La réalité est aux antipodes de l’image négative d’Israël véhiculée par une machine de propagande bien huilée. Qui sait ou qui vous dira, en effet, que c’est par milliers que des Palestiniens sont soignés en Israël, ne pouvant être traités dans des hôpitaux palestiniens...Deux cents dix-sept mille en 2012. Des chiffres, tenant compte des accompagnateurs, et qui vont croissant chaque année. Qui sait ou vous dira qu’en 2012 Israël a dépensé deux millions de shekels pour fournir des formations à du personnel médical palestinien ? Ou qu’Israël a créé un fonds pour payer les soins essentiels de patients palestiniens sans couverture médicale et ne peuvent les assumer...

Une vision misérabiliste et très exagérée d’ONG telles B’Tselem et une gestion catastrophique palestinienne

On vous parlera abondamment des clashes éventuels à un checkpoint, ou de telle ou telle interpellation vigoureuse. En se gardant bien de donner le contexte réel ou en grossissant les faits. Mais de ceci vous n’entendrez jamais parler...à savoir l’action menée par l’Administration Civile pour la Judée Samarie et la Bande de Gaza – COGAT -, chargée d’appliquer des mécanismes destinés à aider la population palestinienne et palier les déficiences variées de l’Autorité palestinienne dont on ne peut dire qu’organisation et gestion sont des points forts. Pour preuve la démission de l’économiste et Premier ministre Salam Fayyad qui, au bout de six ans, n’en pouvait plus...ou cette rallonge de 17 millions de dollars que l’Union européenne vient d’accorder à l’Autorité palestinienne pour qu’elle puisse payer 68 % de sa dette envers des hôpitaux qu’elle gère dans la partie est de Jérusalem....

La coopération entre Israël et les Palestiniens existe, John Kerry en témoignait

John Kerry faisait d’ailleurs allusion à cette aide bien réelle d’Israël et à la coopération que cela entraîne entre Israéliens et Palestiniens lors de déclarations faites à l’occasion de la reprises des pourparlers de paix. C’est en annonçant cette reprise, accompagné de la ministre de la Justice israélienne, Tzipi Livni et du négociateur palestinien Saëb Erekat, que le Secrétaire d’État américain fit cette remarque : « Tant de choses se passent déjà. Quand quelqu'un vous dit qu'Israéliens et Palestiniens ne peuvent trouver de terrain d'entente ou traiter des problèmes qui les divisent, ne le croyez pas. Voyez seulement ce qu'ils font ensemble et ce qu'ils essaient de faire »
http://www.state.gov/secretary/remarks/2013/07/212553.htm

Un exemple de cette aide et coopération : des milliers de Palestiniens soignés en Israël

Ainsi, la section médicale de l’organisme chargé de mettre en place des mécanismes destinés à aider la population palestinienne – COGAT- a rendu public les chiffres concernant le nombre de patients palestiniens ne pouvant être traités dans des hôpitaux palestiniens et qui sont soignés en Israël. Des chiffres en progression constante d’année en année, même si on constate une fluctuation avec le nombre d’enfants soignés. Dans ces chiffres sont comptés les accompagnateurs de ces patients, mais ils n’en demeurent pas moins très significatifs. Avec un total de deux cent dix-neuf mille quatre cent soixante-neuf pour 2012, dont vingt-et-un mille deux cent soixante-dix enfants.

Contribution financière d’Israël pour des soins et des formations de personnel médical

De plus c’est Israël qui prend en charge ces patients financièrement s’ils ne sont pas couverts par l’Autorité palestinienne ou l’UNRWA et ne peuvent faire face à ces dépenses.

Autre volet de cette coopération bénéfique pour la population palestinienne : la section médicale de COGAT encourage le personnel médical palestinien à se rendre en Israël pour y recevoir des formations, participer à des conférences médicales, des échanges avec du personnel médical israélien. Cela se fait en plusieurs sessions annuelles et concerne des médecins, des infirmières et du personnel paramédical. En 2012 COGAT a dépensé deux millions de shekels pour ce faire.
Un travail qui est fait en collaboration étroite avec l’Autorité palestinienne, bien entendu, ainsi que des organisations internationales. Et qui se poursuit d’année en année.