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Un dessin animé iranien encourage aux attentats suicides
MEMRI
Article mis en ligne le 17 novembre 2005

Ci-dessous, quelques extraits d’un dessin animé diffusé sur IRIB 3 TV le 28 octobre 2005.

Celui-ci peut être visionné sur http://www.memri-tv.org/> (clip n° 906)

Palestinienne : Vous avez tué mon enfant, c’est assez ! Homme sans scrupules, lâchez-le !

(Le soldat assène un coup à la femme avec son fusil)

Soldat israélien : Ta gueule, la vieille !

Petite fille : Maman !

Abd El-Rahman (agrippant sa petite sœur et se cachant) : Tiens-toi tranquille.

(Le père court en direction des soldats, brandissant son bâton)

Père : Espèce d’athée illégitime, je vais te tuer !

Comandant israélien : Achève-le.

(Les soldats ouvrent le feu sur le père en riant. Le sang éclabousse les orangers. Abd El-Rahman et sa petite sœur sanglotent en cachette.)



Petite fille : Maman ! (La petite fille court vers sa mère, étendue sur le sol.) Chère maman, ouvre les yeux. Pourquoi notre mère ne dit-elle rien ? Chère maman, au nom du ciel, ne meurs pas !

(...)

(Nouvelle séquence : Abd El-Rahman sort de chez lui. C’est la nuit.)

Abd El-Rahman : Mon Dieu, il faut que je me venge de ces agresseurs assoiffés de sang qui ont assassiné mon père, ma mère et mon frère.

(Tandis qu’Al-Rahman sanglote, Karim apparaît et s’efforce de le consoler.)

Karim : Abd El-Rahman, ton père était mon oncle. Tu es comme un frère pour moi. Quoi que tu décides de faire, mon frère, sache que je suis avec toi.

Abd El-Rahman : Karim, il doit bien y avoir un moyen de combattre ces criminels.

Karim : En fait, je connais quelqu’un qui pourrait nous aider.

Abd El-Rahman : Dieu te bénisse, Karim. De qui s’agit-il ?

Karim (regardant autour de lui avant de parler)  : Du fils de notre voisin. Il s’appelle Jassem. Il a appartenu pendant quelques années à un groupe de résistance qui se bat contre les Israéliens.

Abd El-Rahman : Super. Comment le rencontrer ?

Karim : J’ai entendu dire aujourd’hui qu’il est venu faire une visite secrète à sa famille au village. En y allant maintenant, nous pourrons peut-être le rencontrer et lui demander s’il est possible de rejoindre le groupe de résistance.

(...)

(Nouvelle séquence. Les garçons frappent à la porte de Jassem. Jassem ouvre la porte. Les garçons regardent autour d’eux avant d’entrer pour s’assurer qu’ils ne sont pas suivis.)

Jassem : Dépêchez-vous, les gars. Entrez.

(A l’intérieur, les garçons s’assoient par terre, à la lumière des bougies.)

Abd El-Rahman : Je ne peux pas rester assis sans rien faire. Je dois agir.

Jassem : Abd El-Rahman, reconnaîtrais-tu l’officier criminel si tu le voyais ?

Abd El-Rahman (en colère) : Bien sûr. Comment oublier son énorme corps, sa taille et surtout sa blessure au visage ?

Jassem : L’homme qui a fait des martyrs (des membres de) ta famille était l’un des officiers israéliens les plus sanguinaires qui soient. Que Dieu le punisse de sa cruauté !

Abd El-Rahman : Savez-vous qui c’est ?

Jassem : Oui, je le connais bien. Il s’appelle Ariel. C’est un criminel de la pire espèce. Il n’a aucune pitié, pas même pour les enfants.

(...)

Jassem : Hier, de nombreux soldats israéliens sont venus au village sans prévenir. Ils ont donné 15 minutes aux villageois pour partir. Mais les villageois ont refusé de lui obéir et alors, le sanguinaire Ariel a donné l’ordre d’ouvrir le feu sur la population. Tous les villageois, y compris les femmes et les enfants, ont été tués.

(...)

(Jassem se tourne vers Khalil, membre du groupe.)

Khalil, dis à ton groupe de rejoindre demain soir notre groupe. Nous devons à tout prix empêcher le massacre de notre peuple par les sionistes barbares.

Khalil : Bien sûr. C’est ce que je vais faire. Le problème est que nous ne sommes vraiment pas nombreux. Une telle opération nécessite un plus grand nombre de personnes.

Abd El-Rahman : Est-ce que je peux me joindre à vous ? S’il vous plaît !

Karim : Je veux venir aussi.

(Khalil et Jassem se regardent.)

Khalil : Non, c’est impossible : vous ne vous êtes jamais entraîné et ne pouvez pas porter les armes.

Abd El-Rahman : Mais nous avons deux jours pour apprendre à lancer des grenades et le reste.

Karim : Nous pouvons le faire. S’il te plaît, frère Jassem !

(Jassem réfléchit.)

Khalil : Accepte-les, Jassem. C’est la seule chose à faire.

Jassem : D’accord, j’accepte. Mais vous devez savoir que vous risquez de devenir martyrs. Nul parmi nous ne sait s’il survivra à l’opération. Réfléchissez bien à ça.

Abd El-Rahman : C’est tout vu. Je vengerai le sang de ma famille, même si je dois être tué.

(Karim réconforte Al-Rahman.)



Karim : Il ne s’agit pas seulement de venger ton père, ta mère et ton frère. Cet homme sanguinaire doit être tenu responsable de tous ses crimes. Nous ne devons pas laisser ces sionistes sanguinaires s’emparer d’un seul pouce de notre terre sainte. Si nécessaire, nous mourrons pour cela.

(Jassem hoche la tête.)

Khalil : Bien dit ! Je vous félicite de votre foi profonde.

(...)

(Changement de séquence. C’est l’aube. La tante d’Al-Rahman lui dit au revoir, les larmes aux yeux.)

Tante d’Abd El-Rahman : Au revoir, mes chéris. Si Dieu le veut, vous réussirez. Allez, mes enfants. Ne laissez pas l’ennemi vous battre. Allez montrer aux sionistes comme les enfants de Palestine sont courageux et héroïques.

(Elle brandit un Coran. Les garçons passent dessous, l’air solennel.)

(...)

(Le soleil pointe. Jassem prépare son groupe de jeunes gens armés à l’opération.)

Jassem : Nous nous trouvons près de la frontière, où les sionistes veulent passer. Nous les attaquerons conformément à notre plan. Que Dieu soit avec vous, mes frères. Je sais que notre mission est difficile, mais avec l’aide de Dieu nous arrêterons cet ennemi assoiffé de sang.

(Les autres s’en vont, sans Karim et Al-Rahman.)

Karim et Abd El-Rahman, attendez ici. Voilà, c’est pour vous (leur tendant des keffiehs et des ceintures d’explosifs). Votre rôle dans cette opération est essentiel. Pendant que les autres occupent les soldats israéliens, vous devez lancer sur eux des grenades.

(Nouvelle séquence : une route poussiéreuse. Abd El-Rahman, attendant le passage d’un convoi militaire israélien, s’attache une ceinture d’explosifs autour de la taille. Le convoi approche.)

Jassem : Frères, tenez vous prêts. Les voilà.

Abd El-Rahman : Je place ma confiance en Dieu. Allah Akbar.

(En criant, Al-Rahman se jette sur l’un des camions. Coups de feu et explosions ; la scène est obscurcie par une fumée épaisse. La fumée qui se dissipe laisse voir la désolation : les soldats israéliens et les agresseurs palestiniens, Al-Rahman compris, sont morts.)

(Un jeune Palestinien s’approche du corps d’Al-Rahman, prend son keffieh couvert de sang, le place autour de ses épaules et s’éloigne sur fond de coucher de soleil.)



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