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Visite papale :Le Musée palestinien de l’Autorité palestinienne détourne avec photoshop des tableaux de maîtres pour une propagande éhontée
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 23 mai 2014

Combien aura coûté ce projet officiel du Musée palestinien conçu pour la visite papale de neuf heures dans les territoires palestiniens le 25 mai ? Projet mettant en œuvre une propagande bien huilée à coup de Photoshop : brutalité allégué de l’occupant et population souffrant comme Jésus aux mains des Romains, un Jésus 100 % palestinien, bien entendu...La question se pose alors que l’Autorité palestinienne qui vit des dons reçus de la communauté internationale ne parvient jamais à boucler son budget, ni, surtout, à fournir du travail à ses administrés, avec un taux de chômage de plus de 20 %, de plus du double pour les 20-25 ans...

Un projet de désinformation à coup de Photoshop du Musée palestinien

Le Projet du Musée Palestinien intitulé “En présence du Saint Siège” a été conçu en “honneur de la visite du pape Francis en Palestine. Des bannières combinant photographies de presse récentes du paysage palestinien et de son peuple avec des peintures baroques occidentales de scènes bibliques décoreront la place de la Mangeoire à Bethléem, mettant l’accent sur la tension qui existe entre l’image populaire de la Terre Sainte et l’histoire de la Palestine faite de souffrances sous l’occupation et d’oppression qui perdurent ».

Des tableaux de maître avec des thèmes bibliques chrétiens sont détournés à coup de photoshop à des fins de propagande violemment anti-israélienne, faisant des Palestiniens un peuple christique, aux souffrances comparables à celle du Christ et faisant du juif Jésus un palestinien. Des sommets rarement atteints par la propagande palestinienne

L’observatoire des médias palestinien, Palestinian Media Watch – PMW -, qui attire l’attention sur ce détournement, cite l’article du quotidien officiel palestinien Al-Hayat Al-Jadida du 20 mai annonçant cette mascarade. On y lit : « tel est le message avec lequel les Palestiniens recevront le pape Francis lors de sa visite à Bethléem ce dimanche. Ce message sera illustré par des présentations visuelles conçues par le Musée palestinien à la demande du Comité Supérieur Présidentiel pour les Affaires Ecclésiastiques. Les présentations, sous la forme de grands panneaux et de cartes postales, seront distribués dans la cour de l’Eglise de la Nativité et le camp de réfugiés de Dheisheh tout au long de la semaine, afin de documenter cette visite historique et faire la lumière sur la vie de tous les jours des Palestiniens à l’ombre de l’occupation israélienne ».

PMW note que ce Comité Supérieur Présidentiel a été formé sur décret de Mahmoud Abbas.

On y apprend également que des photos de l’UNRWA ont été utilisées.
La visite papale purement religieuse détournée

Cette désinformation éhontée pour aussi grotesque qu’elle soit ne manquera pas d’en frapper plus d’un et ces tableaux détournés nourriront longtemps la propagande anti-israélienne, voire antisémite. D’autant qu’ils auront reçu, de manière détournée, le sceau d’une approbation papale. Même si celle-ci est de fait extorquée, les propagandistes ayant forcé la main du Pontife. A moins que le Pape Francis, qui ne veut pas de visite politisée, se rende compte qu’il est utilisé et ne fasse interdire la distribution ou l’affichage de messages de propagande...

L’agence de presse palestinienne Maan News rapporte que « le Pape argentin a déclaré devant 50.000 pèlerins place Saint Pierre avant son déplacement de trois jours : « ce sera une visite entièrement religieuse »... ». C’était sans compter sans le manque de respect de sa volonté de la part d’hôtes décidément sans le moindre scrupule.

Pour rappel, le Patriarcat latin de Jérusalem joue aussi le jeu de la désinformation anti-israélienne et donne dans le révisionnisme historique, contraire aux Évangiles d’ailleurs....

Combien aura coûté aux contribuables, notamment européens, cette manipulation ?

Par ailleurs on doit se demander combien aura coûté cette farce. Il ne faut pas oublier, en effet, que l’Autorité palestinienne vit des dons de la communauté internationale, la France et l’Union européenne étant parmi ses donateurs les plus importants. Pourtant le gouvernement de Mahmoud Abbas est incapable de faire vivre dignement la plupart de ses administrés. Le taux de chômage dépasse les 20 %, est du double pour les 20 – 24 ans et de 35 % pour les femmes. Quant à celles-ci, elles vivent sous le joug de traditions archaïques, sous la menace de violences allant parfois jusqu’à la mort, au nom d’un pseudo « honneur familial », grâce à des lois prévoyant la clémence pour les assassins dans ce cas de figure, des violences en augmentation...

Union européenne : l’Autorité palestinienne est la seule instance qui reçoit des fonds de l’UE, indépendamment de ses résultats en matière des droits de l’homme ou économiques.

La question financière d’utilisation de fonds en grande partie européens est d’ailleurs d’actualité pour l’Europe qui commence à se poser enfin les questions qui s’imposent. Des articles y sont consacrés comme dans l’Express Belgique ou le Wall Street Journal.

On y lit :

Michael Theurer, le Président de la Commission du contrôle budgétaire du Parlement européen, pose la question de la finalité de l’aide financière qui est accordée par l’UE à l’Autorité palestinienne.
« En cette période d’austérité et de coupes budgétaires, l’UE reste le principal donateur pour les pays du Tiers-Monde. L’aide de l’UE pour le monde en développement sert des valeurs et des objectifs européens, mais seulement si les institutions de l’UE respectent les normes les plus élevées de responsabilité pour gérer l’argent des contribuables européens. Mais comme un récent rapport de la Cour européenne l’a montré, ce n’a pas toujours été le cas en ce qui concerne l’aide de l’UE pour soutenir l’Autorité palestinienne basée en Cisjordanie.
Depuis les accords d’Oslo en 1994, qui ont créé l’Autorité palestinienne, l’UE a offert un soutien financier généreux à Ramallah pour contribuer à une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens. L’UE est actuellement le principal donateur de l’Autorité palestinienne, qui repose principalement sur les dons étrangers. Mais les législateurs européens ont le devoir de veiller à ce que les fonds de l’UE ne soient pas détournés des buts nobles pour lesquels ils ont été alloués.
Dans son rapport, publié en décembre, la Cour des comptes européenne a constaté des lacunes majeures dans la gestion de l’aide financière de l’UE à l’Autorité palestinienne, et a appelé à une refonte du mécanisme de financement.
Entre autres, elle a critiqué le fait que l’aide est accordée à l’Autorité Palestinienne sans conditions, une approche qui réduit l’impact potentiel de l’UE à faire pression sur l’Autorité palestinienne pour qu’elle engage des réformes.
Il s’agit d’une exception surprenante du célèbre principe de l’UE « plus pour plus », selon lequel l’UE fournit plus de partenariat et plus d’incitations pour les pays qui accomplissent le plus de progrès dans les réformes démocratiques. Ce principe s’applique à tous les autres bénéficiaires de l’aide européenne dans le monde.
En d’autres termes, l’Autorité palestinienne est la seule instance qui reçoit des fonds de l’UE, indépendamment de ses résultats en matière des droits de l’homme ou économiques.

La Cour a également révélé que, depuis 2007, – en dépit du fait « qu’ils ne travaillent pas, en raison de la situation politique dans la bande de Gaza ».
Comment cela peut-il contribuer à la paix ? Et comment l’UE peut-elle maintenir sa crédibilité en Europe, si elle verse des salaires à des gens qui ne travaillent pas, alors que des millions de citoyens européens sont au chômage ?

La Cour a également trouvé que l’UE a accordé une attention insuffisante à la fongibilité des fonds qu’elle a accordés à l’Autorité palestinienne. Il y a des raisons de croire que l’aide financière de l’UE a permis à l’Autorité palestinienne d’utiliser son propre budget général pour soutenir des activités terroristes ou criminelles.
Par exemple, l’Autorité palestinienne consacre une part importante de son budget pour payer les salaires de prisonniers palestiniens qui ont été reconnus coupables de délits terroristes. Ces salaires sont jusqu’à cinq fois plus élevés que le salaire moyen en Cisjordanie. Les détenus reçoivent aussi des allocations importantes de l’Autorité palestinienne.

Selon le ministère israélien des Affaires étrangères, en 2012, les paiements de l’Autorité palestinienne aux terroristes condamnés dans les prisons israéliennes et aux familles des terroristes décédés (y compris ceux qui ont commis des attentats suicides) cumulés ont représenté plus de 16% des dons et subventions annuels versés à l’étranger du budget de l’Autorité palestinienne. En Février de cette année, le ministre palestinien des Affaires pénitentiaires a annoncé que 30 millions d’euros supplémentaires seront alloués aux prisonniers actuels ou anciens en 2014.
L’un des grands défis de l’Autorité palestinienne est sa réputation bien établie de corruption. Cette réputation a contribué au succès du Hamas, classé par l’UE comme une organisation terroriste. Pour faire simple, plus l’Autorité palestinienne est perçue comme corrompue par le peuple palestinien, plus le soutien au Hamas est fort.
Ainsi, pour promouvoir la paix et la stabilité, Bruxelles devrait aider l’Autorité palestinienne à construire des institutions solides et transparentes. Cela peut ne pas être réalisé tant que l’UE ne fixera pas des conditions claires pour l’attribution de son aide.
Comment pouvons-nous nous assurer que l’aide financière de l’UE à l’Autorité palestinienne fasse avancer la paix et la stabilité dans la région, tout en promouvant également la liberté, la démocratie et la primauté du droit ? Comment pouvons-nous garantir que les fonds européens ne sont pas utilisés pour récompenser le terrorisme ? Comment pouvons-nous être sûrs que les fonds de l’UE destinés pour de l’investissement public ne finissent pas par s’accumuler sur des comptes bancaires privés palestiniens ?
Le rapport de la Cour des comptes européenne est un signal d’alarme pour la nécessité d’une supervision plus stricte de la manière dont le financement de l’UE pour l’Autorité palestinienne est utilisé. La semaine dernière, l’assemblée plénière du Parlement européen a adopté une résolution appelant à une plus grande transparence de l’aide européenne à l’Autorité palestinienne.
En tant que Président de la Commission du contrôle budgétaire du Parlement européen et l’un des auteurs de cette résolution, je suis fier de mes collègues. Mais il reste encore beaucoup à faire. Une prochaine étape utile serait l’imposition de critères et de conditions claires que l’Autorité palestinienne aurait à respecter pour recevoir des financements supplémentaires de l’UE. Ceux-ci devraient inclure l’amélioration de la situation des droits de l’homme en Cisjordanie, des actions pour lutter contre la corruption et la suspension des versements aux terroristes palestiniens condamnés.
Dans ces moments difficiles, Bruxelles ne devrait pas tolérer d’abus flagrant dans l’utilisation de l’argent des contribuables européens ».

On se demandera donc quel est le coût de fonctionnement de ce Musée, du Comité Supérieur Présidentiel pour les Affaires Ecclésiastiques, et quel aura été le coût de ce projet...



d’après un Bulletin de PMW


http://palwatch.org/main.aspx?fi=15...

L’ Autorité Palestinienne dans l’exposition d’art pour le pape présente Jésus comme Palestinien

La pièce montre des parties de peintures classiques de scènes bibliques fusionnées avec des photos de Palestiniens

Pour la visite du pape en Israël Francis et l’Autorité palestinienne la semaine prochaine, l’Autorité palestinienne a commandé une exposition d’art qui comprend des œuvres d’art dépeignant les Palestiniens comme Jésus.

par Itamar Marcus et par Nan Jacques Zilberdik


La Déposition (1507)
Un exemple de cette oeuvre modifiée est le dépôt de Raphaël, (1507), qui montre la mort de Jésus qui est porté à son tombeau. Dans la version palestinienne, les jambes de Jésus ont été remplacés par une photo des jambes blessés d’un Palestinien, étant emportés par un homme alors qu’un soldat israélien regarde.


L’incrédulité de Saint Thomas (1602)
Dans l’original L’Incrédulité de Saint Thomas (1602), du Caravage, L’Incrédulité de saint Thomas inspecte les plaies de Jésus pour vérifier sa résurrection. Dans cette version modifiée de l’œuvre, la partie blessée du corps de Jésus a été remplacée par une photo de la carte d’identité d’un palestinien, en identifiant clairement Jésus comme un Palestinien. Thomas, représentant probablement un soldat israélien, inspecte la carte.


Dans le Christ, de Murillo guérissant le paralytique à la piscine de Bethesda, (1670), dans lequel le Christ est représenté guérir un homme souffrant près de la piscine, le décor de la piscine de guérison a été remplacée par une photo d’une palestinien assis près du mur de séparation d’Israël.


Enfin, le sacrifice d’Isaac, de Rembrandt (1635), qui montre l’ange empêchant Abraham prêt à égorger Isaac avec un couteau tout en couvrant son visage avec sa main, Abraham a été remplacé par un soldat israélien.



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