Voilà une élection à l’Académie française qui renouvelle le genre. On imagine mal Alain Finkielkraut en habit vert, plastron et brocart, épée au côté. Il y a une sorte d’incongruité dans cette image, mais qui ne doit pas déplaire à ce pourfendeur des idées toutes faites. De la part de cette vénérable institution, voilà un geste qui l’honore parce qu’elle transgresse l’image vieillotte qu’elle donne d’elle même. Mais au delà de ce cliché si nous sommes heureux pour Finkielkraut c’est bien parce que nous sommes en dette à son égard. Ce formidable passeur d’idées, ce fabuleux pédagogue qui sait dire simplement des choses complexes a été un extraordinaire professeur. Notre plaisir dit notre gratitude.
Ce que nous devons à Alain Finkielkraut
Jacques Tarnero | huffingtonpost.fr
Article mis en ligne le 11 avril 2014