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En assouplissant la position de Paris sur le nucléaire iranien, François Hollande espère faciliter un accord avec Téhéran.
Vincent Jauvert
mercredi 23 mai 2012
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pas de rupture... mais une inflexion d’importance !!!
(...) François Hollande aurait-il décidé d’opérer un revirement à 180 degrés sur le nucléaire iranien ? Réponse cinglante de l’équipe du président élu : « Non, Rocard à Téhéran, c’est comme Jimmy Carter en Corée du Nord, une aventure solitaire de vieillard naïf. » Sous la présidence Hollande, il n’y aura donc pas de rupture sur ce dossier crucial de la diplomatie internationale – mais une inflexion d’importance. A la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy, « la France était isolée parmi les »six grands« , dit un membre de l’équipe entrante. Paris bloquait toute ouverture envers Téhéran. Nous étions totalement alignés sur la position d’Israël. François Hollande a décidé que cette attitude n’était plus productive, que nous devions lâcher un peu de lest » .