Bandeau
DESINFOS.COM
Slogan du site

Depuis Septembre 2000, DESINFOS.com est libre d’accès et gratuit
pour vous donner une véritable information indépendante sur Israël

Le venin palestinien va-t-il empoisonner la paix
Simon Pilczer
Article mis en ligne le 16 novembre 2004

Leïla Shahid, « déléguée de la Palestine en France », a voulu allumer une polémique malsaine : « les Israéliens auraient empoisonné Yasser Arafat ».

Comment ? Quand ? Pourquoi ?

Il est bien clair qu’il s’agit d’une rumeur destinée à alimenter le mythe médiéval des Juifs empoisonneurs de puits, après que la mise en scène de l’affaire de Mohammed al Dura, dûment entretenue par les médias français à l’initiative de la chaîne de télévision nationale France 2, ait contribué à réveiller le mythe des Juifs assassins d’enfants.

C’est ainsi qu’au XXIème siècle en France, dans le pays fier d’être le précurseur des Droits de l’Homme dans le monde, nos autorités officielles font tout leur possible pour que cette rumeur enfle :

Extraits d’une dépêche ’d’Associated Press’ : « Lundi à Paris, le ministère français de la Défense avait fait savoir que le dossier médical de Yasser Arafat pouvait être communiqué à ses ayants droit s’ils en faisaient la demande dans le cadre strict de la loi en application en France. /…
…/ La loi organisant le secret médical que « les médecins militaires appliquent bien entendu comme les autres médecins prévoit que pour obtenir le dossier médical d’un défunt, seuls les ayants droit peuvent poser cette demande », avait expliqué le porte-parole du ministère de la Défense Jean-François Bureau sur France Info. AP/…

Il est temps d’arrêter immédiatement cette infection avant qu’elle ne prenne les proportions d’une septicémie. M. Chirac et Mme Alliot-Marie doivent cesser de jouer les pompiers pyromanes.

Les Autorités officielles de la République ont offert des « funérailles internationales » à un personnage « controversé » comme on aime à désigner des gens que l’on veut calomnier après leur mort sur certains de nos médias - ainsi pour le cinéaste hollandais Théo Van Gogh qui avait dénoncé récemment dans un film, les dangers de l’islamisme pour les femmes et les libertés publiques.

Nous avons tous vu, sur le tarmac de l’aéroport militaire de Villacoublay, trois bataillons de la Garde Républicaine rendre les hommages à un assassin patenté, qui a fait l’objet en France de plaintes de familles de victimes françaises d’attentats palestiniens, au cours desquels des Français ont été assassinés. Ces plaintes ne sont toujours pas instruites. (Cf. « le dossier Arafat », des avocats Calvo).

Et Jacques Chirac, qui se permet de traiter de « fasciste » Laurent Gbagbo, dirigeant socialiste de la Côte-d’Ivoire, s’est fendu d’un éloge funèbre où il qualifiait Yasser Arafat « d’homme de courage et de conviction ».

Il est des moments où le pouvoir politique doit savoir prendre ses responsabilités et ne pas jouer les Jésuites. L’heure est à la fois grave et propice : la France prétend d’un côté vouloir jouer un rôle dans le rétablissement de la paix au Proche-Orient, et d’un autre côté, elle bourre de fuel et de venin le réservoir de la rumeur palestinienne la plus malveillante.

Il y a pourtant en France de nombreux exemples qui viennent à l’encontre des vertueuses déclarations de Madame la ministre de la défense, qui s’appuyant sur le secret médical, laisse enfler la rumeur.

Ainsi, le diagnostic de cancer de la prostate du président Mitterrand était connu de tous ceux qui posèrent la question après sa mort, de même que celui de myélome qui emporta le président Pompidou, de même que celui de rupture d’anévrisme abdominal qui emporta brutalement le général de Gaulle. Plus loin de nous, nous n’avons rien ignoré du diagnostic de maladie d’Alzheimer dans laquelle s’enfonça le Président Reagan, ni du quadruple pontage du président Clinton …

Le 03 novembre 2004, alors qu’il venait d’être hospitalisé à l’hôpital Percy j’avais rédigé un billet concernant le « bulletin de santé d’Arafat ». J’en reprends des bribes :

« La « déléguée de la Palestine en France », qui à ma connaissance n’est pas médecin, voit se tendre les micros de nos médias nationaux pour délivrer les bulletins de santé du « Président de l’Autorité Palestinienne »./…
…/ Comme les vilains mots de « Cancer l’estomac » et de « Leucémie » avaient été lâchés, que peut-on conjecturer à partir des éléments épars dont on dispose, et à partir des photographies en « live » de l’illustre patient ?/…
Il s’agit de « télémédecine », pas de « Télépathie ». Le bon Dr Rentschnik avait rédigé plusieurs ouvrages sur le thème : « Ces malades qui nous gouvernent », en disposant de moins d’informations./…
…/Concernant Arafat, il a fait l’objet d’une part de plusieurs endoscopies gastriques (ce qui consiste tout de même à avaler un spaghetti long d’environ 1m 50, large de 2 cm, contenant des fibres optiques et un pince pour prélèvements. La fibroscopie est pratiquée sous anesthésie locale certes, mais on ne fait pas cela pour le plaisir) ; D’autre part, comme les bilans hématologiques ont conduit à s’interroger sur une possible « leucémie », on peut valablement rechercher le diagnostic qui recoupe ces deux hypothèses (cancer gastrique et leucémie), tout en les démentant./…
…/ Et le diagnostic le plus plausible est celui de « lymphome gastrique ».
Il s’agit d’une tumeur du tissu « hématopoïétique » (responsable de la fabrication des cellules sanguines) développé aux dépens de la muqueuse gastrique.
Il en existe plusieurs formes, selon le type « anatomo-pathologique », que les gastro-entérologues rangent suivant la classification "MALT’

…/Le pronostic ?
…/ L’aspect physique d’Arafat n’est très rassurant, avec son bonnet de pépère attendrissant sur la tête, remplaçant son éternel Keffieh dessinant la « Palestine du fleuve à la mer » : ce bonnet est-il destiné à couvrir la calvitie provoquée par une chimiothérapie anti-proliférative plus ou moins intempestive, que les Palestiniens, habiles propagandistes, voudraient faire passer pour un « empoisonnement » lié au confinement d’Arafat à la Moukata’a depuis trois ans ?/…
[Je souligne que l’accusation d’empoisonnement que proféraient les Palestiniens avait été soulevée dès le transfert en France ]
…/ Le petit chéri dormirait dans une chambre de 10 m_, mais il avait tout de même la place d’héberger à la Moukata’a la bonne douzaine d’assassins de Rehevim Zeevi, le ministre du tourisme israélien, et de recevoir le conseil palestinien siégeant sans discontinuer, pour mijoter ses communiqués goebbelsiens./…
…/ Si l’on ajoute à cela les informations ayant filtré de la Moukata’a sur l’aspect anatomo-pathologique gastrique peu ragoûtant de l’illustre patient, on ne peut pas déployer sur son compte un optimisme démesuré./…

…/S’agissant d’un homme public, pour lequel les médias, et la « déléguée de la Palestine en France » veulent nous raconter des histoires à dormir debout, comme l’ancien président Mitterrand l’avait fait dès son second bulletin de santé avec le Dr Gubler, il n’y a pas de « trahison du secret professionnel ».
D’ailleurs, n’étant pas dans l’équipe médicale de Percy, je ne trahis aucun secret, je ne fais que conjecturer, en refusant qu’on nous prenne pour des veaux./…

Je rendis ensuite hommage aux médecins militaires de l’hôpital Percy en ces termes :

…/ L’honneur de la Médecine militaire française

Contrairement à la musique militaire, que Jacques Chirac déclarait être sa musique favorite il y a quelques années, la Médecine militaire française est de très grande qualité.

Les « Santards » sont triés sur le volet, et nos « grands hommes » ne s’y trompent pas, qui se font volontiers traiter au Val de Grâce.

C’est la raison pour laquelle les manipulations de la propagande palestinienne, dont la porte-parole attitrée en France n’est autre que Leïla Shahid, ont donné un très fort prurit à ces hommes de sciences, hommes de l’art, et praticiens chevronnés.

Que l’on veuille leur faire endosser des bobards indignes d’eux, du genre « le président Arafat souffre peut-être d’une infection virale, d’une baisse des plaquettes, mais pas d’un cancer ni d’une leucémie », soit, on ne révèle pas publiquement le diagnostic sans l’accord du patient. Ou encore, « il est dans un état très, très critique... mais ses jours ne sont pas en danger... », nos confrères de Percy peuvent éventuellement l’admettre dans le cadre du sacro-saint « secret médical », que tout médecin doit respecter de façon intransigeante.

Mais que l’on veuille leur faire endosser un rôle proprement politique, comme le fait la propagandiste Leïla Shahid, qui a préparé le communiqué de presse « au millimètre près » avec le porte-parole du service de santé Christian Estripeau, voilà qui en est trop pour l’honneur du Service de Santé des Armées Françaises, je cite :

…/"Le porte-parole du service de santé des armées, Christian Estripeau, apparaît devant les caméras pour démentir cette information. Tout le monde, dès lors, se rétracte et il faut attendre les environs de 18 h 30 pour qu’un médecin militaire n’admette qu’Arafat se trouve « en état de mort cérébrale »./…

Que nos diplomates du quai d’Orsay se soient gravement ridiculisés pour ... ne pas obtenir la libération des journalistes Chesnot et Malbrunot, passe encore, puisque notre diplomatie française a tellement épousé la « cause arabe » que tous les diplomates du monde arabe s’en frottent encore les yeux.

Mais que le président Chirac veuille ridiculiser, sur ordres, ce qu’il reste de noble, aussi bien dans notre armée, et dans notre Médecine à la française, je le dis haut et clair à nos confrères de l’Hôpital d’Instruction des Armées Percy : Merci ! Merci d’avoir sauvé l’honneur.

Merci de ne pas accepter ce costume de bouffons que le pouvoir politique élyséen au plus haut niveau voudrait vous faire endosser. De même que lors de la mort de Franco, dans une Espagne encore terrorisée par le fascisme à la mode ibérique.

La manipulation de l’information en France a certes été élevée depuis vingt ans au rang de la propagande soviétique des années Brejnev, mais nos médecins militaires français, tout en respectant leurs obligations de réserve et de secret, ne peuvent accepter que leur réputation aussi bien scientifique que médicale et éthique soit entachée aussi gravement.

Ils ne peuvent accepter que la France se compromette avec complaisance dans la propagande palestinienne, qui depuis trois décennies utilise les techniques à la Goebbels pour faire ingurgiter leurs mensonges à la planète, avec un indéniable succès.

Il existe actuellement des enjeux politiques suite à la mort d’Arafat :[ce billet fut rédigé le 05 novembre]

1 - le « petit Raïs » n’a jamais désigné de successeur car il craignait pour sa place. La plupart des tyrans du monde arabe se comportent ainsi : il y a vacance du pouvoir, et les affamés de pouvoir palestiniens vont se déchirer à belles dents.

Cela peut prendre quelques semaines.

Le Premier secrétaire du parti socialiste Français a déjà désigné les coupables : « les Israéliens ont une forte responsabilité dans ce domaine », a-t-il déclaré hier. ’Non, Monsieur François Hollande, cessez de vous mêler de ce qui ne vous regarde pas : les Israéliens se tiennent à l’écart des choix palestiniens, car ils sont démocrates.

Ils ne passent pas leur vie à « critiquer légitimement la politique française », ce que les Français ne supporteraient pas.

Tout ce qu’espèrent les Israéliens, c’est d’avoir enfin en face d’eux des leaders palestiniens responsables, capables de négocier pour la paix israélo-palestinienne. Et plus tôt l’ère post-Arafat s’ouvrira, mieux cela vaudra pour la paix entre les deux peuples.

2 - Arafat le corrompu, sixième fortune au monde dans le classement des rois, despotes et tyrans du magazine « Forbes », détiendrait sur divers comptes secrets 1,3 milliards de dollars.

Voilà une grosse somme, détournée de l’aide internationale au « Peuple palestinien », en particulier sur des fonds de l’Union européenne : autrement dit, NOS impôts.

Mais le « petit raïs » n’a pas livré les numéros et les clés de ces comptes : c’est une source essentielle de son pouvoir.

On ignore si son « homme de confiance », Mohammed Rachid, est dans le secret.

On ne peut manquer de relever l’empressement de son épouse Souha Arafat, à venir le rejoindre à Ramallah avant son transfert à Paris, alors que depuis quatre ans que dure la deuxième intifada, elle n’avait pas trouvé le moyen d’y remettre les pieds.

Les 100.000 $ de son allocation mensuelle personnelle lui suffisait à faire ses courses place Vendôme.

On ne peut manquer de relever aussi que Farouk Kaddoumi, basé à Tunis, et en charge des « Affaires Etrangères » au sein de l’OLP, s’est rué à Paris au chevet du raïs mourant.

Il n’est pas certain que la compassion fût le principal motif de leur empressement.

Quand on connaît la biographie non enjolivée du personnage Arafat, on ne peut totalement leur en faire reproche.

Mais outre trouver un successeur au chef historique des terroristes en tous genres, il va falloir retrouver la cassette du voleur./…

3 - Avec la réélection de George W. Bush à la Maison blanche, et la disparition d’Arafat, une fenêtre d’opportunité quasi-miraculeuse s’ouvre pour la paix entre Israéliens et Palestiniens.

L’homme qui a gâché toutes les chance de la paix depuis quarante ans, encensé comme une Madone, vient de quitter la scène.

Que D. et les hommes fassent que cette chance ne soit pas gâchée par les nouveaux dirigeants que les Palestiniens vont se choisir. Depuis 56 ans les Israéliens ont toujours montré leur volonté de trouver une paix juste. /…

Ci-joint, un extrait d’une dépêche parue dans le figaro du 05 novembre 2004, de Cyrille Louis :

||

.../Six jours après son transfert à l’hôpital militaire Percy de Clamart (Hauts-de-Seine), la plus grande confusion entourait hier en début de soirée l’état de santé de Yasser Arafat. Admis la veille dans l’unité de soins intensifs de l’établissement, le président de l’Autorité palestinienne a en effet été donné pour mort en fin d’après-midi, peu avant qu’un porte-parole du service de santé des armées n’intervienne devant les dizaines de journalistes massés à l’entrée de l’hôpital pour affirmer : « Il n’est pas décédé. » Peu avant 19 heures, enfin, une source médicale a affirmé qu’il se trouvait « en état de mort cérébrale », plongé dans « un coma de stade IV ». /...

Le figaro du 6 novembre 2004, à l’URL : http://www.figaro.fr/international/20041105.FIG0305.html

Enfin, l’éloge funèbre :

Horreur et Damnation

Portrait d'un taré, élevé au rang du Bien...
Mort à soixante-quinze ans, il eut le temps de nuire
Autant aux Israéliens, qu'aux Palestiniens
Trompés, qui prenaient ce couard pour un dur à cuire.

Certes la fée beauté ne s'était pas penchée
Sur son berceau. Mais ce n'était pas de son fait.
Las, la disgrâce physique le rendit enragé,
Il trouva dans la haine un exutoire parfait.

De Mohammed il apprit la "vraie religion",
Qui enseigne le jihad, le martyr, sacrifice
Des enfants projetés à la télévision,
Des mères mimant la joie de la mort de leurs fils.

Se tromper ? Il ne rata pas une occasion...
Hitler lui apprit l'amour de l'humanité,
Goebbels lui servit de maître des illusions,
Staline lui servit de maître ès libre pensée.

Arafat a été, est, reste et restera
L'exemple achevé du dévoiement politique.
Le monde entier fut témoin de ses attentats
Néanmoins, lui conféra titres et pratiques.

Mais à quoi est due cette coupable indulgence ?
Ne cherchez pas trop loin : "petit raïs" exhale
Un parfum qui plaît bien à grand nombre de gens :
Une haine à l'état brut du Juif, d'Israël.

Riche, célèbre, adulé : une vie de violence
A conduit cet homme, incapable, méchant, raté,
A des sommets de gloire, et encore d'abondance...
Est-il un bon exemple de notre humanité ?


Dr Simon Pilczer


M. Baudoin Bollaert,
M. Alexis Lacroix,

Pages « Débats et Opinions » du Figaro :

« Le venin palestinien va-t-il empoisonner la paix ? »

Messieurs,

C’est sur le conseil de votre confrère Ivan Rioufol, dont je savoure chaque vendredi le « bloc-notes », que je vous adresse une mise au point, une ’tribune« concernant la polémique sur les causes de la mort d’Arafat. Elle est en document joint sous le titre »Venin palestnien.rtf".

J’espère que vous accepterez de la publier en toute honnêteté dans vos pages « débats et opinions ».

Etant médecin, j’ai pu à travers plusieurs sources d’informations, dont celles de l’AFP, de l’AP, mais aussi des sources médicales, conjecturer sur les causes de sa mort. Il y a quelques jours, votre consoeur médecin, le Dr Catherine Petitnicolas, dont j’ignore les sources, citait également le diagnostic de lymphome comme le plus probable, dans un entrefilet passé inaperçu pour la plupart des lecteurs.

Mais la rumeur sur un « empoisonnement de Yasser Arafat » enfle. Elle est reprise sur nos médias radio-télévisés.
Alimentée par Mme Leïla Shahid, qui abuse décidément de sa position tout en jouant au médecin capable de délivrer des bulletins de santé, elle n’est pas aussitôt vertement démentie par nos autorités officielles, au prétexte du « respect du secret médical dû aux familles ».
C’est un mauvais prétexte : les « grands de ce monde » ne s’appartiennent plus tout-à-fait, et Ahmed Qoreï lui-même demande que le dossier médical de Yasser Arafat soit communiqué à l’Autorité Palestinienne.

Les autorités françaises en ont déjà beaucoup fait. Elles ne peuvent s’arrêter au milieu du gué au riisque de laisser croire à la « rue arabe » en général, et à la « rue palestinienne » en particulier, que Yasser Arafat aurait été empoisonné par les Israéliens.
Laisser la rumeur enfler encore serait alimenter l’antisémitisme en France, quand nos gouvernants ont promis la main sur le coeur de le conjurer « par tous les moyens ». Nous avons vécu trop d’exemples « d’injonctions paradoxales » de ce type pour ne pas exiger que les choses soient clarifiées dès à présent.

L’heure est à la fois grave et propice : la France prétend d’un côté vouloir jouer un rôle dans le rétablissement de la paix au Proche-Orient, et d’un autre côté, elle bourre de fuel et de venin le réservoir de la rumeur palestinienne la plus malveillante.

La tribune que je vous propose de publier est destinée à mettre fin à cette polémique venimeuse.

Je vous prie d’accepter messieurs, mes très respectueuses salutations,

Dr Simon Pilczer



Haut de page
Réalisé sous SPIP
Habillage ESCAL 4.5.87
Hébergeur : OVH