Avec Günter Grass, « ce qui doit être dit » vire à la diatribe anti-israélienne
Par Thomas Schnee Correspondance, à Berlin | Libération
Article mis en ligne le 7 avril 2012
Est-ce le chant du cygne antisémite d’un brillant esprit plongé dans son crépuscule ? Ou un cri de vérité qui dérange une pensée occidentale bien bétonnée ? Mercredi, Günter Grass, le prix Nobel de littérature allemand, a frappé un grand coup en faisant publier Ce qui doit être dit, un long poème en neuf strophes où il attaque frontalement la politique d’Israël vis-à-vis de l’Iran. Il y renverse totalement les perspectives.