La culture du déni, de l’irresponsabilité et des droits sans devoirs
Par Maître Bertrand Ramas-Mulhbach | Pour © 2011 lessakele
Article mis en ligne le 2 avril 2012
Le 28 mars 2012, le père de Mohamed Merah, auteur de l’assassinat de 7 personnes (dont 3 enfants juifs de l’Ecole juive de Toulouse et un rabbin enseignant et père d’enfants assassinés), s’est exprimé sur les actes meurtriers commis par son fils. Il a, tout d’abord, laissé entendre qu’il subsisterait un doute sur sa culpabilité. Il a, par ailleurs, admis que si son fils était bien l’auteur du massacre, il n’en était pas pour autant responsable. Enfin, et c’est sa seule certitude, l’Etat français, lui, serait bien responsable de la mort de son fils en n’ayant pas cherché les moyens adaptés pour l’arrêter vivant.