Au lendemain du vote de l’AG de l’ONU reconnaissant à « la Palestine » un statut d’État membre observateur Ramallah démontre une fois de plus ne pas être digne de diriger un État en accusant une énième fois Israël de propager le SIDA. Cette fois par la bouche de As’ad Ramlawi, directeur du Département des Soins de Santé pour l’Autorité palestinienne. Il a proféré ces accusations au cours d’une cérémonie officielle à laquelle assistaient des fonctionnaires de l’ONU qui ne pipèrent mot. Diffamation scandaleuse, reprenant l’accusation moyenâgeuse d’empoisonnement, rapportée par l’agence officielle palestinienne WAFA en arabe mais pas en anglais...

Selon l’Autorité palestinienne, Israël répand le SIDA

Belle cérémonie pour marquer le Jour du SIDA décrété par l’ONU organisée par le Ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne à Jénine, en présence, entre autres, de fonctionnaires des Nations unies ou du Préfet de Jénine. Seulement, voilà, depuis le podium le directeur du Département des Soins de Santé pour l’Autorité palestinienne, As’ad Ramlawi, accuse Israël « de jouer un rôle important dans l’augmentation des maladies du SIDA à travers un chantage politique exercé sur les travailleurs ». Comprenne qui pourra.

Toutefois deux journalistes du Jerusalem Post, Khaled Abou Toameh et Herb Keinon, qui rapportent l’événement, expliquent que « par le passé des Palestiniens ont prétendu que les forces de sécurité israéliennes recrutent des « collaborateurs » en les séduisant avec des prostituées qui ont des rapports sexuels avec eux. Ils les menacent ensuite de publier leur photo publiquement s’ils refusent de servir d’informateurs ». Ils rappellent également que, « par le passé, selon des médias égyptiens Israël aurait propagé le SIDA dans le monde arabe en y envoyant des prostituées ».

Des accusations reprenant et adaptant le thème éculé de l’empoisonnement qui faisait florès en des temps reculés en Europe. Accusations qui ont toutes chances d’être crues dans un contexte très répressif en matière de libertés individuelles et de « morale » islamique. Un exemple : les crimes dit d’honneur y sont courants, notamment au Moyen-Orient, dès lors qu’une jeune fille ou une femme est soupçonnée de ne pas avoir respecté les codes en vigueur.

L’agence WAFA colporte ces accusations dans son site en arabe :double langage

La cérémonie de Jénine a été rapportée par l’agence de presse WAFA. Sur son site en arabe Mais on n’en trouve pas trace sur son site en anglais. Ce qui n’est guère anodin. En effet, le double discours palestinien n’est pas nouveau. Ainsi les « responsables » palestiniens, à commencer par Mahmoud Abbas, prétendent-ils vouloir la paix lorsqu’ils s’expriment en anglais, alors qu’ils incitent systématiquement à la haine d’Israël et des Juifs en arabe, on le sait. Ce que met en évidence Palestinian Media Watch, un Observatoire des Médias Palestiniens qui met à la disposition de tous ceux qui veulent réellement s’informer les textes des déclarations, programmes et autres chansons palestiniennes en arabe. On trouve d’ailleurs sur son site un rapport sur la diffamation palestinienne quant à la propagation du SIDA et des drogues sont seraient coupables les autorités israéliennes

Des représentants onusiens ou autres laissent diffamer...

On notera également que ces propos scandaleux, incitant à la haine d’Israël, ont été tenus non seulement en présence du Préfet de Jénine, du Vice-Président de l’Université arabe américaine de le ville – elle accuse entre autres sur son site « l’occupation » d’avoir causé une détérioration des services de santé - mais aussi de représentants de l’ONU ou autres organismes internationaux de renom. Comme un représentant du Programme d’Assistance au peuple palestinien onusien- PNUD -, ou un représentant de l’OMS. L’Organisation Mondiale de la Santé bénéficie d’un Fonds de l’ONU pour lutter contre tuberculose, paludisme et SIDA, utilisé notamment contre ces maladies dans les Territoires palestiniens....

On notera, à ce propos, qu’Israël n’est accusé « que » de promouvoir le SIDA, les deux autres maladies n’ayant pas cette connotation sexuelle « croustillante » assurée de faire recette dans le monde arabo-musulman. Bien qu’arabophones pour la plupart ces représentants officiels semblent n’avoir dit mot devant ces accusations scandaleuses...