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Pourquoi faut-il que la France soutienne la désinformation anti-israélienne par le biais de son Consulat de Jérusalem ?
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 21 décembre 2011

Que la France soutienne des artistes palestiniens avec subventions et invitations en France, soit. Mais qu’elle choisisse des artistes qui font de la désinformation anti-israélienne systématique, alors non. Pas avec l’argent de nos impôts. Pas quand elle prétend œuvrer pour la paix : Raed Issa, un cas d’école

Des centres culturels français, dont celui de Gaza, qui n’œuvrent pas pour la paix

Le mécanisme est simple : le Consulat de France à Jérusalem gère les centres culturels français dans les Territoires palestiniens, y compris à Gaza où il n’y a plus aucun autre centre culturel, hormis celui de la France. Point n’est besoin d’être grand clerc pour comprendre aussitôt pourquoi. D’ailleurs l’agent consulaire français dans ce territoire gouverné par le mouvement terroriste Hamas est l’ami de tout le monde, nous dit, en approuvant, une adjointe-au-maire verte de Lille... Récemment la presse relayait les protestations de cet agent consulaire en s’indignant : il disait avoir été écorché lors d’une frappe israélienne en réponse à des tirs venus de Gaza visant des civils israéliens. De plus sa femme qui, affirma-t-on, savait être enceinte de deux mois aurait fait une fausse couche à cause de cette frappe....Diagnostics précoces

Voici pour la cadre. Pour en venir aux encouragements officiels de la France à l’incitation anti-israélienne et à la désinformation il fallait se rendre au centre culturel de Gaza en début d’année où était exposées « les peintures exceptionnelles de Raed Issa », une exposition intitulée « Corps » puis en novembre dans un autre centre culturel français, à Ramallah cette fois. Où était exposé ce même peintre. Jusque là rien à dire. Quoi de plus normal pour un centre culturel que d’exposer, et partant encourager, un artiste. Pourtant il ne s’agit pas de n’importe quel artiste.

Raed Issa et ses corps écorchés, blessés...

Voici ce qu’en dit le centre culturel de Ramallah : « Exposition « Corps » de Raed Issa
Dans son exposition intitulée « Corps », le peintre palestinien Raed Issa nous emmène à Gaza. Il exprime à travers des corps écorchés, blessés, les conséquences de l’injustice, de la guerre et de l’oppression dans sa patrie.


Ses peintures sont des portraits d’hommes, des hommes désespérés, extenués et mutilés, qui pourtant se tiennent encore debout, attendent et espèrent. » Voilà de quoi aiguiser l’intérêt. « Oppression, » s’agirait-il de celle du Hamas ? Et qui est donc cet artiste ?

Il est né dans la Bande de Gaza, dans « un camp de réfugiés » en 1975 - lire une bourgade où vivent des « réfugiés » qui sont les seuls au monde à hériter de ce statut transmissible par la grâce de l’UNRWA au budget pharaonique -. a étudié l’informatique à l’université islamique de Gaza avant de suivre des cours de peinture et dessin et devenir artiste. Encouragé notamment par la France qui a organisé une exposition itinérante de ses œuvres et de celles d’autres artistes palestiniens dans l’Hexagone où il a été invité en tant qu’artiste résident à la Cité des Arts à Paris en 2011. Y exposant, exposition annoncée par Protection Palestine ... .

Un des thèmes favoris de l’artiste est de montrer des corps mutilés de Palestiniens blessés ou tués lors de l’Intifada Il peint ou dessine des Shaheed – martyrs – en couleur

ou en noir et blanc

Pourquoi pas...Si ce n’est qu’il donne une vision tronquée, manichéenne, partielle, visant à désinformer systématiquement. Ce qui devient évident lorsqu’il s’exprime avec des mots.

En « villégiature » en France il désinforme et ses propos sont rapportés dans la presse

Ainsi, lors d’un séjour en France, est « en villégiature à Saint-André-de-Najac, » chez une artiste engagée « Nicole Pfund qui, tous les ans, se rend en Palestine, » il tient des propos mensongers repris par un journaliste qui ne s’étonne guère de leur invraisemblance et répercute une désinformation anti-israélienne de mauvais aloi. Ainsi, lit-on : « « Personne n’entre, ni ne sort de Gaza, sauf si l’on est humanitaire et journaliste. » Pourtant Raed Issa, qui n’est ni l’un ni l’autre est bien là, dans ce jardin du sud de la France.

Et le journaliste s’empresse de reproduire une vision faussée de la situation dans la Bande de Gaza où, faut-il le rappeler, des tonnes de vivres, de biens de consommation divers, de médicaments entrent depuis Israël... « Le repli sur soi imposé par Israël. Autant d’éléments qui couperaient les ailes aux plus prolixes des créateurs. Car dans « la Bande », on crée avec ce que l’on a. ce que l’on trouve. « Si par les tunnels, n’arrive que de la peinture rouge, on fait avec », sourit, un brin ironique et beaucoup agacé, Raed. Il explique d’ailleurs, combien les passeurs, contrebandiers de l’extrême, méprisent le transport de couleurs ou de toile. « Ce n’est pas bon pour leur business. » Car tout, de la brosse à dents jusqu’au lave-linge transite depuis l’Égypte par des sous-terrains de l’impossible. Seule voie d’accès vers l’extérieur. Aussi, c’est le système D qui prévaut, et de loin, la création. « Puis dans la tête, Gaza c’est trop petit », poursuit-il. »

La réalité : des tonnes de biens entrent dans Gaza quotidiennement, des centaines de permis sont donnés, des tonnes de marchandises exportées, grâce à une coordination avec Israël

Pour avoir une idée de ce qui entre quotidiennement à Gaza il suffit de prendre connaissance des rapports publiés régulièrement par l’organisme israélien qui gère le passage de biens très divers entrant par tonnes dans une Bande de Gaza d’où continuent à être tirées des roquettes et autres projectiles sur le sud d’Israël.


Ainsi, en novembre, le contenu de 5.390 camions est entré dans la Bande de Gaza depuis Israël, soit 149.165 tonnes de biens divers, allant de nourriture à machines à laver en passant par matériaux de construction ou équipements de sport. Diverses autorisations ont été données pour quitter la Bande de Gaza : 1.336 pour des patients et leurs accompagnateurs se rendant en Israël ou en Judée Samarie pour y être soignés, 1.340 pour des hommes d’affaires, gazaouis, 120 pour des mariages, enterrements ou visites familiales, 5 pour assister à des conventions médicales, entre autres.

Par ailleurs, le gouvernement israélien favorise les exportations agricoles depuis la Bande de Gaza en Europe et va aider pour ses exportations de meubles. Des conférences et rencontres conjointes israélo-palestiniennes, avec la présence de représentants su Quartet sont organisées pour ce faire. On voit d’ailleurs que les « corps » des Palestiniens y prenant part sont loin de la caricature de l’artiste chouchou du Consulat français de Jérusalem... Des conseils sont donnés aux agriculteurs pour se débarrasser de vermine mettant les récoltes an danger. - vermine entrée dans la Bande de Gaza par ces fameux tunnels de contrebande qui enrichissent Hamas et trafiquants ! - Etc.
En 2011, près de 400 tonnes de fraises, 10 millions d’œillets, 6 tonnes et demie de tomates cerises, 6 tonnes de poivrons ont été exportés depuis la Bande de Gaza et ont été vendus sur des marchés en Europe.Exportations qui devaient être supérieurs dans l’année à venir : 1.000 tonnes de fraises, 20 millions d’œillets et 150 tonnes de poivrons.



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