Bandeau
DESINFOS.COM
Slogan du site

Depuis Septembre 2000, DESINFOS.com est libre d’accès et gratuit
pour vous donner une véritable information indépendante sur Israël

Leila Zerrougui, une magistrate juge et partie, l’ennui, c’est qu’elle vient de commettre un Rapport biaisé pour le compte de Ban Ki-Moon
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 19 juin 2015

Voilà que le Secrétaire général des Nations unies se montre légitimement « profondément alarmé par les souffrances de tant d’enfants à Gaza ». Ce n’est pas le mouvement terroriste du Hamas qui initia la guerre de Gaza, qu’il rend responsable de ces souffrances mais « les opérations militaires israéliennes à Gaza l’an dernier ». Il l’affirme le 18 juin 2015 depuis les Nations unies à New York. Il faut dire que ces accusations lui ont été soufflées par sa “Représentante spéciale pour le sort des enfants en temps de conflit armé”, Leila Zerrougui, magistrate algérienne, membre du directoire d’AHRF, Fondation qui co-finance Al-Haq, une ONG à la pointe de la délégitimation d’Israël...

Ban Ki-moon vilipende Israël à la veille de la publication d’un rapport du CDH de l’ONU

« PressTV », chaîne et agence de presse opérées par l’Office de Diffusion de la République Islamique d’Iran, s’en lèche les babines, les Mollahs sont à la fête. PressTV, donc, proclame que « le chef des Nations unies vient de s’en prendre » à l’État hébreu, qualifié de « régime de Tel Aviv »...« concernant ses politiques agressives à l’encontre des enfants palestiniens qui ont fait les frais de la guerre israélienne de 2014 contre la Bande de Gaza assiégée ». Et l’un des chantres de la désinformation islamique iranienne continue dans cette veine. Le coup des bombes visant tout spécialement des enfants, on ne l’a pas fait si souvent...

N’oublions pas que nous sommes à quelques jours de la publication par l’ONU du rapport sur la guerre de Gaza de 2014 par son Comité des Droits de l’Homme connu pour sa vindicte anti-israélienne...Pourtant deux rapports sur cette question ont d’ores et déjà été publiés, concluant qu’Israël n’a pas commis de crimes de guerre à Gaza, ce que démontre aussi le documentaire choc de Pierre Rehov « War crimes in Gaza » qui désigne les vrais criminels dans cette affaire. Mais le Secréatire général n’en aura sans doute pas eu vent...

Le véritable auteur du rapport : Leila Zeggouri

Il faut dire que pour savoir ce qui se passe dans le monde il a ses aides, ses représentants, ses comités, auxquels il se fie, cela va de soi. Un autre article sur ces déclarations de Ban Ki-moon nous éclaire sur ce point, tout en soulignant des bizarreries dans le rapport commis en son nom sur « les enfants et les conflits armés : « il inclut 32 paragraphes sur Israël, contre 8 sur l’Irak, 15 sur l’Afghanistan, 18 sur la Syrie et 11 sur le Darfour ». Le Jerusalem Post nous apprend donc que l’auteur de ce rapport est une Algérienne, Leila Zeggouri, que Ron Prosor, l’ambassadeur d’Israël au Nations unies, accuse de partialité à l’encontre d’Israël. Il se plaint aussi de « la conduite innaceptable » à son égard du « bureau onusien » de cette dernière.. Pour être juste on ajoutera que Ban Ki-moon avait su resister à sa Représentante qui entendait aussi qu’Israël soit inscrit sur la liste noire des États violant les droits des enfants...Ce qui avait provoqué l’ire de certains, dont le mouvement terroriste du Hamas...

Cette accusation de parti pris anti-israélien valait qu’on y regarde de plus près...Leila Zerrougui s’est fait un nom dans la magistrature algérienne, a été élue membre de la Cour Suprême d’Algérie, nommée conseillère auprès du ministère de la Justice algérien, Chargée de mission auprès de la Présidence algérienne – l’Algérie n’étant pas connue pour son respect des Droits de l’homme, soit dit en passant...- et s’est investie dans le combat pour les Droits de l’Homme, d’où ses nominations successives à des postes onusiens. Ainsi a-t-elle co-fondé le « Fonds Arabe des Droits de l’Homme » - AHRFUND.ORG-. Nous y reviendrons.

Les comparaisons hasardeuses de Madame Zerrougui et l’obsession palestinienne

En mars dernier elle présentait son rapport « sur les enfants et les conflits armés » couvrant la période de 2013 à 21014 devant le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU. Elle attirait « l’attention sur les atrocités dont ont été victimes les enfants dans « les six principaux conflits de l’année 2014 », à savoir en République centrafricaine, en Iraq, au Nigéria, en Palestine, au Soudan du Sud et en Syrie »... On lira ensuite : « Leila Zerrougui a aussi mentionné les 540 enfants palestiniens tués à Gaza entre le 8 juillet et le 6 août 2014, alors que se poursuit le calvaire de milliers d’autres ayant perdu des parents et vu détruire leurs écoles ou hôpitaux. Elle a enfin rappelé que depuis quatre ans que dure le conflit syrien, plus de 10 000 enfants ont été tués en Syrie ». Ces déclarations parlent d’elles-mêmes...On peut les écouter également si on y tient.... On notera que dans ce rapport il n’est pas fait mention du Hamas dont les colonies de vacances sont de vrais paradis pour enfants ... ou qui a utilisé la population civile de Gaza, enfants compris, comme boucliers humains. Madame Zerrougui l’ignore-t-elle ou est-elle d’un tel parti pris qu’en réalité elle se moque bien du sort des enfants de Gaza dès lors qu’ils sont victimes du Hamas ? Comment, dès lors pourrait-elle être « une autorité morale » comme la décrit l’ONU ?

Sur la carte interactive de son site onusien Israël figure parmi les pays où les enfants sont touchés par les conflits armés. En effet...l’été dernier ce sont quelque 4500 roquettes qui ont été lancées à l’aveuglette depuis la Bande de Gaza par le Hamas et autres mouvements terroristes. Va-t-elle en parler ? Si l’on clique sur cette carte on trouve un réquisitoire anti-israélien intitulé « Israël État de Palestine », basé sur un rapport onusien de mai 2014, avant le kidnapping et l’assassinat des trois adolescents israéliens rentant chez eux en stop de leur école. Crime commis par le Hamas qui lança ensuite des centaines puis des milliers de roquettes sur le territoire israélien.

Pourtant, dans le document du site onusien de la Repésentante ne sont listés que les méfaits attribués au seul Israël en Cisjordanie et à Gaza. Avec une pléthore d’accusations non vérifiées et infondées sans doute pour la plupart. On sait, en effet, que toute plainte contre un membre des forces de sécurité israélien fait l’objet d’une enquête. Ce que ne devrait pas ignorer cette juriste... Quant aux causes des actions israéliennes, elles sont résumées en ces termes « atteintes présumées à la sécurité ».. ou encore « colons ». « occupation » « incursions », etc. Et puis, selon elle, aucun enfant israélien n’est mort – on était avant l’été 2014 – et si peu ont été blessés, alors....

Le « Fonds Arabe des Droits de l’Homme », co-fondé par Madame Zegourri et Al-AHaq, co-financé par ce Fonds

Mais revenons à ce « Fonds Arabe des Droits de l’Homme », co-fondé par Madame Zegourri ahrfund.org/en. Y figure en page d’accueil la photo d’un viel homme, palestinien sans doute, tenant un enfant qui porte une gigantesque clef – symbole du retour des Palestiniens ou plutôt de leur descendance à l’intérieur d’Israël et donc la destruction de l’État hébreu -. Les rapports du Fonds, en anglais tout au moins, s’arrêtent en 2012. Parmi les récipiendaires de ses bourses pour 2012 figure en bonne palce Al-Haq, ONG basée à Ramallah, qui, entre autres, « surveille et documente les violations des Droits de l’Homme en Palestine occupée ». Et reçut 40,000 $ pour ce faire.

Or, Al-Haq, nous dit NGO Monitor, « est à la pointe des campagnes de diabolisation anti-israéliennes par le biais d’actions en justice et de boycott ( BDS), aux effets contreproductifs concernant les efforts et les politiques de paix ». Pour cette ONG « les activités terroristes palestiniennes constituent une « résistance » légitime ». Elle « accuse fréquemment Israël de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité ». Elle a publié un rapport intitulé « Occupation, Colonialisme, Apartheid ? ». Clichés/slogans martelés sans fin... Israël étant accusé d’être « une entreprise coloniale qui applique un système d’apartheid ». Et pour finir, son Directeur général aurait des liens avec le mouvement terroriste du FPLP..... Ce qui n’a pas empêché Human Rights Watch de le nommer en 2011 à son Conseil Consultatif pour les Affaies israélo-palestiniennes au grand dam de nombreux militants des Droits de l’Homme, dont notamment le fondateur de HRW. En 2013 Shawan Jabarin était nommé vice-président de la FIDH. Il devient alors un hôte d’honneur prisé. Comme ce fut le cas en décembre 2014 pour les « Étudiants en Droit pour la Justice en Palestine » de la Faculté de Droit de l’Université de New York. L’occasion, sans doute, de répandre un peu plus de haine anti-israélienne sur un campus américain...

La Cour Pénale Internationale

Il faut dire que Shawan Jabarin était alors à New York pour une session de la Cour Pénale Internationale pour les États membres. « La Palestine » n’en faisait pas encore partie mais c’était tout comme, car, elle a « accédé au Statut de Rome le 2 janvier 2015. Il entrera en force le 1er avril 2015 ». Ce Statut de Rome régissant la Cour Pénale Internationale dont le but est de « contribuer à mettre fin à l’impunité des auteurs des crimes les plus graves qui touchent la communauté internationale ».
Avant que « La Palestine » soit acceptée, « le Bureau – avait - reçu plus de 400 communications à propos de crimes qui auraient été commis en Palestine’ ». Le 16 janvier 2015 le Procureur de la CPI ouvrait une enquête préliminaire sur la situatuon en Palestine ». Et aujourd’hui « les Palestiniens lancent une offensive contre Israël devant la CPI », un dossier dans ce sens devant lui être remis le 25 juin 2015

Al-Haq et son stage de droit de l’été en coopération avec d’autres ONG palestiniennes membres de la campagne BDS

Le Directeur général d’Al-Haq, co-financé par Ahrfund.org, co-fondé par Leila Zerrougui, aujourd’hui Représentante auprès de Ban Ki-Moon, a donc joué un rôle dans cette affaire, on le voit. On retrouvera bien sûr sans surprise la clef symbole en page d’accueil du site d’Al-Haq, tenue par une femme voilée de noir, au visage flouté. On y apprend sans surprise, compte tenu de la personnalité de son Directeur général, que Al-Haq dispensera du 9 au 23 août 2015 un cours pour « étudiants en droit du troisiène cycle et chercheurs juridiques ». Le programme est dans le droit fil de la raison d’être de l’ONG.... Il y sera question des « violations des droits humanitaires internationaux », de « la stratégie palestinienne et la Cour Pénale Internationale », des « citoyens palestiniens d’Israël » vus par « Adahla », autre ONG qui, selon NGO Monitor « imagine du racisme pour diaboliser Israël » » Il y aura des visites rendues à d’autres ONG, comme ADDAMER, qui veille sur les « prisonniers palestiniens » - comprendre terroristes jugés et condamnés -, dont le Président semble avoir été également « membre du FPLP », ONG qui est signataire de la campagne de Boycott, Désinvestissements et Sanctions – BDS –. Tout comme « Al-Haq », d’ailleurs. Ou comme une autre ONG qui recevra aussi les participants, « Defence for Children International section Palestine » qui accuse, par ailleurs Israël, entre autres, de tuer des enfants, donnant des chiffres différents d’autres organisations anti-israéliennes similaires, certains de ces enfants ayant même été reconnus comme combattants par B’Tselem peu connue pour un parti pris israélien....

Quant aux visites sur le terrain au programme de ce cours, on peut s’en faire aisément une idée grâce aux visites virtuelles d’Al-Haq, avec des versions en plusieurs langues,. Une section du site est consacrée à Gaza, une autre à des « notes d’information juridiques sur Gaza ». Le mot « information » étant ici à prendre avec un maximum de réserves...

Quel crédit peut avoir un rapport de cette Représentante ?

Il serait fastidieux de poursuivre. Ce cours de droit, pour ne prendre que cet exemple, n’ayant de toute évidence qu’un seul but : désinformer sur Israël. Faire honnir Israël et donner des armes pseudo « juridiques » à des juristes qui iront ensuite répandre cette haine...Le tout mis en œuvre par une ONG subventionnée en partie par un Fonds co-fondé par une juriste spécialiste des Droits de l’Homme, aujourd’hui “Représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU pour le sort des enfants en temps de conflit armé” et qui, à ce titre, détient un pouvoir énorme. Mais qui, dans le cadre du conflit israélo-palestinien, apporte un soutien à des organismes pour le moins douteux œuvrant, non pas pour la protection des enfants, la justice ou une quelconque paix, mais pour le rejet et à terme la destruction d’Israël. Ou qui, de toute évidence, fait siennes leurs thèses.

Pour en savoir plus sur la campagne BDS, entre autres,



Haut de page
Réalisé sous SPIP
Habillage ESCAL 4.5.87
Hébergeur : OVH