des centaines de tirs de roquettes de « totalement disproportionnée », accusant Israël d’avoir « fait le terreau du Hamas », mettant en doute le caractère « tout à fait démocratique » d’Israël, ayant apparemment mal compris un texte de son interlocuteur.

Celle qui n’a démissionné du Conseil de la communauté marocaine de l’étranger (CCME), organisme marocain dépendant directement du roi du Maroc, qu’en 2012, devrait se pencher sur la question de l’enseignement de la haine dans le système éducatif palestinien et se demander si cette instrumentalisation des jeunes Palestiniens qui leur est si néfaste mérite le soutien de son ministère.

Un fâcheux exemple venu du sommet de l’État

Mais qu’attendre d’un gouvernement qui va élever « au grade d’officier de la Légion d’Honneur le patron du contre-espionnage marocain » pourtant « visé en France par des plaintes pour torture en France ». Ce qu’annonçait le Président de la République depuis Tanger lors de sa visite au roi du Maroc qui avait boudé pendant près d’un an les échanges entre les services de renseignement des deux pays présentés par ailleurs comme cruciaux jusqu’à ce que la France cède et accepte de décorer Abdellatif Hammouchi... Quel exemple ! Les intérêts commerciaux prenant le pas....

Pour que son message soit clair, François Hollande avait emmené une délégation de Franco-Marocains avec lui, dont, bien entendu le ministre de l’Éducation...



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