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Je m’interroge… Monsieur l’Ambassadeur,
Emile Eustache Aliboron
Article mis en ligne le 13 novembre 2004

Vous participiez hier soir à un simili-débat à la française où, pour sacrifier à la tradition, la mauvaise foi le disputait au ridicule.

Dès lors je m’interroge : pourquoi ne pas clouer le bec - là où pour ma part (adepte de l’argumentum bacculinum) j’eu claqué le groin ! - à vos interlocuteurs quand ceux-ci brandissent de fallacieux arguments ?

Quand des cuistres glaireux tel le sieur Boniface sous-entendent que les pauvres palestiniens s’adonnent au terrorisme uniquement car « ils n’ont pas de pays ! », pourquoi ne pas leur signifier en langage clair que leurs voisins n’ont pas eu de pays pendant 2000 ans sans pour autant se laisser aller à des débordements pyrotechniques ! (La simple évocation d’Israël risquant de provoquer immédiatement une inflammation urticante épidermique, il vous est loisible d’illustrer votre exemple avec les communautés Arméniennes, Tibétaine, etc.)

Argument auquel le perfide sieur Sfeir ne manquera pas, emboîtant le pas à Mme Sahid, de rétorquer que M. Begin et ses comparses commencèrent aussi leur carrière par le terrorisme ! Comme Jean Moulin, les ai-je même entendus pousser la rhétorique kremliniste en d’autres pseudo-débats !
À cet instant, pourquoi ne pas leur signaler, toujours en langage clair, qu’il existe une différence fondamentale entre s’attaquer à l’armée d’occupation allemande et égorger une berlinoise et ses deux enfants ! Qu’il existe une nuance primordiale entre s’attaquer aux troupes d’occupations anglaise - qui soit dit en passant, à l’instar de leurs homologues ottomans, n’ont jamais déclenché la moindre aspiration nationaliste au pacifique planteur d’olives palestinien - et :
• se faire sauter dans un bus
• égorger au péril de sa vie une mère et ses deux enfants
• massacrer des athlètes olympiques
• etc…

J’arrête là la liste non exhaustive du brillant palmarès de ce noble peuple fier et ombrageux, quoique primesautier lorsqu’il manifeste son mécontentement et fait totalement et volontairement abstraction des déclarations de guerres répétées et toujours sanctionnées par de cinglantes défaites, de là sans doute ce sentiment d’humiliation que ne cessent d’invoquer les canailles sus évoquées.

Quand un sinistre SMSiste sous-entend non moins perfidement que : « La Palestine a reconnu Israël, qu’attend Israël pour faire de même ? » Pourquoi ne pas lui indiquer encore, et toujours en langage clair, qu’à ce jour, et malgré les objurgations véhémentes de leurs représentants, les manuels scolaires, subventionnés par ses deniers, des pauvres palestiniens ne reconnaissent toujours pas d’existence légitime à Israël Leur conception unilatérale - terme très en vogue actuellement chez les xylolinguistes - les amenant à considérer que leur Palestine va du Jourdain à la mer ! et qu’il faut rejeter à ladite mer (après l’avoir préalablement égorgé selon la pacifique tradition coranique) tout contrevenant se trouvant sur son passage.

Certes tous ces arguments ne feront pas changer d’un iota les conceptions de ces tristes sires, mais ils auraient, je crois, le mérite d’imposer les vôtres, face au torrent de contrevérités déversé depuis plus de trente ans ! Depuis 67 pour être exact. Date d’entrée en vigueur de la politique arabe à la française. Cette année-là, en effet, David vaincu - encore une fois ! - Goliath et se métamorphosa instantanément en… Goliath (à la nuque raide, sûr de lui et dominateur au demeurant !) L’allégorie ci-dessus n’est pas de votre serviteur, mais d’un énième séide du Quai d’Orsay dont l’inculture n’égale que la punique foi.

Quoi que puissent en dire ces canailles révisionnistes, les premiers arrivants étaient munis de pioches et de pelles et non d’avions à réactions et de fusils d’assaut. Et sans l’irascibilité chronique des pacifiques planteurs d’olives, il y a bien longtemps que ceux-ci seraient pourvu d’un état et profiteraient des fructueux échanges réalisés avec leurs voisins, qui étaient, sinon les mieux intentionnés, les mieux ignobles à leur égards, contrairement à tous leurs autres interlocuteurs, y compris leurs frères de sang.

Je vous prie de croire, Monsieur l’ambassadeur, en l’expression de mes sincères salutations. Et sachez que je goûte au plus haut point le privilège de pouvoir m’adresser à vous sans risquer de finir mes jours dans les geôles Israéliennes.

Bien cordialement.

Emile Eustache Aliboron



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