Le 4 février 2012, la Russie et la Chine ont, comme cela était prévisible, exercé leur droit de veto à l’occasion du vote de la résolution proposée par la Ligue Arabe visant à mettre fin à la répression exercée en Syrie. Ces deux grandes puissances ont exposé que dans la dernière version de la résolution, les objectifs étaient déséquilibrés : d’une part, l’appel à un changement de régime politique en Syrie était constitutif d’une ingérence dans les affaires intérieures syriennes, d’autre part, la responsabilité du conflit n’était pas imputé aux deux camps (la référence à la « nécessité de résoudre la crise de manière pacifique » et la condamnation « de toute violence d’où qu’elle vienne » étant insuffisante).
Le décalage entre le discours et les actes dans le traitement international de la question syrienne
Par Maître Bertrand Ramas-Mulhbach Pour © 2011 lessakele
Article mis en ligne le 6 février 2012