Le président américain, G. W. Bush a estimé que c’était « un moment fondamental dans l’histoire des Palestiniens, et dans leurs efforts en vue de la paix et d’un Etat indépendant. » Il a appelé la communauté internationale à s’unir pour promouvoir la paix au Proche-Orient.
Le président J. Chirac, en visite à l’hôpital à Paris, a déclaré : « Je suis venu m’incliner devant le président Arafat et lui rendre un ultime hommage. Le dirigeant palestinien était un homme courageux et symbolisait la lutte du peuple palestinien pour l’indépendance. »
L’accueil français suscite les sarcasmes du correspondant du Yédiot à Paris, qui note que « pour les Israéliens, Yasser Arafat était l’un des « pères » du terrorisme international moderne, mais que Paris lui a accordé hier les adieux comme à un révolutionnaire héroïque, une sorte de mélange entre Che Gevarra et George Washington », avant d’ajouter « la « Ville Lumière » a revêtu hier volontairement une keffieh noire et blanche. Yasser Arafat, Palestinien né au Caire, a bénéficié d’honneurs qui ne sont réservés qu’à de rares Français. »