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Mordechaï Kedar a raison : égorger a bien une dimension « culturelle »
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 26 mai 2013

Le blog de Danilette vient de publier l’adaptation en français, répercutée par le site desinfos.com d’une réflexion de l’universitaire israélien, spécialiste de littérature arabe et de groupes islamistes, ancien des renseignements israéliens, Mordechai Kedar. Il pose et répond à cette question : « pourquoi égorgent-ils ? ». Réponse qu’il convient de lire, évoquant le choc traumatique initial de tout enfant musulman, lors de l’Aïd elkebir. Réponse que l’on peut étayer en apportant, hélas, d’autres exemples.

Une appétence démesurée pour un geste barbare : le choc initial de la fête de l’ Aïd Elkebir ou Aid Aladha

Cette question que pose Mordechaï Kedar, spécialiste de littérature arabe et de groupes islamistes, ancien du renseignement israélien, au lendemain de la mise à mort barbare d’un soldat britannique à Woolwich, est des plus pertinentes et plus d’un se la sera posée sans nul doute devant la fréquence des égorgements pratiqués par des assassins islamistes, même si d’autres, mais beaucoup moins nombreux, égorgent aussi leur victime, : « Pourquoi égorgent-ils ? ». Et il faut remercier Danilette d’avoir adapté en français et mis en ligne la réponse et à desinfos.com de l’avoir reprise.

En effet, Mordechaï Kedar a on ne peut plus raison. Il voit à l’origine de cette appétence pour ce geste barbare au choc initial formateur de – pratiquement - tout enfant musulman lors de la « fête de l’Aïd Elkebir » - grande fête en arabe – ou Aid Aladha, la fête du sacrifice. - En référence au sacrifice auquel Abraham allait consentir en sacrifiant son fils pour Dieu. Son fils Isaacn dans la Bible, son fils Ismaël dans le Coran, écrit plusieurs siècles plus tard...-.

Cet enfant voit son père, qu’il admire forcément et prend pour modèle, aiguiser un couteau et égorger un mouton entravé. Animal pacifique, sans défense, être vivant dont le sang coule aussitôt abondamment. Motif de grande réjouissance et de grand excitation festive puisque les hommes présents découpent aussitôt l’animal, le vident de ses entrailles, et les femmes cuisent les morceaux et préparent les accompagnements. Dans une ambiance des plus festives qui durera sur plusieurs jours. Égorger et dépecer répondant également à un commandement religieux.

Des égorgements de victimes juives, mais pas seulement, au nom de l’Islam

C’est sans doute effectivement ce traumatisme initial infligé aux enfants musulmans qui explique une fascination très présente pour l’égorgement mais aussi le sang versé. Mordechaï Kedar cite l’égorgement de Daniel Pearl, Nick Berg, les Juifs des pogroms de Hébron et les membres de la famille Fogel. On peut, hélas ajouter maint autre exemple d’égorgements ou de barbarie extrême, de ce goût du sang à cette liste abominable.

Il faut se souvenir de l’égorgement de Théo Van Gogh, en novembre 2004, peu après la diffusion de son film « Submission » à la télévision néerlandaise – traitant de la maltraitance des femmes au nom de l’islam – par un individu portant djellaba.

Ou, plus récemment, celui de trois jeunes gens qui auraient été assassinés avec la complicité ou la participation de l’un des terroristes présumés de l’attentat de Boston, Tamerlan Tsarnaev – dont la mère a loué Allah depuis, on le sait - , et un autre Tchétchène, Ibragim Todashev. Personnage interrogé à Orlando dans le cadre de l’enquête sur l’attentat de Boston. Alors qu’il était sur le point de signer une confession, reconnaissant les meurtres et impliquant, semble-t-il, Tsarnaev, il a attaqué un policier qui a dû l’abattre. Les trois victimes tuées en 2011, peu après l’anniversaire des attentats du 11 Septembre, et dont le meurtre n’avait pas été élucidé, ont été poignardés à multiples reprises et eurent aussi la gorge tranchée. Ils étaient juifs..

Des soldats israéliens assassinés, dépecés et égorgés dans la Bande de Gaza en 2004, torturés à mort dans un commissariat de Ramallah en octobre 2000

En mai 2004 six soldats israéliens ont été assassinés et dépecés dans la Bande de Gaza, alors encore sous contrôle israélien. Des morceaux de leurs corps furent exhibés en ville. Il est diffcile, voire impossible, de trouver aujourd’hui la vidéo de ce macabre spectacle. La BBC rapportait l’incident précisant qu’Al Jazeera avait montré deux « militants » exhibant une tête humaine »...L’homme avait donc été égorgé et décapité http://news.bbc.co.uk/2/hi/middle_east/3705399.stm

Quant aux images où l’on voit l’assassin du soldat britannique, les mains rouges du sang de sa victime qui vient d’être dépecée, elles renvoient immanquablement à celles du Palestinien exhibant les siennes à la fenêtre du commissariat de Ramallah où deux réservistes israéliens, d’une unité bon combattante, qui s’étaient perdus avaient été livrés à la foule qui les avait torturés à mort.Alors qu’ils étaient sous la responsabilité de la police de l’Autorité palestinienne. La foule qui se pressait au pied du commissariat avait applaudi ce spectacle barbare Les images de leur corps, que l’on trouve sur d’autres sites, sont insoutenables.

Une obsession palestinienne entretenue par l’Autorité palestinienne

Ce goût du sang versé, cette obsession de voir le sang couler, de se féliciter qu’il « irrigue la terre », quand c’est le sien, de le boire, lorsque c’est celui de son ennemi, etc. on les retrouve des dizaines de fois dans ce que publie à divers titres et en interne l’Autorité palestinienne. Palestinian Media Watch en dresse une liste qui donne la nausée...


Voir : VIDEO. Un militaire poignardé à la gorge dans le quartier de La Défense (Le Parisien)



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