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Un professeur saoudien encourage les musulmans à haïr les chrétiens d’une « haine positive »
MEMRI
Article mis en ligne le 15 janvier 2006

Le cheikh Abd Al-Aziz Fawzan Al-Fawzan, professeur de loi islamique à l’université Al-Imam, fait de nombreuses apparitions télévisées. Lors de l’une d’entre elles, sur la chaîne saoudienne Al-Majd, il a dernièrement émis des commentaires anti-chrétiens. Il a appelé le public à haïr « tous ceux qui adorent le Christ, ou Marie », précisant que quiconque dit « je ne les hais point » n’est pas musulman (...)

Il a expliqué qu’une telle haine n’avait « rien à voir avec le racisme », vu que les chrétiens ne doivent pas être haïs en raison « de leur couleur, de leur genre, de leur sang ou de leur nationalité, parce qu’ils sont américains, européens, chinois, ou asiatiques. » Il a en outre souligné qu’il faisait référence à une « haine positive », qui guide et réforme les personnes.

Ci-dessous les déclarations du cheikh Al-Fawzan, suivies d’extraits d’interviews accordées l’an passé, où il affirme notamment que le Tsunami est un châtiment d’Allah administré à cause des relations homosexuelles et de la fornication occasionnées à Noël. Voici en outre l’appel d’Al-Fawzan aux Irakiens à accomplir le devoir de djihad, ainsi que ce qu’il pense de la capacité des femmes à conduire et diriger la prière.

Les musulmans doivent haïr les chrétiens d’une « haine positive » - le 16 décembre 2005 sur Al-Majd

Al-Fawzan : Ceux qui renient Allah, adorent le Christ, fils de Marie, et affirment que Dieu compte pour un tiers de la Trinité... Aimez-vous ce qu’ils disent et font ? Ne haïssez-vous pas la foi d’un polythéiste qui prétend que Dieu représente un tiers de la Trinité ou qui adore le Christ, fils de Marie ?

Ceux qui autorisent et commettent la fornication - comme dans les pays occidentaux, où la fornication est autorisée et n’est pas considérée comme un problème -, ne sont-ils pas haïssables ? Quiconque dit « je ne les hais pas » n’est pas musulman, mes frères.

(...)

Ce n’est pas du racisme, mes frères. Nous ne haïssons pas les polythéistes en raison de leur couleur, de leur genre, de leur sang, de leur nationalité, parce qu’ils sont américains, européens, chinois ou asiatiques. Ils sont nos semblables humains. Un musulman américain peut valoir plus aux yeux d’Allah que tous les Arabes [réunis].

(...)

Mais un infidèle - même s’il s’agit de ma mère ou de mon père, que Dieu m’en préserve, de mon fils ou de ma fille -, je dois le haïr, haïr son hérésie, le fait qu’il brave Allah et son Prophète. Je dois haïr ses actes abominables. En outre, cette haine doit être positive. Elle doit me pousser à avoir de la compassion pour lui, à le guider et à le réformer.

Le Tsunami est le châtiment d’Allah pour l’homosexualité et la fornication de Noël - le 31 décembre 2004 sur Al-Majd

Al-Fawzan : Ces grandes tragédies et ces châtiments collectifs qui emportent des villages et des villes, et parfois même des pays entiers, sont la punition d’Allah, même dans les cas où [les victimes] sont des musulmans.

Certains de nos ancêtres ont déclaré que si l’usure et la fornication touchent un village donné, Allah autorise sa destruction. Nous déplorons que dans les pays islamiques et dans certains pays d’Asie du Sud sévissent, à Noël en particulier, la fornication et des perversions sexuelles en tous genres. Le fait que [le Tsunami] ait eu lieu précisément à cette date est un signe d’Allah. C’est arrivé à Noël, jour où les dépravés du monde entier viennent pratiquer la fornication et commettre des perversions sexuelles. C’est alors que la tragédie a eu lieu, les frappant tous et détruisant tout [sur son passage]. Le pays a été transformé en terrain vague, où l’on n’entend plus que les cris des corbeaux. J’affirme que c’est là un grand signe et un châtiment auquel les musulmans devraient réfléchir.

Tout ce qui nous reste à faire est de demander pardon. Nous devons expier nos pêchés et ceux des imbéciles parmi nous, et parfaire notre condition. Nous devons combattre la fornication, l’homosexualité, l’usure, combattre la corruption sur la surface de la terre ainsi que le dédain de la vie des êtres protégés.

Réactions aux critiques de la presse saoudienne pour ses déclarations sur le Tsunami : C’est bien le châtiment d’Allah - le 14 janvier 2005 sur MBC

Al-Fawzan : Je demande à Allah de guider ces journalistes et de leur accorder un repentir complet. Je suis attristé de leur ignorance de la loi religieuse. Peu m’importe ce qu’ils ont dit de moi. Allah soit loué, les gens connaissent mes pensées et mes opinions, que j’expose à la télévision, dans mes ouvrages, lettres, articles, conférences et cours. Peu m’importe qu’elles soient déformées, peu m’importent les accusations et l’incitation à la haine. Je suis au-dessus de tout cela.

Les châtiments collectifs, comme les tremblements de terre, les éruptions volcaniques dévastatrices, les inondations torrentielles, les fléaux qui nous accablent, les tempêtes mortelles et les grands vents sont, de l’avis de tous les érudits, des châtiments et des avertissements divins pour tous ceux qui se rebellent contre Allah, qu’ils soient ou non musulmans.

Nous ne pouvons pas affirmer qu’il s’agit d’un phénomène naturel, dû à la fragilité de la croûte terrestre. Certains ont même prétendu qu’il se produit tous les 200 ans. Comme l’ont dit les infidèles : « Nos pères aussi ont été affectés par la souffrance et l’abondance » et ils ont cessé de prier Allah. Ce sont là des châtiments et un avertissement de la part d’Allah, dû à la propagation de l’obscénité et de l’abomination dans ce pays et d’autres. Nous devons craindre Dieu. C’est pourquoi j’appelle mes frères à craindre Dieu, afin que ce qui est arrivé ne nous arrive pas à nous.

Le djihad en Irak est un devoir individuel qui incombe aux Irakiens - le 21 novembre 2004, Al-Majd

Al-Fawzan : Le djihad défensif doit être autorisé par le dirigeant, si les musulmans ont un dirigeant légal. Il peut arriver que ce dirigeant, en accord avec les autres instances supérieures du pays, estime qu’il faille repousser le djihad pour défendre certains intérêts. Mais s’ils n’ont pas de dirigeant, comme c’est malheureusement le cas dans certains pays musulmans, les musulmans doivent-ils se soumettre à l’occupation ennemie ? Aucun dignitaire religieux ne pourrait autoriser une chose pareille. Tous sont d’accord pour penser que si un ennemi envahit un pays musulman, le djihad contre cet ennemi devient un devoir individuel incombant à toutes les personnes capables de mener le djihad.

Mais j’aimerais soulever un problème de la plus haute importance au sujet duquel, à mon avis, même les oulémas se trompent parfois. Ils lisent dans les ouvrages religieux que le djihad devient un devoir individuel quand un ennemi envahit un pays musulman. Mais ils disent que ce devoir concerne tous les musulmans du monde.

Le djihad est un devoir individuel qui incombe aux habitants du pays concerné. S’ils ne peuvent se défendre contre l’ennemi, ce devoir incombe aux plus proches, puis encore aux plus proches, et ainsi de suite, et il peut arriver qu’il s’applique au bout du compte à tous les pays islamiques. Mais cela ne veut pas dire que si l’ennemi pénètre en Irak, par exemple, tous les musulmans de tous les pays du monde sont dans l’obligation d’aller se battre en Irak. Personne n’a dit une chose pareille.

Le djihad est un devoir individuel qui incombe au peuple irakien. Les Irakiens doivent se battre en djihad contre l’ennemi jusqu’à ce que celui-ci quitte le pays, notamment dans les cas où l’ennemi porte atteinte à leur honneur, à leur sang ou à leur propriété. Est-il concevable que nous laissions faire ? Impossible. Le djihad, dans ce cas, est un devoir individuel qui incombe à quiconque est capable de le mener dans ce pays.

Pourquoi les femmes ne peuvent pas conduire - le 17 juin 2005 sur Al-Majd

Al-Fawzan : Dans les pays conservateurs comme l’Arabie Saoudite - ce royaume béni d’Arabie Saoudite qui, Allah soit loué, est le plus conservateur du monde musulman, ce pays où la femme conserve son honneur, sa décence et sa discrétion (elle ne révèle rien, ni ses mains, ni son visage, ni quoi que ce soit d’autre) -, comment pourrait-elle conduire ?

Ceux qui appellent à laisser les femmes conduire - selon ce qui a été écrit - se divisent en deux catégories. La première inclut des personnes occidentalisées dont le but est, pour le dire clairement, d’occidentaliser la société. Ces gens veulent détruire la société, la corrompre, l’attirer dans les profondeurs de la décadence et de la permissivité, comme dans les sociétés occidentales. Ils sont aveuglés par ce qu’ils ont vu durant leurs visites et leurs études en Occident, et ils veulent faire de notre société une société comme les autres. Ils la veulent dénuée de valeurs, de moralité et de décence. Ils veulent que les femmes aillent dans la rue maquillées comme des courtisanes, le visage découvert, comme en Occident. Ils pensent que le moyen le plus court et le meilleur d’atteindre ce but est d’autoriser les femmes à conduire, car en conduisant, elles se découvriront le visage, iront sans chaperon mâle, auront facilement l’occasion de rencontrer toutes sortes de jeunes gens, des femmes et des hommes, se maquilleront, se mélangeront aux hommes, et ainsi de suite.

Je pense qu’aucune femme, de toute l’histoire du genre humain, n’a été aussi oppressée que les Occidentales aujourd’hui. Or on continue de prétendre qu’on leur a apporté la liberté. On les a sorties [de chez elles] pour les exploiter, pour exploiter leur honneur et leur dignité. En outre, dans de nombreux pays, leur salaire est plus bas que celui de leurs maris, alors qu’elles travaillent davantage. Elle ne peuvent obtenir ce qu’elles veulent si elle ne sacrifient pas leur honneur à leurs patrons et collègues. Comme c’est étrange !

Alors même que la société là-bas est permissive et que tout homme peut satisfaire ses désirs en dehors du mariage..., 10 ou 20 femmes ne lui suffisent pas. Chaque fille qu’il voit, si elle possède certaines caractéristiques, devient un objet de désir. Si elle, consent, tout va bien. Dans le cas contraire, il la viole.

Comment peut-on autoriser une femme à être prédicateur ? Le 28 mars 2005 sur Al-Majd

Al-Fawzan : Même quand l’imam commet une erreur pendant la prière, les femmes ont l’interdiction, reçue par le Prophète, de dire « subhan Allah » [Dieu préserve] comme le font les hommes dans une telle situation... Les femmes doivent taper des mains. Pourquoi ? Parce que la voix des femmes est tendre par nature, suscite le désir, et qu’il est interdit aux hommes de penser aux femmes pendant la prière...

Ainsi, comment peut-on permettre à une femme de devenir prédicateur ? C’est une idée inacceptable qui doit être condamné...

Je ne connais aucun dignitaire religieux qui autorise les hommes à suivre une prière conduite par une femme - pas même l’une des cinq prières [journalières] - et encore moins dans [le cadre d’]un sermon. La controverse parmi les dignitaires religieux porte sur la possibilité de permettre aux femmes de guider la prière des femmes. Il s’agit de savoir si c’est légal ou simplement permis. Les dignitaires ont déterminé qu’un imam femme doit se trouver au milieu des autres femmes, et non devant, afin de la distinguer des hommes. Comment peut-on concevoir qu’elle puisse prononcer un sermon ? Voilà une idée bien étrange... qui émane de l’absence de foi, de la faiblesse religieuse, de l’absence de rigueur en matière de connaissances religieuses, et de l’obéissance aux ennemis de la nation [musulmane], les Juifs et les chrétiens...



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