Le premier tour de l’élection présidentielle en France m’a rappelé mon passé : Nicolas Sarkozy était le maire de la commune où je vivais ; Nicolas Dupont-Aignan (le candidat gaulliste) et Pierre Moscovici (le directeur de campagne de François Hollande) furent mes maîtres de conférence à Sciences-Po. Mais ces candidats ne me manquent pas et je m’estime heureux de ne plus vivre en France (et pas seulement parce que les cours de Dupont-Aignan et de Moscovici étaient à mourir d’ennui). Car si Sarkozy est battu au second tour (comme les sondages le prévoient), la France ira à la faillite et l’Euro ne survivra sans doute pas. Bien que j’aie été déçu par Sarkozy, et bien que j’ai perdu toute patience pour son style erratique, je le soutiens.
La bataille de France
Par Emmanuel Navon, Professeur de Relations Internationales à l’Université de Tel-Aviv est candidat du Likoud pour les prochaines législatives israéliennes.
Article mis en ligne le 27 avril 2012