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© Metula News Agency
lundi 29 mai 2006
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Où est le Bétar ? Que les Juifs viennent se battre s’ils l’osent !
Hier dimanche, à 17 heures 30, trente membres d'une secte noire qui appelle ouvertement à la violence antisémite, la « Tribu KA », ont débarqué dans la Rue des Rosiers, le cÅ“ur du quartier juif de Paris, armés de battes de base-ball et autres objets contondants.
Pendant vingt minutes, ils ont arpenté la rue en intimidant les passants, et en appelant à la bagarre : « où est le Bétar ? Que les Juifs viennent se battre s'ils l'osent ! ».
Les Juifs de la Rue des Rosiers n'ont, naturellement, pas de milice privée à leur disposition et n'étaient pas en état de répondre à ces provocations. La police en uniforme, appelée rapidement, est apparue vingt minutes après le début de l'événement. La « tribu » - courageuse, mais pas téméraire - s'est alors esquivée.
Les commerçants ont reproché aux policiers la lenteur de leur intervention. Ces reproches ont pris un tour plus accusateur lorsqu'un officier de police a maladroitement affirmé : « nous savions qu'ils allaient venir - et de fait, cela avait été annoncé sur le site Internet de la « tribu » - mais nous avions instruction d'en haut de ne pas intervenir ». La communauté de la Rue des Rosiers, craignant d'être mal protégée par la police, est alors entrée en effervescence et commençait à parler d'organiser ses propres milices.
La Ména, qui a suivi toute l'histoire sur place et a pu se renseigner dans les services de police ainsi qu'au plus haut niveau de l'Etat, est en mesure d'apporter les précisions suivantes, plutôt rassurantes sur le comportement de la police française :
1) Si la police en uniforme a tardé à apparaître, les renseignements généraux étaient, eux, sur place dès le début des intimidations des illuminés. Ils ont pris des photos et rassemblé méthodiquement des preuves contre les membres de la « tribu ».
2) A l'heure tardive où j'écris, soit cinq heures après les événements, douze membres de la « tribu » ont été interpellés. Les renseignements généraux les ont suivis après qu'ils ont quittés la rue des Rosiers. Ils ont attendu qu'ils se dispersent, et la police a cueilli individuellement près de la moitié des membres de la manifestation. La plupart - et peut-être tous - seront relâchés après quelques heures, mais ils savent au moins que leur identité est connue et qu'ils sont suivis.
3) L'officier qui avait prétendu avoir « instruction d'en haut de ne pas intervenir » a parlé par pure forfanterie, pour faire oublier sa propre lenteur. Au contraire, le directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, informé en temps réel par les services de police, a personnellement appelé le préfet de police pour demander le renforcement de la protection policière dans la Rue des Rosiers.
Note aux cinglés de la « Tribu Ka » : vous auriez dû vous méfier, l'Etat français est encore assez compétent pour savoir fort bien ce que trament une trentaine de faux « descendants des Pharaons », authentiques racistes anti-blancs et antisémites, et brutes épaisses patentées. Et il est - pour l'instant au moins - déterminé à ne pas les laisser faire.